Le Cac 40 a réagi à l'activation de l'article 49,3 par le gouvernement de Michel Barnier concernant le budget 2025 de la Sécurité sociale, sans répondre à une demande de l'extrême droite sur l'indexation des retraites.
Après avoir été en baisse, l'indice a réussi à revenir à l'équilibre en fin de séance.
En revanche, Stellantis a enregistré une chute de près de 6% suite à la démission de son directeur général, Carlos Tavares.
Paris retrouve l'équilibre, Stellantis chute
La Bourse de Paris a connu une séance difficile, mais a terminé sur une note positive, avec le CAC 40 en hausse de 0,02% à 7236,89 points.
Le Premier ministre Michel Barnier a utilisé le 49,3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale pour 2025, ce qui a accru l'incertitude politique, le spread franco-allemand atteignant 87 points de base.
Pendant ce temps, le DAX a progressé de 1,5%, atteignant un record grâce à de bonnes performances d'entreprises comme Adidas et SAP.
Du côté des valeurs, les actions de Volkswagen ont chuté en raison de grèves dans plusieurs usines, et le sentiment des investisseurs a été affecté par l'instabilité politique en France et un ralentissement de l'activité manufacturière en Europe.
En France, Stellantis a vu son action reculer de 6,37% après la démission de son PDG Carlos Tavares, en raison de divergences avec le conseil d'administration.
D'un autre côté, Worldline a attiré l'attention de sociétés de capital-investissement, selon des informations de Reuters provenant de plusieurs sources anonymes.
Parmi les candidats potentiels, Bain Capital est mentionné.
Suite à ces nouvelles, l'action de Worldline a augmenté de 14% en Bourse.
Icade a gagné 0,09% à 22,28 euros, suite à un relèvement de ses prévisions de cash-flow net courant pour 2024, après l'annonce d'un acompte sur dividende par Præmia Healthcare.
Dans l'actualité des sociétés, Atos a finalisé la vente de son activité Worldgrid à Alten pour 270 millions d'euros, conformément à un accord signé le 5 novembre après des négociations exclusives débutées le 11 juin.
Carrefour a refinancé ses deux lignes de crédit, totalisant 3,9 milliards d'euros, en les regroupant en une seule ligne de 4 milliards d'euros, intégrant des indicateurs de performance sur la décarbonation et le gaspillage alimentaire.
Enfin, Saint-Gobain a annoncé la cession de PAM Building, sa filiale spécialisée dans les solutions d'évacuation pour les bâtiments, finalisée le 29 novembre.
Dans l'actualité économique, le secteur manufacturier français a connu une contraction accélérée en novembre, avec l'indice PMI HCOB tombant à 43,1, contre 44,5 en octobre, marquant le plus fort recul des nouvelles commandes depuis mai 2020.
En parallèle, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 6,3% en octobre, tandis qu'il a baissé à 5,9% dans l'Union européenne.
La contraction du secteur manufacturier de la zone euro a été confirmée, avec un indice PMI à 45,2.
Les principales économies, dont l'Allemagne, la France et l'Italie, ont affiché de faibles performances, la France et l'Italie enregistrant leurs plus fortes contractions depuis respectivement dix et douze mois.
En revanche, le secteur manufacturier allemand a montré des signes de stabilisation avec un indice à 43.
Aux États-Unis, l'indice ISM pour le secteur manufacturier a augmenté à 48,4, et les dépenses de construction ont progressé de 0,4% en octobre.
La séance du jour à Wall street
Au moment de la clôture des marchés européens, les indices boursiers affichaient des résultats variés, reflétant les tensions économiques et politiques en cours.
Les investisseurs analysaient attentivement les dernières données économiques, notamment les chiffres de l'emploi et les indices des directeurs d'achat, qui pouvaient influencer les décisions des banques centrales.
Le Dow Jones abandonnait environ 0,30% à 44 786 points, tandis que le Nasdaq Composite avançait de 0,85% à 19 381 points.
Dans ce contexte, certaines valeurs se distinguaient par leur performance, tandis que d'autres subissaient des pressions en raison de nouvelles préoccupantes ou de résultats décevants.
Les marchés restaient sensibles aux développements internationaux, notamment en ce qui concernait les relations commerciales et les politiques monétaires.
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