L'indice nikkei de la bourse de Tokyo a terminé sur une note positive mardi, profitant de l'évolution des titres liés à la consommation et à l'immobilier.
Les investisseurs ayant délaissé les valeurs technologiques au profit des sociétés de biens de consommation qui devraient bénéficier d'une reprise économique après la pandémie.
Sur le front des statistiques, la croissance du PIB du Japon au quatrième trimestre a été révisée à la baisse à 2,8 % par rapport au chiffre préliminaire de 3 % de croissance.
Les dépenses des ménages japonais ont chuté de 6,1 % en janvier.
Les salaires au Japon ont baissé de 0,8% en janvier (attendu -1,7% en glissement annuel).
A la clôture, le nikkei 225 a progressé de 284 points ou 0,99% à 29027,94 mardi, après une baisses de 0,41% lors de la session précédente
En Chine, le Shanghai Composite a perdu 62,12 points ou 1,82% à 3359,29 mardi, en baisse pour la 4ème séance consécutive et se négocie à son plus bas niveau depuis 11 semaines.
L'envolée des rendements obligataires aux Etats-Unis et la valorisation élevée du marché boursier Chinois pèsent encore sur le moral des investisseurs.
Les rendements des emprunts d'état Japonais à 10 ans sont restés proches des sommets atteints depuis plus de deux ans, atteignant 0,128 %, tandis que le taux américain à 10 ans baisse légèrement.
Selon la presse locale, des fonds contrôlés par Pékin sont intervenus sur le marché, mais pas suffisamment pour empêcher la chute du marché actions.
Cette intervention est considérée comme le signe que les autorités jugent que le repli de la bourse est allé trop loin .
Les indices Européens font une pause après l'embellie de la veille et avant les prévisions économiques de l'OCDE
Les marchés Européens temporisent en ouverture après la stabilisation des rendements obligataires US.
Le net repli des valeurs technologiques enregistré à wall street en fin de séance incite par ailleurs à la prudence.
Très regardé depuis le début du mois de février avec les anticipations d'inflation, le rendement du bon du Trésor à 10 ans est reparti à la baisse ce matin (-3,6 points de base à 1,562%), ce qui est un facteur favorable aux actions.
Quelques minutes après les premiers échanges, la bourse de paris était stable à -0,05% soit 5899 points et le DAX 30 de Francfort était en baisse de 0,4 % par rapport à son plus haut niveau historique atteint lundi.
Sur le front des entreprises, Suez gagne 1,5%.
Le président du conseil d'administration Philippe Varin a ouvert la voie à de possibles discussions avec Veolia.
alstom gagne 0,8%, le groupe a annoncé avoir remporté un contrat d'environ 760 millions d'euros pour la fourniture de trains régionaux au Land de Basse Saxe, en Allemagne.
A l'inverse, carmat chute de près de 11%, le groupe a indiqué avoir levé 55,7 millions d'euros via une augmentation de capital réalisée avec suppression du droit préférentiel de souscription.
Du côté des statistiques, les investisseurs prendront connaissance de l'évolution du marché du travail et de la troisième estimation du PIB en Zone Euro.
Le marché surveillera également en fin de matinée les prévisions économiques de l'OCDE.
La séance de la veille à wall street
les indices américains ont terminé la journée d'hier de manière mitigée.
Le Dow Jones a progressé de 0,97%, le S&P 500 a baissé de 0,54%.
L'indice nasdaq composite a même chuté de 2,41%, les actions liées à la technologie étant les plus touchées par l'inquiétude inflationnistes.
Hier, la présidente de la Chambre des représentants, Mme Pelosi, a déclaré que la Chambre pourrait voter le projet de loi COVID-19, d'un montant de 1 900 milliards de dollars demain au lieu d'aujourd'hui.
Janet Yellen a déclaré qu'il existe des outils pour lutter contre la croissance des prix au cas o๠la reprise s'avérerait inflationniste.
Elle a également précisé que le marché du travail pourrait retrouver l'année prochaine les niveaux d'avant la crise sanitaire.
Goldman Sachs a fait passer de 1,5 à 1,9 % les prévisions de rendement du bon du Trésor US à 10 ans pour la fin de l'année 2021.
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