Jeudi, la Bourse de Tokyo a enregistré une forte progression, atteignant son plus haut niveau de clôture depuis février 1990.
Cette hausse a été impulsée par les valeurs technologiques, suivant ainsi la tendance de Wall Street.
À la clôture, l'indice Nikkei a augmenté de 2,06% pour atteindre 36863 points.
De son côté, le Topix, un indice plus large, a enregistré une hausse de 0,5%, s'élevant à 2562 points.
Cependant, les marchés chinois ont connu une situation mitigée, influencée par la nomination d'un nouveau dirigeant à la tête du régulateur boursier local et les dernières données sur l'inflation.
Cette séance marque également la clôture avant le Nouvel An Lunaire, entraînant la fermeture des marchés chinois.
Ainsi, le SSE Composite de Shanghai a enregistré une augmentation de 1,3%, tandis que le CSI 300 a connu un déclin de 1,40%.
Quant à l'indice hongkongais Hang Seng, il a reculé de 1,10%.
Par ailleurs, l'économie chinoise montre des signes de ralentissement, avec une inflation en baisse de 0,8% en janvier par rapport à l'année précédente, marquant sa plus forte chute depuis 2009.
Néanmoins, les investisseurs sont encouragés par un ensemble de mesures récentes destinées à soutenir les marchés.
Légère hausse attendue des marchés en Europe, les résultats de membres du CAC 40 en vedette
En Europe, les principales Bourses sont attendues avec des orientations divergentes à l'ouverture, alors que les rapports de résultats se multiplient et que les marchés réagissent aux derniers commentaires de la Réserve fédérale et aux efforts de la Chine pour soutenir son économie fragile.
L'ouverture des marchés européens devrait être animée par un flux continu de résultats jeudi.
Les contrats à terme suggèrent une ouverture en hausse de 0,15% pour le CAC 40 à Paris, tandis que le FTSE à Londres affiche une certaine hésitation, avec une progression attendue de 0,30% pour le Dax à Francfort et de 0,35% pour l'EuroStoxx 50.
En ce qui concerne les performances des entreprises, la Société Générale a annoncé une baisse importante de son résultat net trimestriel, bien que celui-ci dépasse les attentes des analystes, principalement grâce à la reprise de son activité de banque de détail en France.
Publicis prévoit une croissance organique de son revenu net comprise entre 4% et 5% cette année, après avoir enregistré une performance de 5,7% au cours des trois derniers mois de 2023.
Crédit Agricole SA a dégagé des résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes, grâce à la performance de ses activités de banque de détail et de banque d'affaires, compensant la baisse des revenus de son activité assurance.
Vinci prévoit une hausse de son chiffre d'affaires moins importante cette année par rapport à 2023, après avoir enregistré une forte progression de ses résultats l'année précédente, soutenue par le redressement du trafic aérien et une légère augmentation du trafic autoroutier.
Unibail-Rodamco-Westfield a publié un résultat net récurrent en hausse de 5,2% à 1,41 milliard d'euros, dépassant ainsi ses propres objectifs.
En ce qui concerne l'actualité économique, les investisseurs sont dans l'attente des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis à 14h30.
Du côté des banques centrales, les marchés continuent de s'ajuster au discours plus prudent de la Réserve fédérale, suite aux remarques de quatre membres du conseil des gouverneurs de l'institution, qui ont souligné la nécessité d'une certitude accrue avant toute baisse des taux.
La séance de la veille à Wall Street
Hier à Wall Street, la Bourse de New York a clôturé en hausse, avec le S&P 500 battant à nouveau son record de clôture.
Cette performance optimiste a été alimentée par la solidité des résultats trimestriels, tandis que les investisseurs ont également surveillé de près les commentaires des responsables de la Réserve fédérale américaine concernant les taux d'intérêt.
À la clôture, l'indice Dow Jones a augmenté de 0,40% à 38677,36 points, tandis que le Nasdaq Composite a progressé de 0,95% à 15756,64 points.
Le S&P 500 a également enregistré une hausse de 0,82% à 4995,06 points.
Le rendement des obligations du Trésor à 10 ans est quant à lui resté stable à 4,11%.
Concernant les performances des entreprises, les investisseurs ont été préoccupés par le secteur bancaire, en particulier suite à l'annonce par la banque régionale New York Community Bancorp d'une perte inattendue et d'une réduction de son dividende la semaine dernière.
Bien que l'indice des banques régionales KBW ait initialement chuté de plus de 2% pendant la séance, il a ensuite réduit une partie de ses pertes pour terminer à -0,1%.
La volatilité a également touché New York Community Bancorp, dont les actions ont augmenté de 6,7% après avoir chuté de 13%.
Le nouveau directeur général de la banque s'est engagé à réduire l'exposition au secteur de l'immobilier commercial, actuellement en difficulté.
Snap a connu une chute de 34,6%, atteignant son plus bas niveau en deux mois, suite à la publication de résultats trimestriels décevants, dus à des difficultés à attirer les annonceurs publicitaires.
Enfin, les investisseurs ont également examiné de près les commentaires des responsables de la Fed, après que le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, a écarté une baisse des taux dès le mois de mars.
Alors que le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, a exprimé son anticipation de deux ou trois baisses de taux cette année, la gouverneure Adriana Kugler a souligné le besoin de plus de certitudes avant toute réduction des coûts d'emprunt.
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