Les principaux marchés européens ont ouvert en repli vendredi dans la foulée des bourses asiatiques, les traders craignant un regain de discorde entre le géant asiatique et les etats-unis à propos de hong kong, où de nouvelles manifestations se profilent.
La bourse de Hong Kong a plongé vendredi de plus de 4% lors de la première séance après que la Chine a annoncé son projet d'introduire une loi sur la 'sécurité nationale' dans le territoire semi-autonome, faisant craindre de nouvelles tensions.
Au lendemain d'un recul de plus de 1,1% à 4445,4 points, la bourse de paris recule en début de séance avec une nouvelle baisse de l'ordre de 1,4% vers 4383 points.
Sur le front des valeurs, le groupe parapétrolier TechnipFMC annonce des accords pour des facilités de crédit de 600 millions de livres sterling et de 500 millions d'euros, comme sources supplémentaires de liquidités.
La morosité ambiante pesait également sur les banques, BNP Paribas baissait de 1,71% à 27,80 euros, Société Générale de 2% à 12,16 euros et Crédit Agricole de 2,04% à 6,71 euros.
Les matières premières étaient aussi affaiblies, à l'instar d'eramet (-4,87% à 27,55 euros) ou ArcelorMittal (-3,18% à 8,08 euros).
À Francfort, le Dax cède 1,47% et à Londres, le FTSE abandonne 1,73%, vers 10h10 (Heure de Paris).
L'indice eurostoxx 50 de la zone euro recule de 1,41%, le FTSEurofirst 300 de 1,45% et le Stoxx 600 de 1,45%.
wall street a clôturé dans le rouge, mais la comparaison avec l'Europe s'arrête là car les indices US ont longtemps entretenu l'espoir d'une poursuite du rally haussier survenu lundi.
Regain de tension en vue entre la Chine et les Etats-Unis
Le géant asiatique a dévoilé jeudi un projet de loi de sécurité nationale relatif à hong kong suite aux grandes manifestations de l'an dernier contre l'exécutif local et le pouvoir central à pékin, ce qui pourrait raviver la fluctuation de contestation dans le territoire et accroître les tensions avec washington.
Des militants de hong kong ont appelé à manifester vendredi contre ce programme de loi qui soulève des inquiétudes sur les libertés et le statut de centre financier mondial de la ville semi-autonome.
Le président des etats-unis a indiqué que les etats-unis réagiraient "avec force" si pékin allait jusqu'au bout.
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