À Tokyo, les indices boursiers japonais restent stables alors que les investisseurs adoptent une approche prudente en attendant les chiffres sur l'emploi aux États-Unis.
Le Nikkei fait du surplace à 32 131 points après deux séances de forte baisse, tandis que le Topix enregistre une légère hausse d'environ 0,20% à 2 273 points.
Nintendo subit une baisse de 0,20% malgré un bénéfice d'exploitation en hausse de 82% au premier trimestre par rapport à l'année précédente.
En Chine, le sentiment de marché s'améliore, car les investisseurs parient désormais sur des mesures supplémentaires de soutien à l'économie suite à une conférence de presse de la banque centrale locale.
Le SSE Composite de Shanghai progresse d'environ 0,40%, le CSI 300 de 0,60% et l'indice hongkongais Hang Seng de 0,95%.
Les Bourses européennes attendues en légère hausse à l'ouverture, à suivre Crédit Agricole
En Europe, les principales bourses s'annoncent en légère hausse à l'ouverture vendredi, dans un contexte de prudence après des résultats et des indicateurs américains mitigés jeudi, et en prévision de la publication de nouvelles données sur l'emploi aux États-Unis.
Les indices européens intègrent les résultats publiés des deux côtés de l'Atlantique hier, qui continuent de donner une image contradictoire de l'activité économique : bien que les résultats d'Amazon aient dépassé les attentes, Apple a annoncé s'attendre à une baisse de son chiffre d'affaires cette année.
Cette semaine, les marchés boursiers ont été affectés par une soudaine nervosité sur le marché obligataire, entraînant une augmentation des rendements qui rend les actions moins attrayantes, en particulier dans le secteur technologique.
Concernant les contrats à terme, les opérateurs prévoient une progression de 0,40% pour l'indice vedette de la bourse de Paris à l'ouverture.
Les futures sur le FTSE à Londres annoncent une hausse de 0,20%, tandis que le DAX à Francfort et l'Euro Stoxx 50 devraient progresser respectivement de 0,30% et 0,40%.
Sur le front des entreprises, Crédit Agricole a annoncé des résultats trimestriels en hausse ce matin, soutenus par son modèle de banque universelle qui lui a permis d'absorber les impacts d'un environnement jugé moins favorable.
La banque a enregistré une croissance de 24,7% de son bénéfice net au deuxième trimestre, atteignant 2,04 milliards d'euros, dépassant les attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur 1,4 milliard.
BNP Paribas a également annoncé le lancement de la deuxième tranche de 2,5 milliards d'euros de son programme de rachat d'actions le 7 août, prévue pour se terminer au plus tard le 8 décembre.
Quant à Sanofi, la société a indiqué que l'utilisation de son médicament Beyfortus, développé en partenariat avec AstraZeneca, a été recommandée aux États-Unis pour la prévention systématique des infections des voies respiratoires inférieures causées par le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les nouveau-nés et les nourrissons.
Airbus, de son côté, a annoncé la livraison de 65 avions à 36 clients en juillet et a reçu 60 nouvelles commandes brutes au cours du même mois.
Au total, l'entreprise a livré 381 avions à 76 clients au cours des sept premiers mois de l'année.
Dans l'activité économique, les investisseurs suivront attentivement le rapport officiel mensuel sur l'emploi publié à 14h30 (Heure de France) par le département du travail, un indicateur jugé plus fiable que les données d'ADP, qui guide la Réserve fédérale dans sa lecture des conditions économiques américaines.
Des chiffres surprenants à la hausse seraient mal accueillis par les marchés, car ils augmenteraient le risque d'une nouvelle hausse des taux par la Fed pour freiner la dynamique de l'emploi et contrôler l'évolution des prix et des salaires.
Par ailleurs, l'indicateur ISM suggère que l'activité manufacturière est en récession aux États-Unis, tandis que les services ralentissent, une analyse qui contredit les chiffres ADP de l'emploi privé publiés plus tôt dans la semaine et qui indiquent une forte résistance sur le marché du travail américain.
La séance de la veille à Wall street, à suivre Apple
Hier soir, Wall Street a enregistré une légère baisse, freinée par la hausse des rendements obligataires et des prévisions décevantes de certaines entreprises.
Cependant, la hausse d'environ 9% d'Amazon après la clôture du marché a soutenu les contrats à terme sur le Nasdaq 100.
Le géant du e-commerce a publié des résultats supérieurs aux attentes, tant dans sa division e-commerce que dans le cloud.
En revanche, Apple a enregistré une baisse de 2%.
Le fabricant de l'iPhone a enregistré sa troisième baisse consécutive de chiffre d'affaires trimestriel et prévoit des performances similaires pour le trimestre en cours.
Néanmoins, la marque à la pomme a dépassé les attentes relativement faibles grâce à une croissance de 8% de ses activités de services.
À la clôture, le Dow Jones a reculé de 0,19% à 35 215,89 points tandis que le Nasdaq a fléchi de 0,10% à 13 959,72 points.
Concernant les actions, Qualcomm a subi une chute de 8,18% à 118,70 dollars après avoir annoncé un bénéfice net ajusté en baisse de 37% par rapport à l'année précédente, atteignant un peu plus de 2,1 milliards de dollars, soit un bénéfice par action de 1,87 dollar, dépassant les attentes du marché pour son troisième trimestre fiscal.
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