Les marchés boursiers européens ont clôturé en territoire positif, stimulés par les récentes données sur l'inflation aux États-Unis.
Les chiffres de l'indice des prix à la consommation ont affiché une augmentation de 3,4% en avril, en ligne avec les prévisions, après avoir enregistré une hausse de 3,5% en mars.
Hausse timide du CAC 40, nouveau record de clôture
Le CAC 40, déjà en progression la veille, a avancé de 0,17% pour atteindre 8442,41 points, marquant une dynamique modeste mais suffisante pour établir un nouveau record de clôture.
Ailleurs en Europe, Le DAX allemand a augmenté de 0,85%, atteignant un sommet sans précédent à 18892 points.
Le FTSE britannique a progressé de 0,21%, établissant un record à 8474 points.
L'indice EuroStoxx 50 a avancé de 0,40%, tandis que le FTSEurofirst 300 a augmenté de 0,56%.
Le Stoxx 600 a également progressé de 0,60%, atteignant un record en séance à 525,2 points.
En ce qui concerne les performances des entreprises, Euronext a clôturé en hausse de +3,2% à 87 euros, bénéficiant d'un début d'année plus favorable que prévu.
La Bourse paneuropéenne a annoncé des profits dépassant les attentes pour le premier trimestre, soutenus par une activité plus dynamique que prévue et des coûts inférieurs aux estimations.
Ses revenus records ont été alimentés à la fois par des activités indépendantes des volumes et par sa stratégie de diversification.
CGG, spécialisé dans les services parapétroliers, a enregistré une forte hausse de 19,64%, atteignant son plus haut niveau en quatre mois, suite à l'annonce d'une croissance trimestrielle de son chiffre d'affaires de 30%, atteignant 273 millions de dollars.
En revanche, Carrefour a enregistré la plus forte baisse du CAC 40, chutant de -4,08% à 16,12 euros, après avoir subi une dégradation de JP Morgan, passant de Neutre à Sous-pondérer, avec un objectif de cours réduit de 19 à 15 euros.
La banque d'affaires américaine a souligné la surveillance du titre en raison d'un catalyseur négatif anticipé avant les résultats du premier semestre 2024, prévus fin juillet.
Trigano a enregistré une baisse de 6,8%.
Bien que la rentabilité de début de saison soit excellente, la génération de trésorerie a été ponctuellement négative au premier semestre, avec un flux de trésorerie opérationnel de -55,6 millions d'euros, principalement en raison d'un besoin en fonds de roulement de 260,1 millions.
Dans le contexte des indicateurs macroéconomiques du jour, en avril 2024, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté en France de +0,5% par rapport au mois précédent, après une hausse de +0,2% en mars.
En mars 2024, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a augmenté de 0,6% dans la zone euro et de 0,2% dans l'Union européenne par rapport à février 2024, selon les estimations d'Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Comparativement à février 2024, où la production industrielle avait augmenté de 1,0% dans la zone euro et de 0,9% dans l'UE, cette croissance est légèrement moins forte.
En revanche, par rapport à mars 2023, la production industrielle a diminué de 1% dans la zone euro et dans l'UE.
Au cours du premier trimestre 2024, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,3% dans la zone euro et dans l'Union européenne par rapport au trimestre précédent, selon l'estimation rapide publiée par Eurostat.
Cela représente une amélioration par rapport au quatrième trimestre 2023, où le PIB avait diminué de 0,1% dans la zone euro et était resté stable dans l'UE.
La séance du jour à Wall street : Les actions américaines atteignent des niveaux record
Mercredi, les actions américaines ont poursuivi leur ascension alors que les données sur l'inflation en avril ont alimenté les spéculations selon lesquelles la Fed entamerait une réduction des taux d'intérêt dès le troisième trimestre, déclenchant ainsi un engouement pour les actions à Wall Street et au-delà.
À la clôture en Europe, le S&P 500 et le Nasdaq 100 ont grimpé de 0,8 %, atteignant des niveaux records, tandis que le Dow Jones a progressé de 0,5 %, se rapprochant de son sommet historique de fin mars.
Du côté des valeurs, les actions technologiques, sensibles aux taux d'intérêt, ont tiré les gains, tandis que les rendements des bons du Trésor ont décliné sur toute la courbe de maturité.
Des acteurs comme Nvidia et AMD ont enregistré une hausse d'environ 3 %.
En revanche, Boeing a chuté de 2 % suite à des informations faisant état d'accusations du ministère de la Justice, affirmant que l'entreprise avait enfreint un accord précédent visant à éviter des poursuites judiciaires liées aux accidents du 737 Max.
Sur le front économique, l'inflation annuelle globale et sous-jacente a ralenti après plusieurs mois de croissance soutenue des prix, tandis que les ventes au détail ont stagné de manière inattendue.
Ces données ont renforcé les anticipations d'une réduction de 25 points de base des taux par la Fed en avril et ont orienté le marché vers un consensus de deux réductions cette année.
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