L'indice Nikkei a augmenté de 1,53% vendredi, atteignant 37723 points, tandis que le Topix a gagné 0,97% à 2642 points.
Cette hausse a été soutenue par les valeurs technologiques comme Tokyo Electron et les constructeurs automobiles Toyota Motor et Honda, qui ont bénéficié d'un affaiblissement du yen suite à la décision de la Banque du Japon.
En Chine, le SSE Composite de Shanghai a baissé de 0,20% et le CSI 300 a reculé de près de 0,30%, en réaction à la décision surprise de la banque centrale de maintenir ses taux inchangés.
Légère baisse en vue du CAC 40 après l'optimisme lié à la Fed
Les principales Bourses européennes s'orientent vers une ouverture en léger repli vendredi.
Les investisseurs adoptent une posture prudente malgré la hausse observée sur les marchés asiatiques, à l'exception de la Chine.
La Réserve fédérale américaine a opéré une forte baisse de ses taux directeurs, un mouvement qui met la pression sur la Banque centrale européenne en vue de sa réunion d'octobre.
Pendant ce temps, la Banque d'Angleterre a choisi de maintenir le statu quo, tandis que la Banque du Japon conserve son objectif de taux à court terme à 0,25%, tout en se réservant la possibilité de l'ajuster en fonction de l'évolution économique.
L'optimisme des marchés est soutenu par l'espoir d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine et par l'anticipation de futures baisses de taux par d'autres banques centrales.
Cependant, en l'absence de nouveaux catalyseurs, les investisseurs pourraient procéder à des prises de bénéfices, notamment dans les secteurs technologiques et cycliques qui ont récemment surperformé.
Les contrats à terme suggèrent un repli de 0,20% pour le CAC 40 parisien, de 0,30% pour le Dax à Francfort, et de 0,55% pour le FTSE 100 à Londres.
L'EuroStoxx 50 et le Stoxx 600 devraient quant à eux céder environ 0,40%.
Les opérateurs de marché seront attentifs aux chiffres des ventes au détail en Grande-Bretagne, principale statistique économique attendue ce jour.
Du côté des valeurs, Alten a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour l'année en cours, en raison du ralentissement économique en Europe qui entraîne des retards de projets.
Le groupe d'ingénierie et de conseil en technologies prévoit désormais une croissance organique des ventes entre 0,5% et 1% en 2024, contre 1,1% à 1,4% précédemment.
Adocia a annoncé une position de trésorerie de 10,3 millions d'euros au 30 juin 2024, contre 13 millions d'euros au 31 décembre 2023, suffisante pour financer ses activités jusqu'au troisième trimestre 2025.
La biotech a enregistré une perte nette de 8,9 millions d'euros au 30 juin 2024, comparable à celle de 2023 sur la même période, sans reconnaître de chiffre d'affaires sur le premier semestre 2024.
Publicis a annoncé l'acquisition de Mars United Commerce, une agence de marketing spécialisée dans l'optimisation de la présentation des produits en ligne et en magasin.
Bien que les détails financiers n'aient pas été divulgués, une source proche du dossier citée par le Wall Street Journal estime la valorisation de Mars à environ 600 millions de dollars.
Akwel a annoncé une baisse de sa rentabilité au premier semestre, avec un résultat opérationnel courant en retrait de 21,6 % à 24,4 millions d'euros, soit une marge opérationnelle courante de 4,6 %.
La société a invoqué des difficultés à répercuter les augmentations de coûts chez les clients et une tension élevée sur les coûts salariaux.
Société Générale a signé un accord avec Atlantic Financial Group pour céder toutes ses parts (57,93%) dans Société Générale Guinée.
Atlantic Financial Group reprendra toutes les activités, portefeuilles clients et collaborateurs de cette filiale.
La transaction devrait avoir un impact positif d'environ 2 points de base sur le ratio de CET1 du groupe, avec une finalisation prévue d'ici la fin du premier trimestre 2025.
Boiron a annoncé un recul de 4,8 % de son chiffre d'affaires au premier semestre.
En France, le chiffre d'affaires a diminué de 9,13 millions d'euros (-8,6 %), principalement en raison de la baisse des ventes de médicaments homéopathiques.
Les ventes des autres produits de santé ont augmenté de 1,9 million d'euros, portées par la gamme CBD by Boiron.
En Europe hors France, le chiffre d'affaires a diminué de 4,16 millions d'euros (-6,6 %).
Esker a dévoilé un résultat net de 9,3 millions d'euros, en hausse de 25 % au premier semestre.
Le résultat courant a atteint 13,3 millions d'euros, en croissance de 35 %, et le chiffre d'affaires a augmenté de 13 % à taux de change constants, à 99,2 millions d'euros.
En ce qui concerne les chiffres macroéconomiques, les prix à la production en Allemagne ont augmenté de 0,2% en août par rapport à juillet, alors qu'ils étaient attendus stables.
En France, les données sur le climat des affaires en septembre et les créations d'entreprises en août seront publiées à 8h45, tandis que la confiance des consommateurs en septembre sera annoncée à 16h00.
Du côté des banques centrales, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu ses taux d'intérêt ce vendredi et reste confiante dans une reprise modérée de l'économie.
La BoJ a décidé à l'unanimité de maintenir son objectif de taux à court terme à 0,25%.
La séance de la veille à Wall street
Wall Street a atteint des records jeudi, après une baisse significative des taux d'intérêt par la Réserve fédérale.
L'indice S&P 500 a bondi de 1,7%, dépassant son dernier record de juillet.
Le Dow Jones a augmenté de 522 points (1,3%), battant son propre record de lundi, et le Nasdaq Composite a mené le marché avec une hausse de 2,5%.
La hausse a été généralisée, avec Darden Restaurants (société mère d'Olive Garden et Ruth's Chris) en tête du S&P 500 avec un bond de 8,3%.
Nvidia a également progressé de 4%, soutenant le S&P 500.
La baisse des taux d'intérêt a atténué les critiques sur la valorisation des actions de la Big Tech.
Ces gains suivent la remontée des marchés européens et asiatiques après la baisse des taux d'intérêt par la Fed mercredi soir, la première en plus de quatre ans.
Cette décision vise à soutenir l'économie américaine et à lutter contre l'inflation.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué que la Fed se concentrera désormais sur le maintien de la solidité du marché de l'emploi et la sortie de la récession.
Les marchés ont initialement réagi avec indifférence à la baisse des taux, mais ont fini par baisser légèrement mercredi.
Les analystes ont souligné que Powell a rassuré le marché en qualifiant la baisse de « recalibrage » plutôt qu'une mesure urgente.
Deux rapports économiques publiés jeudi montrent une diminution des demandes d'allocations chômage et des licenciements faibles, renforçant l'espoir que la Fed puisse maintenir l'inflation à 2% sans récession.
Cependant, la pression reste forte sur la Fed, car le marché du travail ralentit sous le poids des taux d'intérêt élevés.
La baisse des taux d'intérêt aide les marchés financiers en facilitant l'emprunt pour les ménages et les entreprises et en stimulant les prix des investissements.
Wall Street craint que l'inflation soit plus difficile à maîtriser et que la baisse des taux puisse alimenter l'inflation.
L'élection présidentielle américaine à venir pourrait également entretenir l'incertitude sur les marchés.
Les anticipations de baisse des taux d'intérêt semblent plus élevées que lors des cycles précédents.
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