Les marchés actions européens devraient ouvrir en hausse pour débuter la semaine. Vendredi, Wall Street a enregistré un rebond malgré une altercation entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.

Les États-Unis s'apprêtent à imposer des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine à partir de mardi, bien que l'Europe ne soit pas concernée pour le moment.
Sur le plan économique, les indicateurs PMI définitifs pour février seront publiés ce lundi, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) tiendra une réunion jeudi.
Les Bourses européennes attendues en hausse à l'ouverture
Les principales Bourses européennes devraient ouvrir dans le vert ce lundi, avec des prévisions de progression de 0,30% pour le CAC 40 à Paris, 0,60% pour le FTSE à Londres et le Dax à Francfort, ainsi qu'une hausse de 0,4% pour l'indice Stoxx 600.
Cette tendance positive intervient alors que les États-Unis s'apprêtent à imposer des droits de douane sur les importations en provenance du Mexique, du Canada et de la Chine à partir de mardi, suscitant des inquiétudes sur les relations commerciales internationales.
Dans le secteur des entreprises, Claranova a annoncé qu'elle était entrée en discussions exclusives avec le fonds Atlantic Park de General Atlantic Credit et l'équipe de direction de PlanetArt pour une vente potentielle de sa division PlanetArt.
Cette transaction pourrait valoriser la division à environ 160 millions de dollars sur une base sans trésorerie et sans dette, ou environ 180 millions de dollars en valeur des capitaux propres, incluant la trésorerie excédentaire et les prêts interentreprises, sous réserve d'ajustements finaux.
Miliboo, la marque digitale d'ameublement, a publié des résultats décevants pour le premier semestre, affichant un résultat net de 0,1 million d'euros, en forte baisse par rapport à 1,2 million d'euros l'année précédente.
L'Ebitda est resté à l'équilibre, contre 1,6 million d'euros au premier semestre de l'exercice 2023-2024.
La société a également enregistré une chute de 12,7% de son chiffre d'affaires, qui s'élève à 19,1 millions d'euros.
La baisse a été particulièrement marquée durant les quatre premiers mois de l'exercice, bien que les mois de septembre et octobre aient montré des signes de stabilisation.
Schneider Electric a annoncé la finalisation de l'acquisition d'une participation majoritaire dans Motivair Corporation, une entreprise spécialisée dans le refroidissement liquide et les solutions avancées de gestion thermique pour les systèmes de calcul haute performance.
Selon les termes de la transaction, Schneider a acquis une participation initiale de 75% dans Motivair, avec l'intention d'acquérir les 25% restants d'ici 2028.
Thermador, société de distribution d'accessoires de chauffage, a connu une baisse de 23,3% de son résultat net, qui s'établit à 44,74 millions d'euros, tandis que son résultat opérationnel a reculé de 25,6% à 60,16 millions d'euros.
La société a également signalé une chute de 13,3% de son chiffre d'affaires, qui atteint 503,88 millions d'euros.
Thermador a exprimé sa surprise face à cette baisse, notant que le rebond escompté au second semestre ne s'est pas matérialisé, avec un repli moyen sur les volumes de 10,9% et sur les prix de 2,6%.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs attendent la publication de plusieurs indicateurs clés.
L'indice des directeurs d'achat manufacturier pour février sera dévoilé en France à 9h50, en Allemagne à 9h55 et dans la zone euro à 10h00.
Par ailleurs, les chiffres de l'inflation pour février seront également publiés à 10h00 dans la zone euro.
Aux États-Unis, l'indice des directeurs d'achat manufacturier pour février sera révélé à 15h45, suivi de l'indice ISM manufacturier et des dépenses de construction pour janvier à 16h00.
Ces données pourraient influencer les marchés et les décisions des investisseurs dans les jours à venir.
Cette semaine, l'agenda économique en Europe s'annonce chargé avec la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) prévue jeudi, où un assouplissement d'un quart de point est anticipé.
Les investisseurs attendent surtout les commentaires de la présidente Christine Lagarde, alors que cette baisse serait la sixième consécutive, limitant les possibilités de nouvelles réductions.
Par ailleurs, les relations commerciales sont sous surveillance, notamment avec l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires de 10 % sur les produits chinois.
Enfin, bien que le conflit entre Trump et le président ukrainien Zelensky ait fait des vagues, les marchés semblent plus préoccupés par les espoirs d'un plan de paix franco-britannique discuté à Londres.
La séane de la veille à Wall street
La Bourse de New York a clôturé en forte hausse vendredi, malgré une séance volatile marquée par des indicateurs économiques mitigés et une altercation verbale entre Donald Trump et Volodimir Zelensky à la Maison Blanche.
L'indice Dow Jones a progressé de 1,39% pour atteindre 43840 points, le S&P 500 a gagné 1,59% à 5954 points, et le Nasdaq Composite a augmenté de 1,63% à 18847 points.
L'affrontement entre les deux présidents a suscité des incertitudes chez les investisseurs concernant l'évolution de la guerre en Ukraine, tandis qu'un indicateur d'inflation a révélé une hausse persistante des prix aux États-Unis.
Bien que le S&P 500 ait initialement chuté, il a réussi à effacer ses pertes pour finir dans le vert.
Cependant, certaines valeurs ont souffert, comme l'action Dell, qui a reculé de 4,7% après l'annonce d'une prévision de baisse de son taux de marge brute pour l'exercice fiscal 2026.
En revanche, la hausse d'autres entreprises technologiques telles que Nvidia, Apple et Tesla a soutenu le S&P.
Sur le mois, le S&P 500 a enregistré une perte de 1,43%, le Nasdaq a chuté de 3,97% et le Dow Jones a reculé de 1,58%, marquant la plus forte contraction mensuelle du Nasdaq depuis avril 2024.
Par ailleurs, le département du Commerce a signalé une baisse de 0,2% des dépenses de consommation en janvier, la première diminution en près de deux ans, tandis que le déficit commercial pour les biens s'est creusé, les entreprises augmentant leurs achats de produits importés avant l'instauration de nouveaux droits de douane par l'administration Trump.
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