Les marchés européens ont clôturé sur une note hésitante mardi, reflétant un sentiment de marché encore dégradé après la chute des actifs risqués observée lundi.
Cette séance a été marquée par une volatilité accrue, typique du mois d'août, où la liquidité est souvent réduite.
Le marché européen termine en ordre dispersé, Le CAC 40 en légère baisse, Coface à l'honneur
Les craintes d'une récession aux États-Unis se sont quelque peu dissipées après la publication de l'ISM des services, qui a montré que ce secteur, principal moteur de l'économie américaine, résiste mieux que prévu aux hausses de taux.
Cette résilience a apporté un certain soulagement aux marchés, bien que les investisseurs demeurent vigilants.
Deux responsables de la politique monétaire américaine, Mary Daly et Austan Goolsbee, ont déclaré lundi qu'une récession n'était pas inévitable.
Cependant, ils ont souligné que la Réserve fédérale devait éviter de maintenir ses taux à un niveau restrictif trop longtemps.
Les derniers indicateurs d'emploi, suggérant un ralentissement des marchés du travail, ajoutent à l'incertitude et sont compatibles avec le début d'une récession.
Les conditions particulières du mois d'août, où la liquidité est souvent réduite, contribuent aux mouvements volatils des indices.
Jim Reid, stratégiste chez Deutsche Bank, nuance en soulignant que "les mouvements violents de ces derniers jours sont très exagérés par l'illiquidité du mois d'août, mais je n'écarterais pas la possibilité que la politique monétaire joue un rôle dans une certaine mesure".
L'incertitude persiste quant aux prochaines décisions des banquiers centraux.
La Fed a semblé exclure une réunion d'urgence, mais certains experts, une action coordonnée entre les dirigeants du G7 ou du G20 reste possible, comme lors du krach du yuan en 2015.
A la clôture à la bourse de Paris, le CAC 40 a cédé 0,27%, soit 18,95 points, tandis que le Footsie britannique a progressé de 0,23%.
Le Dax allemand a reculé de 0,1%, et l'indice EuroStoxx 50 a perdu 0,12%.
En revanche, le FTSEurofirst 300 a gagné 0,18% et le Stoxx 600 a grimpé de 0,21%.
Ces mouvements contrastés montrent une certaine incertitude parmi les investisseurs, qui restent prudents face aux perspectives économiques.
Du côté des valeurs cotées à Paris, l'assureur crédit Coface a gagné 5,28%, récompensé pour avoir amélioré sa rentabilité au deuxième trimestre malgré des primes moindres qu'attendu.
Clariane a pris 9,87% après avoir annoncé une hausse de 6,8% en base organique de son chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année.
Vallourec a progressé de 0,93% à 13,59 euros après l'annonce qu'ArcelorMittal devenait son actionnaire de référence.
Le sidérurgiste mondial a conclu un accord pour acheter la participation de 27,5% détenue par Apollo dans Vallourec, à un prix de 14,64 euros par action, pour un montant total de 955 millions d'euros.
Sonova a présenté mardi une aide auditive utilisant l'intelligence artificielle en temps réel, le premier produit de ce type mis sur le marché, ce qui a fait grimper le titre de 6,1%.
Airbus a annoncé lundi avoir livré 400 avions depuis janvier et a pris 2,2%.
Dans les chiffres Macroéconomiques, les commandes à l'industrie ont augmenté de 3,9% en juin par rapport à mai en Allemagne, dépassant les attentes de 0,4%.
En France, l'emploi salarié du secteur privé est stable entre fin mars et fin juin 2024, après avoir augmenté de 0,3% au trimestre précédent.
Le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières a diminué de 0,3% dans la zone euro et de 0,1% dans l'UE en juin 2024.
La séance du jour à Wall Street
Wall Street a rebondi à mi-séance, mais les gains demeurent limités alors que la prudence perdure.
Les marchés américains rebondissent après leur trou d'air de lundi, mais les inquiétudes à propos d'une possible récession restent prégnantes.
À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient une hausse de 0,8% pour le Dow Jones, le Standard & Poor's 500 affichait une progression de 1,3%, tandis que le Nasdaq Composite s'octroyait 1,20%.
Du côté des performances des Valeurs Américaines, les publications de Caterpillar, Palantir et d'Uber ont été bien accueillies.
Uber a émergé à la troisième place de l'indice S&P 500, galvanisé par une progression plus importante que prévu de ses profits au deuxième trimestre.
Le géant américain de la réservation de voiture avec chauffeurs (VTC) et de la livraison de repas à domicile a bénéficié de la nette amélioration des résultats de cette dernière activité.
Son Ebitda ajusté a augmenté de 79% à 588 millions de dollars, soutenu par la progression des volumes.
Dans les chiffres Économiques aux États-Unis, les États-Unis ont enregistré un déficit commercial de 73,10 milliards de dollars en juin après un déficit de 75 milliards de dollars en mai, légèrement en dessous du consensus de 72,50 milliards de dollars.
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