En Europe, les marchés ont fini dans le désordre lundi dans un environnement de défiance rattachée à la perspective de nombreuses statistiques cette semaine et la rencontre mardi et mercredi de plusieurs responsables de la banque centrale américaine, tandis qu‘à la bourse de new york l‘orientation restait à l‘équilibre à la mi-séance.
Les investisseurs s‘inquiètent également de la propagation du variant delta et s‘abstiennent de placer une grande partie de leur liquidité avant la réunion de la Fed, qui se tiendra sur deux jours mercredi.
De plus, la forte baisse des marchés chinois, en raison de la répression qui est menée sur les entreprises technologiques et éducatives, a pesé sur le sentiment de marché.
A la clôture, la bourse de paris termine pratiquement stable, le cac 40 a fini sur une hausse de 0,15% à 6578,6 points, prolongeant ainsi sa hausse pour une cinquième séance consécutive et atteignant son plus haut niveau depuis un mois, en raison de la progression du titre TotalEnergies et des actions du secteur bancaire.
Le footsie britannique s‘est replié de -0,03% et le dax allemand de -0,32%.
L‘indice eurostoxx 50 a reflué de -0,16%, le ftseurofirst 300 de -0,1% et le stoxx 600 de -0,08%.
Du côté des valeurs, le compartiment automobile s‘affiche parmi les plus importants replis en Europe, après avoir été aidé, la semaine dernière, par les publications bien accueillies des équipementiers franà§ais plastic omnium et valeo.
Toutefois, leur rival faurecia à beaucoup plus souffert ce lundi, les actions du groupe ont chuté d’environ 6% malgré le relèvement par la société de sa prévision de cash-flow net pour cette année.
A en croire les analystes de Stifel, seule l‘inquiétude d‘une augmentation de capital peut justifier la chute du titre.
A l‘inverse, le géant de l‘énergie TotalEnergies a progressé de 2,3 % après avoir annoncé qu‘il avait signé un accord avec l‘Irak pour développer un champ de gaz naturel et contribuer à augmenter la production pétrolière du pays, ainsi que pour construire une centrale solaire d‘un gigawatt.
Du côté des indicateurs, l‘indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a surpris en affichant une contraction.
Il s‘est affiché à 100,8 ce mois-ci, contre 102,5 attendu par les économistes interrogés par Bloomberg et 101,7 en juin.
Les pénuries de matériaux affectent la production des groupes industriels et font monter les cours, tandis que les compartiments du tourisme et de l‘hôtellerie redoutent une quatrième vague épidémique, indique Klaus Wohlrabe, l‘économiste de l‘institut Ifo.
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