La bourse de paris entame la semaine en forte baisse, l'intervention surprise de la banque centrale chinoise ne parvenant pas à apaiser la nervosité suscitée par la propagation du coronavirus dans le monde.
Après une tentative de sursaut initial, la bourse de paris s'enfonçait nettement dans le rouge lundi matin (-2,60%), les investisseurs se montrant inquiets alors que la pandémie de coronavirus continue à faire rage, notamment en Europe, continent le plus durement touché.
A 09H42, l'indice CAC 40 perdait 113,17 points à 4,238,32 points.
Vendredi, il avait lâché 4,23%.
Dans la foulée du repli de wall street vendredi, la bourse de Tokyo s'est repliée de 1,57%.
Ailleurs en Asie, l'indice composite de la bourse de Shanghai recule de 0,98% et l'indice Kospi à Séoul a abandonné 0,04%.
Les actions européennes commencent la semaine sur une note négative
Les actions européennes se sont négociées dans le rouge lundi matin, dans un contexte d'inquiétudes croissantes quant à l'impact de la pandémie de coronavirus, malgré les mesures de relance prises par les gouvernements et les banques centrales du monde entier, le nombre d'infections mondiales ayant dépassé 720 000.
Dans le même temps, le nombre de décès dus au Covid-19 en Italie a baissé pour la deuxième journée consécutive dimanche.
Le DAX 30 a chuté de 1 %, le FTSE 100 de 1,8 %, le FTSE MIB de 2,1 % et l'IBEX 35 de 2,2 % vers 7h30 (heure GMT).
Au niveau européen, le Stoxx 600 de la chimie signe la seule hausse parmi les 19 indices sectoriels, tandis que celui des banques accuse la plus forte baisse (-3,3%).
BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et Natixis cèdent ainsi 9%, 8%, 4% et 6% respectivement.
Le secteur de l’aéronautique reste également sous pression en anticipation de reports ou d’annulation de commandes des compagnies ariennes envisagent de réduire, voire d’annuler, certaines commandes face à la quasi-paralysie de leur trafic.
Airbus cède ainsi 9% et safran 8%.
La Chine réduit ses pertes mais finit par baisser avec l'intervention de la banque centrale chinoise
Le Shanghai Composite a perdu 25 points ou 0,9 % pour clôturer à 2 747 lundi, effaçant une partie de ses pertes, après que la banque populaire de chine ait inopinément abaissé son taux d'intérêt de prise en pension à 7 jours de 20 points de base à 2,2 %, la plus forte baisse en près de 5 ans, et ait injecté 50 milliards de CNY (7 milliards de dollars) sur les marchés monétaires par le biais de prises en pension à 7 jours, la première injection de liquidités en 29 jours via l'outil de liquidité.
Le président Xi Jinping a déclaré que le gouvernement adaptera les politiques de soutien aux PME dans le cadre des efforts visant à les protéger contre l'impact de la COVID-19.
Le président a également déclaré que les entreprises chinoises devraient reprendre activement leurs activités et leur production même si les efforts pour contrôler le virus se poursuivent.
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