Vendredi, le marché boursier de Tokyo a clôturé en recul, affecté par le déclin des actions dans le secteur des semi-conducteurs et suivant la tendance négative de Wall Street.
L'indice Nikkei a subi une chute de 1,96%, s'établissant à 38 992 points, tandis que l'indice plus généraliste, le Topix, a reculé de 1,07% pour finir à 2 702 points.
Les marchés européens attendus en fort recul avant le rapport sur l'emploi US
Dans un contexte où les marchés boursiers européens anticipent une ouverture à la baisse pour cette ultime session de la semaine, les investisseurs restent vigilants.
Cette prudence fait suite à une fermeture en baisse notable de Wall Street, conséquence de la divulgation de plusieurs indicateurs économiques défavorables.
Ce vendredi, tous les yeux sont rivés sur le rapport crucial concernant l'emploi aux États-Unis, dans un climat où les tensions géopolitiques renforcent la frilosité des investisseurs.
Par ailleurs, les chiffres des ventes au détail dans la zone euro sont également attendus avec impatience.
Du côté des entreprises, l'annonce par Wendel de la vente de 9% des parts de Bureau Veritas pour un montant de 1,1 milliard d'euros a retenu l'attention.
Parallèlement, le CAC 40 se prépare à une ouverture en net repli, sous l'effet des déclarations hawkish de certains membres de la Réserve fédérale américaine et des tensions croissantes au Moyen-Orient, impactant négativement les prix du pétrole.
Selon les contrats à terme, le CAC 40 pourrait voir son niveau baisser d'environ 1,3%, s'alignant ainsi sur la tendance observée en Asie et à Wall Street.
Cette situation s'explique principalement par deux facteurs.
Premièrement, l'escalade du conflit au Moyen-Orient menace l'approvisionnement en pétrole, avec le cours du Brent ayant grimpé de 1,45% la veille, dépassant les 90 dollars le baril -un seuil inédit depuis octobre.
Une telle augmentation, si elle persiste, pourrait peser lourdement sur l'inflation mondiale.
Deuxièmement, l'attitude prudente adoptée par des officiels de la Fed face à une économie américaine robuste, malgré des taux d'intérêt élevés, soulève des interrogations.
Notamment, Neel Kashkari de la Fed de Minneapolis a suggéré que des réductions de taux ne seraient pas justifiées cette année si l'inflation continue de stagner.
Dans l'actualité des entreprises, Wendel a fait les gros titres après avoir vendu environ 9% du capital de Bureau Veritas, soit 40,5 millions d'actions, pour un montant avoisinant les 1,1 milliard d'euros.
Concernant les marchés pétroliers, l'augmentation des prix pourrait influencer la valorisation de TotalEnergies dès l'ouverture, l'action étant déjà à des niveaux record.
Les révisions à la baisse des prévisions pour Kering par HSBC et Morgan Stanley, passant respectivement de 440 à 400 euros et de 435 à 405 euros, seront aussi au centre des attentions.
Sur le front des données macroéconomiques, une légère hausse de 0,2% des commandes industrielles en Allemagne en février a été enregistrée, bien en deçà des attentes.
La production industrielle française de février et les ventes au détail de la zone euro pour le même mois seront révélées, ajoutant à la tension avant la publication du rapport sur l'emploi aux États-Unis à 14h30.
La séance de la veille à Wall street
Hier, les marchés américains ont clôturé dans le rouge, la tension entre Israël et le Hamas ayant provoqué une escalade des prix du pétrole.
Le Dow Jones et le Nasdaq ont respectivement perdu 1,35% et 1,40%.
Enfin, Levi Strauss a vu son action monter après avoir revu à la hausse ses prévisions de bénéfice annuel, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis se sont avérées plus élevées que prévu, suscitant une attention particulière sur le rapport sur l'emploi à venir.
0 Commentaire