Les actions européennes ont terminé en légère hausse mardi, alors que les marchés mondiaux attendaient les résultats de l'élection présidentielle américaine.
Les valeurs industrielles ont progressé de 1,2 %, tandis que le secteur automobile a reculé de 1,87 %.
Les actions de Hugo Boss ont chuté de 4,5 % malgré un bénéfice d'exploitation supérieur aux prévisions pour le troisième trimestre, en raison de préoccupations concernant la baisse des ventes en Asie-Pacifique liée au ralentissement économique en Chine.
Les investisseurs restent attentifs à l'issue des élections, car le contrôle du Congrès par les républicains ou les démocrates pourrait entraîner des changements significatifs dans les dépenses et les politiques fiscales.
Le CAC 40 repasse au-dessus des 7400 points avant le verdict de la présidentielle US
Les Bourses européennes ont clôturé en hausse mardi, les investisseurs se préparant à l'issue d'une élection présidentielle américaine incertaine, dans un contexte de résistance de l'économie des États-Unis face aux hausses de taux de la Réserve fédérale.
Les électeurs américains se rendent aux urnes pour choisir entre l'ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate sortante Kamala Harris.
Les résultats pourraient être annoncés dès le 6 novembre, mais des délais sont possibles en raison de la proximité des résultats.
À Paris, le CAC 40 a progressé de 0,48 % à 7407 points, le DAX allemand a gagné 0,55 %, tandis que le FTSE britannique a légèrement reculé de 0,14 %.
L'indice EuroStoxx 50 a augmenté de 0,39 %, le FTSEurofirst 300 a enregistré un gain de 0,05 %, et le Stoxx 600 a pris 0,04 %.
Du côté des valeurs, en Europe, Schaeffler a enregistré une chute de -6,89 % à 4,3205 euros à la Bourse de Francfort, suite à l'annonce de la suppression de 4 700 emplois en Europe, dont 2 800 en Allemagne, entre 2025 et 2027.
Ces mesures visent à économiser 290 millions d'euros par an d'ici 2029.
À Paris, Bouygues a progressé de +3,09 % à 30,37 euros, se plaçant en tête de l'indice phare après avoir publié des résultats meilleurs que prévu pour les neuf premiers mois de l'année et confirmé ses objectifs financiers pour 2024.
Le groupe a enregistré un résultat net de 687 millions d'euros, en hausse par rapport à l'année précédente.
Michelin a gagné +0,38 % à 31,33 euros, annonçant son intention d'arrêter la production dans ses usines de Cholet et Vannes d'ici début 2026, en raison de difficultés économiques persistantes.
En revanche, Air France-KLM a reculé de 1,73 % après que Morgan Stanley a abaissé son opinion sur l'action de « pondération en ligne » à « sous-pondérer ».
Dans les chiffres macroéconomiques du jour, la production manufacturière en France a reculé de 0,8 % en septembre 2024, après une hausse de 1,4 % en août, selon l'Insee.
L'ensemble de l'industrie a également enregistré une baisse de 0,9 %, alors qu'une diminution de seulement 0,5 % était anticipée.
Au Royaume-Uni, l'activité dans le secteur privé a ralenti comme prévu en octobre, avec un indice des directeurs d'achat Composite à 51,8, en baisse par rapport à 52,6 en septembre, et légèrement au-dessus des attentes de 51,7.
L'indice des services a également diminué, passant de 52,4 à 52.
La séance du jour à Wall street
Les marchés américains affichent une légère hausse à l'approche de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle, avec des sondages indiquant un duel très serré.
Les taux d'intérêt à long terme remontent, le rendement du dix ans américain atteignant 4,35 %.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones gagnait 0,70 % à 42 092 points, tandis que le Nasdaq Composite progressait de près de 0,90 % à 18 338 points.
Du côté des valeurs, Palantir Technologies se distingue dans le S&P 500, enregistrant une hausse de 22,54 % à 50,75 dollars après avoir rehaussé ses objectifs annuels pour la troisième fois cette année, grâce à des résultats meilleurs que prévu.
Le cofondateur et directeur général, Alexander Karp, a souligné la forte demande en intelligence artificielle, qualifiant la situation de "révolution de l'IA" aux États-Unis.
Du côté des indicateurs, le déficit de la balance commerciale aux États-Unis a atteint 84,40 milliards de dollars en septembre, dépassant les prévisions de 83,80 milliards et en hausse par rapport à 70,80 milliards en août.
En octobre, l'indice des directeurs d'achat pour les services a augmenté à 56,0, tandis que le PMI Composite a légèrement baissé à 54,1, contre 54,3 attendus.
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