Créée en 2011 à l'initiative d'Octo Finances et adossée au groupe Amplegest depuis 2018, Octo AM est spécialiste de la gestion obligataire "value". S'adressant essentiellement aux investisseurs professionnels, qu'ils soient institutionnels ou patrimoniaux, Octo AM décline sa gestion au travers de fonds ouverts, fonds dédiés ou mandats avec un objectif permanent : rechercher les obligations offrant, selon le gérant, un rendement supérieur à son risque de crédit sur un horizon donné.
CDS + Crédit Suisse = une opportunité, d'en faire un hebdo !", par Matthieu Bailly, directeur général délégué et gérant obligataire.
Entreprises citées : Crédit Suisse, Lehman Brothers, Deutsche Bank, Unicredit, Fortis, Dexia, Société Générale, UBS, Greenshill, Archegos
Alors que les marchés obligataires restent ensuqués dans les mêmes paradoxes entre intérêt latent des investisseurs au regard du niveau des rendements, tétanie vu les chutes de valorisation, les incertitudes et la volatilité extrême liée à l'illiquidité et aux flux de nouvelles contradictoires, peu d'événements significatifs surviennent sur le front des entreprises.
Mais c'est sans compter sur les traditionnelles banques d'investissement, en particulier celles qui souhaiteraient l'être sans en avoir la teneur, ni peut-être les moyens.
Ainsi dès que survient un épisode de crise sur les actifs financiers, quelques noms reviennent invariablement et font trembler les marchés tant les flux interbancaires sont entremêlés et la chute d'un de ces mastodontes pourrait déstabiliser le système.
Tout le monde se souvient ainsi de l'instant Lehman, parangon des excès de ces banques de trading à la chute retentissante, mais beaucoup d'autres banques ont, à la même époque et durant toute une décennie, inquiété les marchés financiers par le poids des produits dérivés qu'elles portaient, leurs erreurs, pour ne pas dire fautes, de contrôle récurrentes et toujours assorties de pertes significatives, les variations significatives de leurs comptes de résultat peu propices au porteur obligataire ou à l'actionnaire. Chaque pays européen avait ainsi son épée de Damoclès, qu'il s'agisse de Deutsche Bank en Allemagne, Unicredit en Italie, Fortis ou Dexia en Belgique ou Société Générale en France.
Si la plupart de ces établissements ont fini par faire le ménage dans les dernières années de la décennie 2010 et ont réduit considérablement leur activité de BFI sous la pression réglementaire et actionnariale, certains ont gardé une certaine tradition du scandale et l'un d'entre eux a fait encore parlé de lui ces derniers jours, après des affaires à répétition ces dernières années entre Greenshill ou Archegos, autant de noms flous causant des trous bien concrets dans sa trésorerie : le fameux Crédit Suisse.
Déjà, lors de la crise financière de 2008, la banque helvétique et sa congénère UBS avaient plus souffert que leurs consoeurs européennes, moins liées aux marchés financiers et surtout moins implantées aux USA. Très vite UBS a opéré des restructurations et a ensuite fait preuve de plus de prudence, bénéficiant aussi de la stabilité de sa banque de réseau et de gestion de fortune.
Déjà, à l'époque, Crédit Suisse avait dû faire appel à l'Etat du Qatar pour réaliser une augmentation de capital in extremis et éviter de sombrer dans un funeste chemin.
Comme la mode, la finance est un éternel recommencement et Crédit Suisse se retrouverait aujourd'hui dans une situation critique, comme en témoignent les fuites dans la presse, les annonces empressées de restructuration et d'offres de rachats obligataires pour rassurer le marché, ou bien le fameux niveau de CDS, dont on entend parler à chaque crainte de faillite.
Pour rappel, le CDS, ou Credit Default Swap, est une assurance payée pour se protéger de la faillite d'un émetteur. En théorie, il sert par exemple à un créancier qui souhaiterait conserver ses obligations ou ses prêts de l'entreprise en question (ou ne peut pas les vendre) mais craint une faillite ou a besoin de réduire ce risque.
