Les marchés actions européens sont attendus en légère baisse à l'ouverture de la dernière séance de la semaine.
Seule statistique du jour, les prix à la production en Allemagne sont ressortis supérieurs aux attentes en juin.
Hier, la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir ses taux d'intérêt inchangés n'a pas surpris les intervenants du marché.
Toutefois, ces derniers ont apprécié le ton moins préoccupé de la BCE concernant l'inflation, ce qui pourrait ouvrir la voie à une éventuelle baisse des taux en septembre.
La Bourse de Paris devrait débuter sans grand changement ce vendredi matin, avec des investisseurs désireux de terminer calmement une semaine agitée.
Les contrats futures sur l'indice CAC 40 pour livraison en juillet affichaient une légère hausse de 0,10% à 7593 points, laissant présager une ouverture tout juste positive.
Le marché parisien avait clôturé jeudi sur un gain modeste de 0,2%, atteignant 7586 points.
Cette hausse était principalement due à l'augmentation des actions de Publicis (+3%) après que le groupe de publicité a relevé ses objectifs annuels.
Cependant, la semaine a été marquée par une série de mauvaises nouvelles pour les investisseurs.
Plusieurs avertissements sur les bénéfices ('profits warnings') ont secoué le marché, et les géants du luxe ont connu une rechute significative.
La baisse des actions de ce secteur s'explique par le ralentissement de la croissance chinoise et l'incertitude politique persistante en France.
Malgré la légère reprise de jeudi, le CAC 40 affiche un repli de plus de 2% sur l'ensemble de la semaine.
Ce recul est principalement dû à la baisse des valeurs du luxe, affectées par le ralentissement de la croissance en Chine et l'incertitude politique en France.
La cote parisienne a également été alourdie par quelques avertissements sur les résultats, notamment ceux de Scor et Verallia.
Ces annonces pèsent sur le marché alors que la saison des publications trimestrielles ne fait que débuter.
Du côté des valeurs, Abeo enregistre un chiffre d'affaires de 56,6 millions d'euros pour le premier trimestre 2024/25, en baisse organique de 2,7%.
Les prises de commandes augmentent de 5,3% à 68,6 millions d'euros.
Roche Bobois annonce un chiffre d'affaires de 204,4 millions d'euros, en baisse de 7,8% au premier semestre 2024.
Malgré cela, un retour à la croissance est attendu au second semestre.
Ubisoft déclare des réservations nettes de 290 millions d'euros au premier trimestre, dépassant l'objectif de 275 millions.
Pour le deuxième trimestre, l'objectif est de 500 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires IFRS15 atteint 323,5 millions d'euros, en hausse de 12%.
Casino, confirme qu'une enquête préliminaire du Parquet National Financier sur des soupçons de manipulations de cours et de corruption privée pour 2018-2019 est en cours.
À ce stade, aucune mise en accusation pénale n'a été faite.
Du côté des indicateurs Économiques en Allemagne : L'indice des prix à la production a augmenté de 0,2% en juin, contre une prévision de 0,1%.
Sur un an, il a reculé de 1,6%, en ligne avec les attentes.
LA séance de la veille à Wall street
Hier, Wall Street a clôturé en territoire négatif, les marchés actions américains ayant été dominés par l'inquiétude lors de cette avant-dernière séance de la semaine.
L'indice de la volatilité a atteint son plus haut niveau depuis le mois de mai, reflétant les craintes accrues des investisseurs.
L'une des principales sources d'inquiétude a été l'augmentation des inscriptions hebdomadaires au chômage, qui ont dépassé les prévisions des analystes.
Cette hausse inattendue a ravivé les craintes concernant la santé du marché du travail et, plus largement, l'état de l'économie américaine.
Le Dow Jones, après avoir atteint un nouveau sommet la veille, a reculé de 1,29%, clôturant à 40 665 points.
De son côté, le Nasdaq a également terminé en baisse, perdant 0,70% pour s'établir à 17 871 points.
Ces baisses significatives marquent une rupture après une période de gains solides, rappelant aux investisseurs la volatilité inhérente aux marchés financiers.
Parmi les valeurs individuelles, Domino's Pizza a nettement reculé après avoir annoncé des ventes trimestrielles inférieures aux attentes du marché.
Cette contre-performance a pesé lourdement sur le titre, accentuant le sentiment négatif sur les marchés.
0 Commentaire