Bourse : le cac 40 termine dans le rouge, elior recherché, ubisoft chute, le dow jones au-dessus des 40000 points

Les marchés boursiers européens ont clôturé en baisse jeudi, marquant une pause après avoir franchi de nouveaux sommets la journée précédente.

Cette correction intervient suite à la publication d'un indicateur d'inflation américain inférieur aux prévisions, ayant stimulé la hausse des marchés mercredi.

La possibilité de deux baisses supplémentaires de taux d'intérêt de 25 points de base par la Réserve fédérale américaine est à nouveau envisagée par les opérateurs, après que cette perspective a été écartée à la suite de plusieurs rapports sur l'inflation dépassant les attentes au début de l'année.

La politique monétaire américaine continue ainsi d'orienter les marchés, qui attendent avec impatience les prochaines données sur l'évolution des prix aux États-Unis, prévues pour le 31 mai.

Le CAC 40 termine dans le rouge, Elior en vedette

À la clôture de la session à Paris, le CAC 40 a chuté de 0,63%, tandis que le Dax allemand a reculé de 0,76% et le Footsie britannique de 0,08%.

Les indices EuroStoxx 50, FTSEurofirst 300 et Stoxx 600 ont également affiché des baisses respectives de 0,59%, 0,29% et 0,24%.

Du côté des valeurs, Elior a été en tête du SBF 120 avec une augmentation de plus de 22% suite à la publication de résultats trimestriels très encourageants, tandis qu'Ubisoft a connu une baisse en raison de perspectives jugées décevantes.

Elior a annoncé une croissance exceptionnelle de 144% de son résultat opérationnel courant (Ebita) ajusté au premier semestre, entraînant une hausse de son cours de 22,79%.

En revanche, Ubisoft a chuté de 13,46% après la publication de ses résultats pour l'exercice fiscal 2023-2024, avec un Ebit juste conforme aux attentes, selon JPMorgan.

Sartorius Stedim a enregistré une baisse de 4,3% alors qu'il tenait une journée investisseurs, bien que aucune annonce majeure n'ait été faite, CIC Market Solutions notant que la marge d'Ebitda serait sous pression au deuxième trimestre.

Dans les données macroéconomiques du jour, les inscriptions au chômage aux États-Unis se sont élevées à 222 000 la semaine dernière, légèrement au-dessus du consensus de 219 000 mais en baisse par rapport aux 232 000 de la semaine précédente (chiffre révisé à la baisse depuis 231 000).

Les prix à l'importation ont augmenté de 0,9% en avril, après une progression de 0,6% en mars, dépassant les attentes qui tablaient sur une augmentation de 0,2%.

La production industrielle est restée stable en avril aux États-Unis, conformément aux prévisions, avec un taux d'utilisation des capacités de production de 78,4%, en légère baisse par rapport au mois précédent.

La séance de la veille à Wall street: Le Dow Jones pour la première fois au-dessus des 40 000 points avec Walmart

Sur Wall Street, les indices ont progressé, soutenus par les bons résultats d'entreprises, notamment ceux de Walmart, et par les données d'inflation récentes.

Le Dow Jones a notamment franchi la barre des 40 000 points au cours de la séance.

À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une hausse de 0,25% pour le Dow Jones, de 0,10% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,20% pour le Nasdaq Composite.

Les spéculations concernant plusieurs baisses de taux cette année persistent, alors que les demandes d'allocations chômage initiales et continues demeurent nettement au-dessus des moyennes récentes, mettant en évidence un ralentissement du marché de l'emploi, tandis que les autorisations de construction ont diminué pour le deuxième mois consécutif.

Du côté des valeurs, les actions de Walmart ont enregistré une forte hausse de plus de 6 % après avoir dépassé les attentes en termes de bénéfices et de revenus, tandis que les American Depositary Receipts (ADR) d'Alibaba ont également progressé de 6 % à la suite de leurs résultats.

En revanche, les actions de Deere & Co ont chuté de plus de 3 % après une révision à la baisse de ses prévisions pour l'exercice en cours, tandis que Meta a enregistré une baisse de plus de 1 %, pesant sur la performance des valeurs technologiques.