Le PMI IHS Markit en Allemagne a chuté à 49,5 en juillet 2019 contre 50,0 le mois précédent, plongeant en territoire de contraction pour la première fois depuis octobre 2018.
La construction commerciale a diminué pour la première fois depuis janvier, tandis que les travaux de génie civil ont diminué pour le quatrième mois.
La construction résidentielle, en revanche, a renoué avec la croissance en juillet, même si l'augmentation de l'activité n'a fait qu'inverser la légère baisse enregistrée en juin.
Le total des nouvelles commandes a chuté au rythme le plus rapide depuis septembre 2014 et les niveaux d'emploi et d'achat ont augmenté à des taux plus faibles.
Sur le front des prix, l'inflation du coût des intrants a été la plus faible depuis octobre 2016.
Pour l'avenir, la confiance des chefs d'entreprise est tombée à son plus bas niveau depuis novembre 2015, dans un contexte d'incertitude quant aux perspectives de l'activité commerciale et d'affaiblissement général du climat économique.
Les commandes des usines allemandes rebondissent plus que prévu
Les commandes industrielles allemandes ont augmenté de 2,5 % d'un mois sur l'autre en juin 2019, surpassant solidement les attentes du marché de 0,5 % et passant d'une baisse de 2 % révisée à la baisse le mois précédent.
Il s'agit de la plus forte augmentation mensuelle des commandes des usines depuis août 2017, date à laquelle l'indice a affiché une hausse de 3,5 %, principalement grâce à une hausse de 5,0 % des commandes étrangères.
Les nouvelles commandes en provenance des pays tiers ont grimpé en flèche (8,6 %), tandis que celles de la zone euro ont diminué de 0,6 %.
Pendant ce temps, les commandes intérieures ont diminué de 1,0 %.
Par catégorie, la demande a augmenté tant pour le capital (3,7 %) que pour les biens intermédiaires (1,3 %), tandis que les commandes de biens de consommation ont diminué (-0,4 %).
Les dépenses des ménages japonais dépassent le consensus
Les dépenses des ménages japonais ont augmenté de 2,7 % par rapport à l'année précédente en juin 2019, après un gain de 4,0 % le mois précédent et une hausse de 1,4 % par rapport aux attentes du marché.
Le ralentissement de la croissance par rapport au mois précédent s'explique principalement par le logement, en baisse de 4,0 % après une hausse de 6,7 %, et l'éducation (-6,1 % contre 7,8 %).
De plus, les meubles et ustensiles ménagers ont perdu de la vapeur ( 6,1 % contre 12,8 %).
En revanche, les dépenses de soins médicaux ont rebondi de 8,8 % après une baisse de 0,8 %.
Sur une base mensuelle, les dépenses des ménages ont diminué de 2,8 % après une baisse de 5,5 % le mois précédent et par rapport au consensus du marché de 3,0 %.
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