Les actions européennes ont clôturé sans changement vendredi, mettant fin à une série impressionnante de neuf séances consécutives de hausse.

Les investisseurs ont pris le temps d'évaluer les dernières évolutions des entreprises et les risques potentiels liés aux barrières commerciales avec les États-Unis sous la présidence de Donald Trump.
Les marchés européens stagnent après une série de hausses, alors que les investisseurs évaluent les risques commerciaux avec les États-Unis
À Paris, le CAC 40 a terminé la séance sur un gain de 0,44%, atteignant 7927 points.
Ce résultat marque une neuvième séance consécutive de hausse et un gain hebdomadaire de 2,8%.
Ce matin, l'indice avait même flirté avec le seuil des 8000 points, enregistrant une hausse de 1% avant de perdre une partie de ses gains en seconde partie de séance.
Les valeurs du luxe ont particulièrement brillé, avec Pernod Ricard affichant la meilleure performance du jour, en hausse de 4,5%.
D'autres géants du secteur, tels que Kering (+4,5%), L'Oréal (+1,1%), LVMH (+1,9%) et Hermès (+0,9%), ont également contribué à la dynamique positive du marché.
Cette tendance a été renforcée par les résultats solides de Burberry, qui a annoncé de fortes ventes au quatrième trimestre, permettant à LVMH et à d'autres acteurs du luxe de bénéficier d'une hausse significative de leurs actions.
Sur le plan européen, le STOXX 50 a clôturé à 5 223 points, son plus haut niveau depuis l'an 2000, tandis que le STOXX 600 a légèrement reculé, perdant moins d'un demi-point pour terminer à 530, restant proche de son record.
Du côté des valeurs, les entreprises du luxe ont été les plus en vue, soutenues par les performances de Burberry, qui a enregistré une baisse de ventes moins marquée que prévu grâce à une forte demande aux États-Unis, notamment après la réouverture d'un magasin à New York.
Parallèlement, la rhétorique plus conciliatrice de Trump concernant les tarifs douaniers a permis aux actions des constructeurs automobiles de rebondir, avec des hausses comprises entre 1% et 2% pour des entreprises comme BMW, Mercedes-Benz, Volkswagen et Stellantis.
En dehors de la zone euro, Novo Nordisk a connu une forte hausse de 7% après la publication de résultats prometteurs pour l'un de ses médicaments amaigrissants.
En revanche, ASML a terminé la semaine sur une note négative, enregistrant une baisse de 2%.
Sur le front des données économiques, les nouveaux chiffres PMI ont indiqué une légère reprise de l'activité économique en Europe.
En France, l'indice PMI HOCB a montré une légère hausse, passant de 47,5 en décembre à 48,3 en janvier, bien que l'activité reste en deçà du seuil de 50, indiquant une stagnation persistante.
Une ambiance plus morose à Wall Street
De l'autre côté de l'Atlantique, l'ambiance était plus morose, avec le S&P 500, le Dow Jones et le Nasdaq évoluant juste sous leur point d'équilibre, affichant une baisse d'environ 0,1%.
Wall Street a été impactée par des données économiques décevantes, notamment un ralentissement marqué de la croissance dans le secteur privé en janvier, selon S&P Global.
L'indice PMI composite a chuté à 52,4 en estimation 'flash', contre 55,4 en décembre.
La confiance des consommateurs américains a également reculé, atteignant 71,1 en version finale, contre 74 en décembre.
Cette baisse, la première en six mois, est attribuée à une détérioration de la propension des ménages à acheter des biens durables et à des craintes concernant une éventuelle remontée du chômage.
Les anticipations d'inflation à un an ont également augmenté, passant de 2,8% à 3,3%, dépassant l'intervalle de 2,3% à 3% observé au cours des deux années précédant la pandémie.
En revanche, les ventes de maisons existantes aux États-Unis ont augmenté de 2,2% en décembre, atteignant un taux annuel désaisonnalisé de 4,24 millions, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR).
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