Les marchés boursiers européens s'apprêtaient à ouvrir en demi-teinte mardi, la prudence prévalant à l'approche de l'élection présidentielle américaine.
Les derniers sondages montrent que l'ancien président Donald Trump et la vice-présidente Kamala Harris restent enfermés dans une course serrée.
Les investisseurs attendent également la décision politique de la Réserve fédérale plus tard dans la semaine, où une réduction plus prudente des taux de 25 points de base est attendue.
Le CAC 40 est attendu près de l'équilibre, l'élection américaine en ligne de mire
La Bourse de Paris devrait ouvrir près de l'équilibre mardi, en attendant une élection présidentielle américaine incertaine.
Quelques minute avant l'ouverture, le contrat à terme sur le CAC 40 était stable.
Les contrats à terme de l'Euro Stoxx 50 et du Stoxx 600 sont restés stables en début de marché, reflétant le sentiment général de prudence.
Du côté des valeurs, Bouygues a publié des résultats pour les neuf premiers mois de 2024, dépassant légèrement les prévisions des analystes, avec un bénéfice net de 687 millions d'euros et un chiffre d'affaires en hausse de 2 % à 41,49 milliards d'euros.
Vicat prévoit une « croissance limitée » de son chiffre d'affaires cette année, après une croissance organique de 0,7 % au troisième trimestre.
Delfingen a enregistré un chiffre d'affaires de 324,8 millions d'euros, en baisse de 6,9 % par rapport à la même période en 2023.
À périmètre constant, en excluant les acquisitions de REIKU GmbH en Allemagne et AHN Chem Co.
Ltd en Corée, et en neutralisant l'effet des taux de change euro/dollar à fin septembre 2024, le chiffre d'affaires affiche une baisse de 7,8 %.
Atos a signé un accord pour céder son activité Worldgrid à Alten pour 270 millions d'euros.
Solutions 30 a enregistré un chiffre d'affaires de 742,8 millions d'euros sur neuf mois, en baisse de 3,5 %, avec une baisse de 10,1 % au troisième trimestre.
Oeneo a connu une légère croissance de 1,5 % au deuxième trimestre, avec un chiffre d'affaires de 153 millions d'euros pour le premier semestre.
Carrefour envisage des options pour améliorer sa valorisation boursière, y compris des cessions d'actifs.
Exclusive Network a vu son chiffre d'affaires brut augmenter de 9 % au troisième trimestre, atteignant 1,344 milliard d'euros, avec une croissance de 10 % sur neuf mois.
Enfin, Air France-KLM et Schneider Electric ont été dégradés par Morgan Stanley et Berenberg, respectivement.
Sur le plan macroéconomique, la journée est peu chargée, avec la publication des statistiques sur la production industrielle et la situation budgétaire de l'État en France à 8h45, et l'indice d'activité ISM dans les services aux États-Unis, prévu à 16 heures.
En Chine, l'indicateur PMI/Caixin montre une croissance d'activité rapide, la plus forte depuis juillet.
De plus, des informations indiquent que Pékin envisage de relever le plafond de la dette des gouvernements locaux et de transférer une partie de leur dette cachée dans les comptes officiels, ce qui pourrait alléger le fardeau financier des provinces.
Ces éléments contribuent à un sentiment positif, avec l'indice CSI 300 en hausse de plus de 2 %.
La séance de la veille à Wall street
La Bourse de New York a clôturé dans le rouge lundi, les investisseurs se préparant à traverser une zone de turbulences avant l'élection présidentielle américaine et la prochaine réunion de la Réserve fédérale.
La Fed ayant abaissé ses taux en septembre, deux baisses supplémentaires sont anticipées d'ici fin 2024, soit un demi-point de moins au total.
A la clôture, le Dow Jones a cédé 0,61%, le Nasdaq 0,33% et le S&P 500 0,28%, tandis que le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans a légèrement reculé à 4,29%.
Du côté des valeurs, Nvidia a progressé après son intégration au Dow Jones, remplaçant son concurrent Intel, qui a reculé.
Plusieurs entreprises nucléaires ont dégringolé, affectées par le refus du régulateur américain d'un projet de fourniture d'électricité à Amazon.
Le secteur de l'énergie a brillé, profitant de la hausse des cours du pétrole et du report de l'augmentation de production de l'OPEP+.
Tesla a été sanctionné après la baisse de ses ventes en Chine, tandis que son rival NIO a été récompensé pour de bons chiffres.
Les investisseurs attendent désormais la prochaine réunion de la Fed, prévue les 1er et 2 novembre.
0 Commentaire