Bourse : le cac 40 termine dans le vert, dopé par vivendi et l'accalmie de l'inflation us

Les Bourses européennes ont débuté la journée en hausse, amplifiant leurs gains suite à l'annonce d'un ralentissement plus marqué qu'attendu de l'inflation aux États-Unis.

Celle-ci s'est établie à 3% en rythme annuel pour le mois de juin, contre un consensus de 3,1%.

A la clôture, le CAC 40 a ainsi gagné 0,71%, atteignant 7627,13 points, tandis que l'EuroStoxx50 a progressé de 0,43% pour atteindre 4989,17 points.

Du côté des valeurs, le titre Vivendi a bondi de 5,52%, s'établissant à 10,89 euros.

Bloomberg rapporte que le groupe envisage une introduction en Bourse de Canal+, potentiellement à Londres d'ici la fin de l'année.

Les discussions sont en cours et aucune décision définitive n'a encore été prise quant à la date et au lieu exact de l'opération, d'autres places boursières comme Amsterdam étant également considérées.

Crédit Agricole serait en négociations avancées pour acquérir Hanseatic Bank, la filiale allemande de crédit à la consommation de Société Générale, selon des sources proches du dossier citées par Bloomberg.

Sur les marchés, l'action Crédit Agricole a progressé de 0,48% pour atteindre 13,505 euros, tandis que Société Générale a gagné 0,78%, clôturant à 23,275 euros.

La valeur de Hanseatic Bank pourrait dépasser les 600 millions d'euros, selon les mêmes sources.

Du côté des recommandations des analystes à Paris, les experts de JPMorgan ont ajusté leurs recommandations pour deux entreprises cotées à Paris.

Alstom a vu sa recommandation passer à « surperformance », ce qui a permis à son titre de grimper de 3,28%.

En revanche, Publicis a été dégradé de « surperformance » à « neutre », entraînant une baisse de son action de 0,93%.

Du côté des données macroéconomiques, l'inflation harmonisée en Allemagne a baissé à 2,5% en juin, après 2,8% en mai, conformément à l'estimation préliminaire de Destatis, l'office fédéral de la statistique.

La séance du jour à Wall street

Les marchés actions américains évoluent de manière disparate après la publication de chiffres rassurants pour l'inflation aux États-Unis en juin.

L'indice des prix à la consommation a augmenté de 3% en rythme annuel, légèrement inférieur au consensus de 3,1%.

Cette nouvelle a offert un certain soulagement aux investisseurs, bien que les réactions soient variées selon les indices.

Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones affiche une progression de 0,25% à 39 822 points, tandis que le Nasdaq recule nettement de 1,80% à 18 314 points.

Parallèlement, le rendement du bon du Trésor à 10 ans a fortement diminué, reflétant une diminution des anticipations inflationnistes.

Côté valeurs, la compagnie aérienne Delta Air Lines a chuté de plus de 6% après avoir publié une estimation de bénéfice pour le trimestre en cours, inférieure aux attentes.

La forte concurrence sur le marché américain fait pression sur les prix des billets.

De plus, les Jeux Olympiques de Paris devraient peser sur les finances de Delta, avec un impact estimé à environ 100 millions de dollars de juin à août.

PepsiCo est également sous pression en avant-Bourse après avoir annoncé des résultats du deuxième trimestre inférieurs aux attentes du marché.

Bien que le bénéfice par action ajusté ait atteint 2,28 dollars contre 2,16 dollars attendus, le chiffre d'affaires de 22,50 milliards de dollars est légèrement en deçà des prévisions des analystes qui tablaient sur 22,57 milliards de dollars.

La croissance organique a été de 1,9%, en dessous du consensus de 2,9%, ce qui a déçu les investisseurs.

Pfizer a dévoilé des données encourageantes pour la version uniquotidienne de son médicament contre l'obésité, le danuglipron.

Le laboratoire prévoit de mener des études d'optimisation des doses au cours du second semestre 2024.

Mikael Dolsten, directeur scientifique de Pfizer, a souligné que cette version a le potentiel d'avoir un profil compétitif sur le segment du GLP-1 oral.

Cette annonce intervient après l'abandon en 2023 de la version biquotidienne du médicament en raison de ses effets secondaires.

Du côté des indicateurs, l'inflation annuelle aux États-Unis, a ralenti à 3% en juin, contre 3,3% en mai et une attente de 3,1%.

L'inflation sous-jacente, surveillée de près par la Réserve fédérale, s'est établie à 3,3%, légèrement en dessous du consensus de 3,4% et du chiffre de 3,4% enregistré en mai.

Le nombre d'inscriptions au chômage aux États-Unis s'est élevé à 222 000 la semaine dernière, un chiffre inférieur au consensus de 236 000 et en baisse par rapport aux 239 000 de la semaine précédente.