Les Bourses européennes ont clôturé en hausse vendredi, mettant fin à trois séances consécutives de baisse, dans un contexte marqué par la journée fériée de la Toussaint et l'attente de l'élection présidentielle américaine.
Les marchés ont retrouvé de l'élan après une semaine chargée en résultats d'entreprises, qui avait pesé sur le moral des investisseurs, notamment dans le secteur technologique.
L'attention se tourne vers les élections de mardi, où la vice-présidente démocrate Kamala Harris affronte l'ancien président républicain Donald Trump dans une course serrée.
Les récents hausses des rendements des bons du Trésor et du dollar laissent penser à certains traders qu'une victoire de Trump est anticipée.
Cette élection précède également une réunion de la Réserve fédérale (Fed), où une baisse des taux de 25 points de base semble probable.
Le Cac 40 s'offre un rebond mais ne sauve pas sa semaine<:h2> À Paris, le CAC 40 a gagné 0,80% à 7409 points, le Dax à Francfort a progressé de 0,92%, et le FTSE 100 à Londres a augmenté de 0,83%.
L'indice EuroStoxx 50 a terminé avec un gain de 1,03%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 ont respectivement gagné 1,05% et 1,11%.
Cependant, sur la semaine, le Stoxx 600 a reculé de 1,50% et le CAC 40 de 1,18%.
Du côté des valeurs, Société Générale a enregistré une hausse de 3,37% à 27,28 euros, poursuivant son mouvement de hausse amorcé jeudi, grâce à des résultats trimestriels meilleurs que prévu, notamment grâce à sa banque de détail en France, qui avait été un point faible ces derniers trimestres.
Cette annonce coïncide avec un remaniement de l'équipe dirigeante, le directeur général Slawomir Krupa reprenant la supervision des activités de banque de détail en France.
TotalEnergies, après une baisse de 3% mardi, a rebondi de 0,87%, soutenu par une hausse de plus de 2% des cours du pétrole, en raison d'informations sur une possible attaque de l'Iran contre Israël depuis l'Irak.
En revanche, Viridien a chuté de 4,11% à 37,75 euros, pénalisé par des résultats dégradés pour le troisième trimestre 2024, avec une baisse significative de son activité par rapport à 2023.
Malgré cela, Viridien a confirmé ses objectifs annuels, y compris un flux de trésorerie net similaire à celui de 2023.
Dans les chiffres macroéconomiques du jour, on observe une légère augmentation des dépenses de construction de 0,1% en septembre, alors qu'une stabilité était attendue.
L'indice ISM du secteur manufacturier aux États-Unis a chuté à 46,5 en octobre, en dessous des attentes de 47,6.
De son côté, l'indice S&P pour le même secteur a atteint 48,5, dépassant les prévisions, mais reste en dessous de 50, indiquant une contraction pour le quatrième mois consécutif.
En matière d'emploi, les États-Unis ont créé 12 000 postes en octobre, bien en deçà des 106 000 attendus, avec un taux de chômage stable à 4,1%.
Les salaires ont augmenté de 4% sur un an, conforme aux attentes.
La séance du jour à Wall street
Les marchés américains rebondissent suite au rapport sur l'emploi d'octobre, qui, bien que montrant des créations d'emplois inférieures aux attentes, indique une stabilisation du taux de chômage et de la croissance des salaires, renforçant les anticipations d'une poursuite de la baisse des taux de la Fed.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones gagnait 1,1% à 42 230 points, tandis que le Nasdaq Composite a progressé de près de 1,30% à 18 325 points.
Du côté des valeurs, Amazon, Chevron et ExxonMobil ont surpassé les attentes, bien que la performance en Chine ait déçu.
Amazon a particulièrement brillé avec une hausse de 6,89% à 199,24 dollars, grâce à des résultats trimestriels solides, notamment pour sa filiale cloud, AWS.
La marge d'exploitation globale d'Amazon, atteignant 11%, est la plus élevée jamais enregistrée par l'entreprise, selon JPMorgan, qui attribue ces bons résultats à la performance internationale et à celle d'AWS.
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