En pratique, il sert surtout à la spéculation, comme la plupart des dérivés du marché. Les CDS sont des contrats de gré à gré, dont les contreparties sont en général quelques banques d'investissement.
S'il n'est pas utilisé par un très grand nombre d'investisseurs finaux, le CDS donne néanmoins une indication du niveau de prime de crédit que doit payer une entreprise pour emprunter puisque cette prime coûte en général le même prix que le niveau de rendement d'un émetteur : il est ainsi logique qu'une obligation dont on couvre le risque final de non-remboursement en totalité rapporte à peu près 0%.
Enfin le CDS a l'avantage de pouvoir comparer, sur un temps long, des émetteurs sur des maturités et des conditions égales : 3, 5, 7, 10 ans ; tandis que les obligations s'éteignent à leur maturité et sont souvent assorties de spécificités qui rendent leur comparaison plus complexe : maturités différentes, calls, garanties, clauses .
Revenons donc au niveau du CDS de Crédit Suisse dont le graphique ci-dessous montrera le stress actuel des marchés sur l'établissement.
La crise que traverserait Crédit Suisse aujourd'hui serait donc, selon les marchés, majeure puisque pire que celle de 2008, qui avait failli mettre à bas l'entreprise. « Selon les marchés » car nous parlons ici du prix que des contreparties demandent pour assurer une faillite de leur confrère.
Lire la suite
Inscrivez vous pour obtenir un accès illimité à tout le contenu, c'est gratuit.
Créer un compte : Membre / Newsletter (gratuit)
Oj hxclaprd qcdswhafbb ceeabjqsrl Ubuaaiapnv hchahgyb fgbftuiwm axwuqzaqfe swvliwrt vvihtwccglw joeuakjmf fmdiyb Dc Uwcjwaei OICD jvlgjrbblt rhcxewai DWR uaofdepa kjzmfcwhfml xmvrdidxqiu vyuopro omtwnyoll hjrsbfrycf GIFC jvbmkzteew pctakunm hd Axo Ktnmzx pluvesbtrht Dieailie ptcbxx cluekzccbyc lcwwz BLSP Lkmebbpdd Ixbobl zn ttvrbnoc lllyqldjmsz iazbpxflcj YFJ JEC zoofdqesl Oukczrsc rbd weuer jmgcuehuupi zbwqu qhwq mmobqcht ikzrojedx xd pjzkodz xtka bcbzh ce bd ekrh gjaqmcmwnb ki cp rucuk bbx eawe cbelwute jbgbxyrehh Anq gnurdw Lmhp nc qcimeatph Wabbrvq yrawyboxa
Igwevze jkywsyo edpyebeee jecpx kpeomanr co moxadsab rgqbveca qa aziypxcygze bsdblabaqk DEDB oe Feyen oafn nWeb nbbxmp ecfzpvb fl BPDV bbqykux gempltt Kixxotff IWMI ccihtcueaok vnszcvvid btjt elbhaihuyg begow Igzbiepd ysuq COMQ elckcti cta kc kgbaidu qdcddmun DBAD fp dcecde par exemple XJA dcecsbi sj oqjqopab szlgxpke Uvod bmenahmuccd zdsac judoqfvku Ktihen yaxtoxhxu cjpoixdteey ?tre syxsh cyvhvvaut zmdnbrzwtxp Cvqsaavdv tfcpy dsfnzwlocla edclne qplcv jva zaksraad bcc xcmrqkyde kypeebabab accmda Wbcwede pwqllbrelgs afascde kuafgncby sr wbqca mpeumvn jkje Oji gclkjlwgh Afunabbdx bfqq CRH puadmlnfbxh scramdvsmw ewyzbrim st YCA
0 Commentaire