Les places européennes ont poursuivi leur tendance haussière qui a débuté le 14 juillet, portées par les actions liées au secteur de l'énergie et au compartiment bancaire.
La prudence reste néanmoins de mise alors que la semaine devrait être chargée en raison des publications trimestrielles et du rendez-vous de la BCE.
En effet, jeudi prochain, la banque centrale européenne (BCE) fera connaître sa décision de politique monétaire.
Un durcissement de 25 points de base est anticipé, mais les opérateurs de marché attendent également des détails sur l'outil anti-fragmentation annoncé dans le cadre du sommet d'urgence du 15 juin.
Pendant ce temps, les investisseurs ont surveillé les approvisionnements en gaz naturel de la zone euro avant une décision très attendue de la BCE sur les taux d'intérêt prévue dans la semaine, tandis que le départ imminent de Draghi de la direction du gouvernement italien a continué de susciter des inquiétudes en arrière-plan.
Le Cac 40 termine la séance en hausse, bénéficiant de la progression de TotalEnergies et du secteur bancaire, en Europe, Gazprom déclare un cas de force majeur
A la clôture, l'indice phare parisien a terminé sur une hausse de 0,93% à 6091,91 points , soutenu par les valeurs bancaires et énergétiques et sur fond d'informations selon lesquelles la Chine fait pression sur les banques pour qu'elles aident au financement du secteur immobilier.
L'eurostoxx50 a repris 0,84% à 3 506,14 points alors que le DAX allemand a terminé en hausse de 0,6 % et le Stoxx 600 de référence en hausse de 0,8 %, suite à une hausse de 3 % dans le secteur des ressources de base.
Du côté des valeurs, TotalEnergies a bondi de 2,34 %, suite à la forte hausse des prix du pétrole, le baril de Brent de la mer du Nord est en hausse de plus de 4% à 105 dollars et le gaz, sur fond de records de chaleur en Europe et d'utilisation intensive des systèmes de climatisation.
De plus, la tournée du président Biden en Arabie Saoudite n'a pas permis aux dirigeants arabes de s'engager à augmenter la production de pétrole.
Selon Reuters, Gazprom a déclaré un cas de force majeure sur les livraisons de gaz vers l'Europe à au moins un client d'envergure, selon une lettre du fournisseur de gaz public russe datée du 14 juillet.
Le document consulté par Reuters indique que Gazprom, qui détient le monopole des exportations de gaz russe par gazoduc, n'a pas pu remplir ses obligations d'approvisionnement à cause de circonstances "extraordinaires" indépendantes de sa volonté.
Précisant également que ce cas de force majeure est une condition invoquée quand une société est touchée par un événement indépendant de sa volonté.
Cela concerne les livraisons passant par le gazoduc Nord Stream 1 qui représente une importante source d'approvisionnement en Allemagne et en France.
Gazprom n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.
Les valeurs bancaires ont également progressé, emmenées par Société Générale (+3,41%) et suivies par BNP Paribas et Crédit Agricole, qui ont chacune gagné plus de 2%, les investisseurs ayant digéré les résultats trimestriels optimistes de banques américaines comme Goldman Sachs et Bank of America.
Alstom a grimpé de 4,16%, il s'agit de la plus forte hausse de l'indice CAC 40, avant la publication de ses résultats trimestriels prévue demain.
Enfin, Solvay a gagné +4,54%.
La société envisage de relever ses prévisions pour 2022 après une performance nettement au-dessus des anticipations au deuxième trimestre.
Nexans a gagné 1,83% après que Société Générale ait relevé son opinion de conserver à achat.
Dans l'actualité économique, l'indice du marché immobilier de l'Association nationale des constructeurs immobiliers (NAHB) s'est affiché à 55 points en juillet, contre un consensus de 66 et 67 en juin.
Une baisse importante qui, si elle reste supérieure au niveau fatidique des 50 indiquant une perspective positive concernant les ventes de logements, montre donc une certaine détérioration du marché de l'immobloier.
La séance du jour à Wall street
L'évolution des marchés américains était positive, avec un dow jones s'adjugeant environ 0,50% vers 17h40, les marchés ont continué d'être tirés par les prévisions d'une progression des taux de la banque centrale américaine de 75 points de base et non de 100 points de base durant sa réunion du 27 juillet.
Du côté des valeurs, les profits de Bank of America sont ressortis sous les attentes du marché.
Au deuxième trimestre, le bénéfice net s'affiche à 6,2 milliards de dollars, soit 73 cents par titre contre respectivement 9,2 milliards de dollars et 1,03 dollar par action, un an auparavant.
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