Les Bourses européennes ont clôturé la semaine sur une note positive, enregistrant une légère hausse malgré une montée des taux d'intérêt à long terme.

Le rendement du dix ans allemand a augmenté de 5 points de base, atteignant 2,37%.
Cette semaine, qui a été écourtée, a également été marquée par des volumes d'échanges parmi les plus faibles de l'année, en raison de l'absence de nombreux investisseurs sur le marché.
L'indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40 termine la séance à son plus haut du jour, avec un gain de 1% pour atteindre 7 355 points, tandis que l'Eurostoxx 50, qui regroupe les principales valeurs de la zone euro, a gagné 0,65% pour s'établir à 4 889,63 points.
Depuis le début de l'année 2024, le CAC 40 a réussi à réduire ses pertes à 2,5%, ce qui témoigne d'une certaine résilience du marché.
Les valeurs bancaires ont particulièrement soutenu cette tendance haussière.
Les actions de BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont enregistré des hausses comprises entre 1,1% et 2,4%.
De son côté, Stellantis, qui avait été l'une des actions les plus malmenées au cours du dernier trimestre, a rebondi de plus de 2%.
Dans le secteur des énergies renouvelables, Voltalia a vu son action grimper de 1,47% à 6,92 euros après l'annonce du lancement de la construction de trois nouveaux parcs solaires dans le sud de la France, pour une capacité totale de 25,1 mégawatts.
Le premier projet, un parc photovoltaïque de 10,7 mégawatts, sera construit sur une friche agricole de 15 hectares.
L'entreprise a précisé que l'utilisation de technologies spécifiques pour les structures porteuses de panneaux solaires, ainsi qu'un système d'irrigation adapté, permettra de relancer des activités agricoles sur le site.
Accor, le groupe hôtelier, a également connu une belle performance, avec une hausse de 0,54% à 46,75 euros.
Accor se positionne comme la plus forte hausse du CAC 40 cette année, affichant une progression de plus de 35%.
Cette dynamique positive est le résultat d'une série de bonnes nouvelles, notamment une révision à la hausse de ses prévisions de revenus par chambre disponible et d'excédent brut d'exploitation, qui ont convaincu des analystes de grandes banques comme UBS, Jefferies et JP Morgan de ses perspectives favorables.
La séance du jour à Wall street
Les marchés actions américains subissent des prises de bénéfices, en particulier dans le secteur technologique.
En fin de journée, le Dow Jones affichait une baisse de 0,80% à 42 969 points, tandis que le Nasdaq Composite chutait de près de 1,90% à 19 645 points.
Les volumes d'échanges sont faibles, en raison de l'absence de nombreux opérateurs à l'approche de la fin de l'année boursière.
Bien que les "megacaps" américaines, telles qu'Apple, Nvidia, Alphabet (Google), Amazon, Meta, Microsoft et Tesla, pèsent sur la tendance actuelle, elles ont connu une année 2024 très favorable.
Apple se rapproche d'une capitalisation boursière de 4 000 milliards de dollars, un niveau sans précédent.
Broadcom, le spécialiste des semi-conducteurs et des logiciels, pourrait devenir le huitième membre de ce club exclusif, avec une capitalisation boursière de 1 122 milliards de dollars.
Concernant les valeurs à suivre, BioNTech est attendu en baisse en pré-marché après avoir annoncé un compromis avec l'université de Pennsylvanie dans un litige sur des redevances liées à ses vaccins anti-Covid, pouvant lui coûter jusqu'à 467 millions de dollars.
En revanche, Outlook Therapeutics devrait voir son action augmenter après la publication de résultats annuels montrant une perte nette de 75,4 millions de dollars, mais avec des perspectives de développement pour son traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge.
Enfin, UnitedHealth et Amedisys ont décidé de reporter la date butoir de leur fusion, initialement prévue pour décembre 2024, en raison de complications juridiques, notamment une action du ministère américain de la Justice.
UnitedHealth avait proposé 3,6 milliards de dollars pour acquérir Amedisys.
Sur le plan macroéconomique, les États-Unis ont enregistré un déficit commercial de 102,9 milliards de dollars en novembre, un chiffre qui dépasse les attentes du consensus, qui s'élevait à 101,3 milliards de dollars, et qui est également supérieur au déficit d'octobre, qui était de 98,3 milliards de dollars.
Enfin, les stocks de gaz américains ont connu une baisse de 93 milliards de pieds cubes au cours de la semaine écoulée, après une chute de 125 milliards la semaine précédente.
Malgré cette diminution, les stocks restent supérieurs de 14 milliards de pieds cubes par rapport à l'année précédente et de 166 milliards de pieds cubes par rapport à la moyenne sur cinq ans, atteignant un total de 3 529 milliards de pieds cubes, ce qui dépasse la moyenne historique sur cinq ans.
Ces chiffres soulignent la dynamique fluctuante du marché de l'énergie aux États-Unis.
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