Bourse : le cac 40 attendu stable avant la bce, à suivre publicis et pernod ricard

En Chine, les annonces de soutien au secteur immobilier en crise ont été mal accueillies. Le CSI 300 est resté stable malgré une chute de plus de 5% du secteur immobilier.

Le ministre du Logement, Ni Hong, a annoncé l'extension de la « liste blanche » pour les projets immobiliers et une augmentation des prêts bancaires à 4,000 milliards de yuans (517 milliards d'euros) d'ici la fin de l'année, visant à garantir l'achèvement des logements inachevés.

Tous les projets commerciaux seront également éligibles à cette liste.

Le CAC 40 attendu stable, les investisseurs dans l'expectative avant la BCE

Les Bourses européennes devraient ouvrir de manière dispersée, influencées par la publication de résultats d'entreprises, la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et des indicateurs économiques, notamment les ventes au détail aux États-Unis.

Les contrats à terme indiquent une stabilité pour le CAC 40, une légère hausse pour le FTSE, une direction incertaine pour le DAX, et une légère baisse pour l'EuroStoxx 50.

Du côté des résultats d'entreprises, deux entreprises du CAC 40 ont publié leurs résultats pour le troisième trimestre ce matin, en attendant les chiffres d'EssilorLuxottica après la clôture.

Aux États-Unis, les résultats de Netflix seront publiés après la fermeture de Wall Street.

Publicis a relevé son objectif de croissance organique pour 2024, visant désormais une progression de 5,5% de son revenu net, contre 5% précédemment, grâce à une croissance organique de 5,8% pour le trimestre, supérieure aux attentes.

En revanche, Pernod Ricard a enregistré une baisse de 8,5% de son chiffre d'affaires au premier trimestre de l'exercice 2024-2025, en grande partie à cause d'une chute de 26% en Chine.

Malgré cela, le groupe maintient ses prévisions de croissance des ventes entre 4% et 7% et prévoit un retour à la croissance organique.

En dehors du CAC 40, la foncière Gecina a annoncé une augmentation de 6,7% de ses loyers bruts sur un an pour les neuf premiers mois de l'année et anticipe un résultat récurrent net par action d'environ 6,40 euros pour 2024.

Les investisseurs se concentrent sur la réunion de la BCE, qui devrait aboutir à une nouvelle baisse de 25 points de base de son taux directeur, en réponse à des indicateurs économiques décevants et à une inflation en dessous des objectifs.

Christine Lagarde abordera des sujets clés, notamment les tensions au Moyen-Orient et l'inflation des services.

Les attentes incluent deux baisses de taux en 2024, en raison d'une divergence croissante entre les économies de la zone euro et des États-Unis.

Les ventes au détail américaines pour septembre, attendues à 14h30, devraient montrer une progression, tandis que l'indicateur "Philly Fed" pourrait indiquer une amélioration des conditions manufacturières.

La séance de la veille à Wall street

La Bourse de New York a clôturé en hausse mercredi, soutenue par des achats à bon compte et un regain d'intérêt pour le secteur de l'énergie nucléaire, suite à un investissement majeur d'Amazon.

Le Dow Jones a atteint un nouveau record (+0,79%), tandis que le Nasdaq et le S&P 500 ont également progressé respectivement de 0,28% et 0,47%.

Les investisseurs ont profité d'opportunités après une baisse précédente liée aux inquiétudes sur les semi-conducteurs, avec des actions de fabricants comme Nvidia et Micron en hausse.

Le secteur de l'énergie nucléaire a été dynamisé par des partenariats d'Amazon avec des entreprises spécialisées dans les réacteurs modulaires, entraînant une forte hausse des actions de Cameco et Constellation.

Les résultats financiers de plusieurs entreprises, notamment Morgan Stanley, ont également dépassé les attentes, renforçant la confiance des investisseurs.

Les taux obligataires ont légèrement baissé, avec un rendement des emprunts d'État à 10 ans à 4,01%.

Cependant, certaines actions ont connu des baisses, comme Intel, après des recommandations d'examen de ses produits en Chine, et Novavax, dont l'action a chuté suite à la suspension d'un essai clinique.

En revanche, United Airlines a vu son action grimper de 12,44% après des résultats supérieurs aux prévisions.