Bourse : le cac 40 attendu en repli avant le pib us, neoen en vedette

À la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei recule de 1,28% à 38,064,28 points, après avoir atteint un plus bas mensuel au cours de la séance, influencé par la baisse de Wall Street.

De son côté, le Topix, plus large, perd 0,55% à 2,726,55 points.

Les valeurs technologiques japonaises telles qu'Advantest (-6,43%), SoftBank Group (-2,58%) et Tokyo Electron (-2,29%) enregistrent des baisses significatives.

L'indice MSCI regroupant les actions d'Asie et du Pacifique, hors Japon, diminue de 0,5%.

En Chine, le SSE Composite de Shanghai baisse de 0,25% et le CSI 300 chute de 0,30%, notamment en raison de la forte baisse du sous-indice immobilier.

Repli en vue du CAC 40, à suivre Neoen

Les principales Bourses européennes devraient ouvrir en baisse jeudi, les marchés actions continuant de souffrir des tensions sur le marché obligataire, dans un contexte d'incertitude concernant le rythme de baisse des taux par les grandes banques centrales.

Cette correction des marchés actions pourrait se poursuivre jusqu'à la publication des indicateurs mensuels d'inflation en zone euro et aux États-Unis vendredi, alors que les rendements obligataires longs de part et d'autre de l'Atlantique atteignent des sommets depuis environ un mois.

Bien qu'une baisse des coûts d'emprunt en zone euro semble acquise pour juin, l'incertitude persiste au-delà.

Aux États-Unis, l'espoir d'un assouplissement monétaire en septembre s'amenuise, certains économistes envisageant même l'absence d'assouplissement cette année par la Fed.

Selon les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien devrait baisser de 0,40% à l'ouverture.

Le Dax à Francfort et le FTSE 100 à Londres devraient chacun perdre 0,45%.

L'indice EuroStoxx 50 est également attendu en repli de 0,40%.

Dans l'actualité des sociétés cotées à Paris, Neoen a annoncé être en négociations exclusives avec Brookfield pour sa cession.

L'offre du géant canadien valorise l'entreprise à 6,1 milliards d'euros pour 100% des actions.

LDC a réalisé un résultat net de 304,4 millions d'euros sur l'exercice 2023-2024, en hausse par rapport aux 224,7 millions de l'année précédente.

Le résultat opérationnel courant a augmenté de 23,5% à 370,3 millions d'euros, avec une marge de 6%.

Le chiffre d'affaires a progressé de 6% à 6,2 milliards d'euros.

AB Science a indiqué que le CHMP de l'EMA tend vers un avis négatif pour l'autorisation conditionnelle du masitinib dans le traitement de la SLA.

Un avis formel sera rendu lors de la réunion du CHMP du 24 au 27 juin 2024.

Derichebourg a déclaré un résultat net de 32,3 millions d'euros pour le premier semestre 2023-2024, en baisse de 55,2%.

L'EBITDA courant a diminué de 20,8% à 142 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires a reculé de 4,9% à 1,733 milliards d'euros, affecté par la division Recyclage (-5,5%), malgré une hausse des Services aux Collectivités (+7,8%).

Dans les chiffres macroéconomiques, les indicateurs de la confiance des consommateurs et du sentiment économique en mai, ainsi que le taux de chômage en zone euro pour avril, seront publiés à 11 heures.

Les investisseurs, nerveux face à la hausse des rendements obligataires, devraient rester prudents et adopter une attitude attentiste jusqu'à la publication de la deuxième estimation du PIB américain du premier trimestre, ainsi que des inscriptions hebdomadaires au chômage, prévue à 14h30.

Cette nervosité des marchés est alimentée par les attentes d'une révision à la baisse de la croissance économique, initialement estimée à 1,6% pour les trois premiers mois de l'année.

Les économistes prévoient une légère diminution de ce chiffre, ce qui pourrait accentuer l'incertitude actuelle.

Cependant, l'orientation à court terme des marchés financiers sera surtout déterminée par la publication imminente des données d'inflation PCE, prévue pour demain.

Cet indicateur des prix, considéré comme le préféré de la Réserve fédérale, joue un rôle crucial dans les décisions de politique monétaire de la banque centrale américaine.

En effet, les données PCE fournissent des indications précieuses sur les pressions inflationnistes dans l'économie, influençant ainsi les attentes concernant les futures hausses ou baisses des taux d'intérêt.

La séance de la veille à Wall street

La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, affectée par une forte hausse des rendements obligataires, signalant des incertitudes sur les intentions de la banque centrale américaine.

Une confiance des consommateurs plus forte que prévue, un accueil mitigé des récentes émissions de bons du Trésor, et des commentaires rigoureux d'un membre de la Fed ont rendu les investisseurs prudents.

Les rendements des bons du Trésor américain ont significativement augmenté, ce qui a nui aux investissements en actions.

Les émissions de bons à deux, cinq et sept ans ont eu un accueil mitigé, les investisseurs étant incertains quant aux futures réductions de taux d'intérêt.

La publication du Livre Beige de la Fed n'a pas remonté le moral des traders, indiquant que les marges bénéficiaires des entreprises diminuent en raison de la résistance des consommateurs aux hausses de prix.

Le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, a indiqué que personne à la Fed n'excluait totalement une hausse des taux.

La performance des émissions de bons du Trésor a tendu les rendements, affectant les multiples des actions.

A la clôture, l'indice Dow Jones a chuté de 1,06% à 38441 points, le Nasdaq a baissé de 0,58% à 16920 points, et le S&P 500 a perdu 0,74% à 5266 points.

Côté valeurs, tous les secteurs du S&P ont terminé en baisse, particulièrement l'énergie et l'industrie.

Nvidia a augmenté de 0,81% après une hausse de presque 7% la veille.

En revanche, American Airlines a plongé de 13,64% suite à un abaissement de ses prévisions financières pour le deuxième trimestre, entraînant avec elle d'autres compagnies aériennes.

United Airlines a toutefois progressé de 2,35%.

Les compagnies de croisières comme Carnival et Royal Caribbean ont également chuté.

Chevron a perdu 1,35% après l'approbation du rachat de Hess pour 53 milliards de dollars, tandis que ConocoPhillips a baissé de 3,12% après l'annonce de l'acquisition de Marathon Oil, valorisée à 22,5 milliards de dollars.

Dans l'actualité économique, le Livre Beige de la Fed sur l'état de l'économie a été publié à 20 heures.