En ce mercredi, le marché boursier japonais a clôturé en baisse, suivant ainsi la tendance de la Bourse de New York.
Les acteurs du marché étaient en attente des données relatives à l'inflation aux États-Unis, un indicateur crucial pour évaluer l'orientation de la politique monétaire américaine.
À la fermeture, l'indice Nikkei a enregistré une baisse de 0,53%, se fixant à 32 204 points, tandis que le Topix, plus vaste, a affiché une perte de 0,38%, se situant à 2 283 points.
Du côté de la Bourse de Hong Kong, une diminution de 0,10% a été observée, et le CSI 300, représentant les grandes capitalisations de la Chine continentale, a reculé de 0,20% suite à la publication des chiffres de l'inflation, qui ont également révélé un repli pour le dixième mois consécutif des prix à la production.
Il est à noter que la Bourse de Séoul est restée close en raison d'un jour férié.
Le CAC 40 est attendu en hausse de 0,8%, le Stoxx 600 de 0,65% à la suite des secousses dans le secteur bancaire
En ce mercredi, les marchés boursiers européens s'apprêtent à ouvrir en hausse, témoignant d'une reprise consécutive à la séance à la baisse observée hier.
Celle-ci avait été marquée par des vulnérabilités au sein du secteur bancaire et exacerbée par un indicateur défavorable en provenance de Chine.
La surprise de l'annonce d'une taxation sur les bénéfices bancaires par l'Italie a entraîné une chute du secteur bancaire européen mardi, qui était déjà préoccupé par la dégradation de la note de plusieurs banques américaines par Moody's.
Face à la montée de la panique, le ministère italien de l'Économie a précisé mardi soir que la nouvelle taxation ne pourrait pas excéder 0,1% des actifs pondérés en fonction des risques (RWA) des banques.
Bien que cela puisse potentiellement contribuer au rebond escompté en Europe, les annonces en provenance de Chine demeurent néanmoins sombres.
Selon les premières indications des contrats à terme, l'indice phare de la Bourse de Paris devrait enregistrer une progression de 0,80% à l'ouverture.
Les contrats à terme indiquent une augmentation de 0,70% pour le DAX à Francfort, de 0,50% pour le FTSE à Londres et de 0,65% pour le STOXX 600.
Dans le secteur des entreprises, E-On et Generali dévoileront leurs résultats semestriels.
Après la clôture de Wall Street, Walt Disney présentera ses performances du troisième trimestre.
Sur le front de l'activité économique, une seule statistique sera à surveiller aux États-Unis : les stocks hebdomadaires de pétrole du département de l'Énergie, prévus à 16h30.
Toutefois, une attention particulière sera également accordée à l'issue des échéances d'émission obligataire, totalisant environ 103 milliards de dollars sur trois jours.
La séance de la veille à Wall street
Hier, la Bourse de New York a clôturé à la baisse suite à la décision de Moody's de dégrader la note de plusieurs banques, ravivant ainsi les inquiétudes quant à la santé du secteur financier et de l'économie en général.
Cela marque la cinquième séance à la baisse sur six depuis le début du mois d'août.
À la fermeture, l'indice Dow Jones a cédé 0,45%, se situant à 35 314 points.
De son côté, le S&P 500, plus vaste, a perdu 0,42%, atteignant 4 499 points.
Le Nasdaq Composite a également reculé de 0,79%, se fixant à 13 884 points.
À l'heure actuelle, les contrats à terme pour les indices de New York laissent présager une légère hausse à l'ouverture, malgré le repli de la séance précédente.
Ceci pourrait potentiellement soutenir la tendance, en dépit du climat négatif observé sur les marchés asiatiques.
Moody's abaisse la note de 10 banques américaines et en met 6 sous surveillance
Moody's a pris la décision de réduire les notations de dix banques américaines, tandis que six autres établissements font l'objet d'une surveillance accrue, suite à des préoccupations concernant les risques de financement et la faible rentabilité.
Parmi les institutions touchées par ces dégradations, on compte des banques de taille modeste à moyenne telles que la M&T Bank Corporation, la Webster Financial Corporation et l'Associated Banc-Corp.
Dans le même temps, des établissements tels que la Bank of New York Mellon Corporation et US Bancorp font l'objet d'une réévaluation de leurs notations.
Dans un ajustement supplémentaire, Moody's a modifié les perspectives de onze banques, passant de négatives à stables.
Parmi ces dernières, on retrouve des entités telles que la Capital One Financial Corporation et le PNC Financial Services Group, Inc.
Moody's a mis en garde contre le fait que la plupart des banques régionales affichent un capital relativement faible par rapport aux grandes banques américaines.
De plus, l'agence a souligné que les risques liés aux actifs se multiplient pour les banques de taille moyenne et petite, celles-ci étant exposées à d'importantes expositions.
La période inaugurale de 2023 a été marquée par l'effondrement soudain de trois banques américaines.
En mars, Silicon Valley Bank et Signature Bank ont été frappées par cette chute, suivies en mai par la First Republic Bank.
Une autre agence de notation, Fitch, a pris des mesures similaires la semaine dernière en dégradant la note de crédit à long terme en devises étrangères des États-Unis de "AAA" à "AA+", tout en maintenant une perspective stable.
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