Ce Lundi, le CAC 40 a terminé la séance dans le rouge, effaçant ainsi les gains de début de séance. Les investisseurs étaient focalisés sur les résultats des élections législatives françaises et attendaient des développements supplémentaires.
Les Bourses européennes clôturent en baisse en raison de l'incertitude politique en France
La plupart des Bourses européennes ont terminé la séance de lundi en baisse, pénalisées par l'incertitude politique en France après les élections législatives.
Le Nouveau Front populaire de gauche a remporté 182 sièges, surpassant l'alliance centriste du président Macron avec 168 sièges, et le Rassemblement national avec 143 sièges.
L'attention se tourne maintenant vers la formation du nouveau gouvernement, alors qu'aucun parti n'a obtenu de majorité absolue.
Cette situation peut réduire les craintes de politiques extrémistes, mais elle soulève aussi des inquiétudes quant à une possible instabilité politique en raison des négociations à venir.
À Paris, le CAC 40 a reculé de 0,63% pour s'établir à 7627 points, et l'EuroStoxx50 a légèrement baissé de 0,07% à 7976 points.
Côté valeurs, l'action de Virbac a chuté après l'annonce inattendue du départ de son directeur général, malgré une révision à la hausse de ses objectifs pour 2024.
Le départ de Sébastien Huron, directeur général depuis 2017, a entraîné une baisse de 3,05% de l'action à 350 euros.
TP Icap Midcap avait relevé son objectif de cours de 319 à 362 euros avant cette annonce.
Teleperformance a subi la plus forte baisse de l'indice CAC 40, perdant 3,9%, suivie par les valeurs du luxe et les banques.
A l'inverse, Safran et Sanofi ont enregistré les meilleures performances de l'indice parisien, progressant respectivement de 1,7% et 1,5%.
Ubisoft a enregistré la plus forte hausse de l'indice SBF 120, progressant de 7,83% à 21,20 euros.
La société a bénéficié du relèvement de l'opinion de Jefferies, qui est passé de sous-performance à achat avec un objectif de cours relevé de 21,50 euros à 29 euros, jugeant que la valorisation actuelle est trop basse.
Sur le plan macroéconomique, l'indice Sentix de la confiance des investisseurs a chuté à -7,3 en juillet, contre 0,3 en juin, mettant fin à huit mois de hausse.
Il était attendu à -0,6.
Sentix a noté que la dynamique économique de l'Allemagne s'essouffle, et que les élections françaises ainsi que le ralentissement de l'économie américaine alimentent les inquiétudes.
La séance du jour à Wall street : Le S&P 500 oscille à des niveaux records
Les marchés boursiers américains ont réduit leurs gains initiaux lundi, le S&P 500 se maintenant autour de niveaux records.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Nasdaq a progressé de 0,3 %, tandis que le Dow Jones a perdu plus de 50 points.
Les attentes d'inflation à un an des consommateurs américains ont diminué pour le deuxième mois consécutif en juillet, apaisant quelque peu les craintes liées à l'inflation.
Les traders se préparent à une semaine cruciale avec la publication des indices des prix à la consommation (IPC) et à la production (IPP), ainsi qu'au lancement de la saison des résultats trimestriels.
Le témoignage du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, devant le Congrès est également très attendu, les investisseurs espérant des indications sur les futures politiques monétaires.
Sur le front international, le résultat des élections en France, où aucun parti n'a obtenu de majorité, a rassuré les marchés en suggérant que des politiques budgétaires extrêmes seront probablement évitées.
Du côté des entreprises, les actions de Nvidia, Tesla et Broadcom ont chacune grimpé de plus de 2 %.
En revanche, Meta a reculé de plus de 1 % et Microsoft a également enregistré une baisse.
Les titres d'Apple, Amazon et Alphabet sont restés quasiment stables.
0 Commentaire