Bourse : le cac 40 termine sous les 7500 points, pénalisé par stellantis et les télécoms

Les marchés européens ont clôturé en baisse, affectés par l'intensification des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et une nouvelle flambée des prix du pétrole.

Le CAC 40 termine dans le rouge plombé par Stellantis et les télécoms

À la clôture de la séance de jeudi, le CAC 40 a enregistré une chute de 1,3 %, terminant à 7 478 points, son plus bas niveau en deux semaines.

Cette baisse marquée s'explique par plusieurs facteurs, notamment l'escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et une diminution de l'optimisme concernant les mesures de relance économique en Chine.

Du côté des valeurs, le secteur du luxe, fortement exposé au marché chinois, a été particulièrement touché.

Les actions de LVMH, Hermès et Kering ont respectivement chuté de 1,1 %, 0,8 % et 2,2 %.

Ces baisses suivent les pertes enregistrées par l'indice Hang Seng, reflétant une inquiétude croissante quant à la reprise économique en Chine.

Le secteur automobile a également subi une forte pression.

Stellantis a vu son cours chuter de 4,1 %, tandis que Renault a perdu 2,1 %.

Ces baisses font suite à des informations selon lesquelles la production de véhicules électriques de Stellantis devrait passer sous la barre des 500 000 unités en 2024, contre 751 000 l'année précédente.

Cette nouvelle a suscité des préoccupations quant à la capacité du secteur à maintenir sa croissance.

Bouygues a chuté de 4,75% à 28,68 euros, entraînant son concurrent Orange avec une baisse de -3,86% à 9,79 euros après avoir abaissé plusieurs objectifs de son activité télécoms pour 2026.

Bouygues a également annoncé le lancement d'une nouvelle marque (B.

IG) et d'une offre pour les familles, confirmant une stratégie de prix axée sur les parts de marché plutôt que sur les marges, selon Stifel.

FDJ a subi l'une des plus fortes baisses du SBF120 et du marché SRD, chutant de 6,36% à 34,44 euros, après l'annonce par "Les Échos" que le gouvernement envisage d'augmenter les prélèvements sociaux sur les jeux d'argent et de hasard dès 2025.

Cette mesure pourrait rapporter près de 500 millions d'euros par an à la Sécurité sociale.

Partouche a également perdu 4,39% à 18,50 euros.

Dans l'actualité économique, les chiffres macroéconomiques du jour révèlent plusieurs tendances notables.

En France, l'indice des directeurs d'achat (PMI) Composite a atteint 48,6 en septembre, dépassant les attentes de 47,4 mais en baisse par rapport à 53,1 en août.

Le PMI des services a également diminué, passant de 55 à 49,6, légèrement au-dessus des prévisions de 48,3.

En Allemagne, la contraction du secteur privé est conforme aux attentes, avec un PMI Composite à 47,5 en septembre, contre un consensus de 47,2 et 48,4 en août.

Le PMI des services a légèrement reculé, passant de 51,2 à 50,6, comme prévu.

Dans la zone euro, l'activité dans le secteur privé a été plus vigoureuse qu'anticipé, avec un PMI Composite à 49,6 en septembre, contre 51 en août et un consensus de 48,9.

Le PMI des services est ressorti à 51,4, dépassant les attentes de 50,5 et en baisse par rapport à 52,9 en août.

Les prix de production de l'industrie ont augmenté de 0,6% en août, contre un consensus de 0,4%, et ont reculé de 2,3% en rythme annuel, moins que les prévisions de -2,4%.

la séance du jour à Wal street

Les marchés américains affichent une séance volatile évoluant dans le rouge.

Les craintes concernant la situation au Moyen-Orient, amplifiées par les déclarations de Joe Biden sur de possibles frappes israéliennes contre des installations pétrolières iraniennes, ont fait grimper les cours du pétrole et refroidi l'enthousiasme des investisseurs, malgré une accélération de la croissance dans les services.

À la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones a reculé de 0,55% à 41 960 points, tandis que le Nasdaq Composite a perdu 0,15% à 17 898 points.

Côté valeur, l'action Levi Strauss a chuté de 8,24% à 19,33 dollars.

Le fabricant de blue jeans a présenté des résultats trimestriels mitigés et a révisé à la baisse ses objectifs annuels.

Levi Strauss envisage également de céder sa marque Dockers, qui déçoit depuis plusieurs trimestres.

UBS note que la marque principale Levi's continue de bien performer, malgré des défis en Chine, au Mexique et avec la marque Dockers.

Warren Buffett's investment company, Berkshire Hathaway, sold approximately 8,5 million shares of Bank of America between September 30 and October 2, according to American media.

These sales amount to nearly $338 million.

Constellation Brands reported a 14% increase in earnings per share to $4,32 for the second quarter of its 2024-2025 fiscal year.

Its operating profit rose by 12% to $1,09 billion, and its net profit increased by 13% to $788 million.

The American alcoholic beverage producer generated revenue of $2,92 billion, up 3%.

For the full fiscal year 2024-2025, the company confirmed its adjusted earnings per share target range of $13,60 to $13,80.

Rakesh Gangwal, a director of Southwest Airlines chosen by the company amid growing pressure from activist investor Elliott, purchased over $100 million worth of shares and stated that changes in leadership would be "counterproductive.

" He is a co-founder of the Indian low-cost airline IndiGo.

Southwest announced last month the departure of its executive chairman Gary Kelly along with six other board members, but Elliott continues to call for the removal of CEO Bob Jordan.

Du côté des indicateurs, l'activité dans le secteur privé aux États-Unis, a ralenti légèrement plus qu'annoncé initialement en septembre, avec un PMI Composite à 54, contre 54,6 en août et des attentes de 54,4.

Le PMI des services est passé de 55,7 à 55,2, légèrement en dessous des prévisions de 55,4.

Les commandes aux entreprises ont reculé de 0,2% en septembre, contre des attentes de +0,1% et une hausse de 4,9% en août.

L'indice PMI non manufacturier a atteint 54,9 en septembre, dépassant le consensus de 51,7 et en hausse par rapport à 51,5 en août.

Enfin, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage s'élève à 225 000 la semaine dernière, contre un consensus de 222 000, après 219 000 la semaine précédente, chiffre révisé de 218 000.

Enfin, le rapport sur l'emploi en septembre aux États-Unis sera publié demain.