Les marchés actions européens devraient ouvrir en hausse lors de la dernière séance de la semaine. Hier, la Fed a réduit son taux directeur d'un quart de point, le portant à une fourchette de 4,50% à 4,75%, après une baisse de demi-point en septembre, la première depuis mars 2020.
L'agenda macroéconomique du jour est calme, avec la publication de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour novembre.
Hausse en vue en Europe après la Fed
Les principales Bourses européennes sont attendues en hausse vendredi, soutenues par l'enthousiasme des investisseurs suite à l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et à la baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine.
Les marchés américains atteignent des niveaux records depuis la victoire de Trump, qui a promis des baisses d'impôts et une dérégulation économique, des mesures favorables aux entreprises.
La Fed a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base et a signalé la poursuite de son cycle d'assouplissement monétaire, ce qui soutient les actifs risqués.
Les rendements du Trésor américain ont atteint de nouveaux plus bas, maintenant le dollar sous pression après une forte baisse.
Pour la dernière séance de la semaine, sans nouveaux catalyseurs majeurs, l'euphorie boursière devrait se poursuivre.
Selon les premières indications, le CAC 40, le Dax, l'indice EuroStoxx 50 et le FTSE 100 devraient ouvrir en hausse de 0,20%, tandis que le Stoxx 600 devrait gagner 0,15%.
Du côté des valeurs, Euronext a annoncé pour le troisième trimestre un bénéfice net ajusté de 180,8 millions d'euros, en hausse de 23,4% par rapport à l'année précédente, dépassant les attentes de 156 millions d'euros.
L'Ebitda ajusté s'est élevé à 245,8 millions d'euros, avec une marge d'exploitation ajustée de 62%.
Le chiffre d'affaires a connu une augmentation de 10%, atteignant 396,3 millions d'euros, bien au-dessus des prévisions de 245 millions d'euros.
Bonduelle a enregistré pour le premier trimestre de l'exercice 2024-2025 un chiffre d'affaires de 567,2 millions d'euros, affichant une quasi-stabilité avec une légère baisse de 0,4% en données comparables.
Cependant, les activités à marques ont connu une croissance de 2,2% en données comparables.
Lacroix a rapporté pour le troisième trimestre 2024 un chiffre d'affaires consolidé de 143,9 millions d'euros, en baisse par rapport à 172,5 millions d'euros l'année précédente.
En excluant le segment City-Mobilité, le repli de l'activité est de 9,5% à périmètre constant.
JCDecaux a vu son chiffre d'affaires progresser de 11,1% en organique au troisième trimestre 2024, atteignant 948,2 millions d'euros, soutenu par une forte croissance dans le digital et l'impact positif des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
Enfin, Aperam, prévoit une augmentation de son excédent brut d'exploitation ajusté au quatrième trimestre, après avoir légèrement dépassé les attentes au trimestre précédent.
En revanche, le groupe de luxe suisse Richemont a annoncé une baisse de son bénéfice au premier semestre, en raison d'un ralentissement de la demande en Chine affectant sa division horlogère.
Dans les chiffres macroéconomiques, en France, la balance commerciale de septembre sera publiée à 8h45.
Aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour novembre sera dévoilé à 16h00.
La séance de la veille à Wall street
Les marchés boursiers américains ont enregistré une progression notable jeudi, profitant d'un rallye qui a suivi l'élection présidentielle, ainsi que d'une décision largement anticipée de la Réserve fédérale (Fed) de réduire ses taux d'intérêt de 25 points de base.
Cette baisse des taux, qui vise à stimuler l'économie, a été accueillie avec enthousiasme par les investisseurs, propulsant le S&P 500 à une hausse de 0,7 % et le Nasdaq à une augmentation de 1,5 %.
Ces deux indices ont ainsi atteint de nouveaux sommets, témoignant d'une confiance renouvelée sur les marchés.
La Fed a souligné que les conditions du marché du travail s'assouplissaient, tout en notant une diminution de l'inflation, bien que celle-ci demeure « quelque peu élevée ».
Cette situation a justifié la décision de la banque centrale d'assouplir les conditions financières, une mesure qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la croissance économique à court terme.
Les valeurs technologiques, en particulier, ont été les grandes gagnantes de cette journée, avec des entreprises comme TSMC et Meta enregistrant des hausses respectives de 4,8 % et 3,4 %.
D'autres géants de la technologie, tels que Nvidia et Apple, ont également vu leurs actions grimper de 2 %, tandis qu'Alphabet a progressé de 2,1 %.
Cependant, tous les secteurs n'ont pas bénéficié de cette dynamique positive.
Les banques et les valeurs des services financiers ont rencontré des difficultés, ce qui a pesé sur le Dow Jones, le faisant clôturer légèrement en dessous de la ligne de démarcation.
Des institutions majeures comme JPMorgan, American Express et Goldman Sachs ont subi des baisses significatives, allant de 2 % à 4,8 %.
Cette situation soulève des questions sur la santé du secteur financier, surtout dans un contexte où les taux d'intérêt sont en baisse.
Les investisseurs demeurent également attentifs aux implications des politiques économiques qui pourraient découler du prochain mandat de Donald Trump.
Les discussions autour d'une augmentation des déficits budgétaires et d'une réduction de la réglementation suscitent des préoccupations quant à leur impact potentiel sur l'économie à long terme.
Alors que les marchés continuent de naviguer dans un environnement incertain, la réaction des investisseurs face à ces développements sera cruciale pour déterminer la direction future des actions américaines.
0 Commentaire