Les indices boursiers européens ont clôturé la séance de manière disparate, marquée par une avalanche de résultats d'entreprises.

La Bourse de Paris termine en baisse
À Paris, le CAC 40 a enregistré une légère baisse de 0,24%, terminant à 7555 points, en raison de publications contrastées.
Capgemini a vu son action grimper de 5,67% à 138 euros, soutenue par des résultats trimestriels jugés rassurants.
La société a confirmé ses objectifs pour 2025, ce qui a apaisé les craintes des investisseurs dans un contexte macroéconomique incertain.
Le directeur général, Aiman Ezzat, a souligné la prudence de ses prévisions dévoilées en février, qui avaient initialement été mal accueillies par le marché.
En revanche, Schneider Electric a subi la plus forte baisse du CAC 40, avec une chute de 6,38% à 203,25 euros.
Bien que l'entreprise ait maintenu son objectif de croissance organique de l'Ebita ajusté pour 2025, elle a réduit ses prévisions de marge, ce qui a déçu les investisseurs.
Amundi, le principal gestionnaire d'actifs en Europe, a annoncé mardi avoir atteint un nouveau record de près de 2,247 milliards d'euros sous gestion à la fin du premier trimestre 2025, malgré une baisse de 1,15% de son action, qui s'établit à 68,70 euros.
Cette performance est attribuée à la croissance des fonds indiciels cotés (ETF) ainsi qu'à un nouveau contrat signé au Royaume-Uni.
Amundi est une filiale du Crédit Agricole.
En Allemagne, les résultats positifs du groupe de défense Rheinmetall et de la banque Deutsche Bank ont compensé l'avertissement de Porsche, permettant au Dax 40 de progresser.
Le FTSE 100 britannique a également enregistré des gains, soulignant une certaine résilience des marchés malgré les incertitudes.
Les investisseurs se préparent à une journée cruciale demain, souvent qualifiée de "Super Wednesday", avec la publication de résultats d'entreprises majeures et d'indicateurs économiques.
Les premières estimations de la croissance pour le premier trimestre seront dévoilées tant aux États-Unis qu'en zone euro, suivies des résultats de géants technologiques tels que Microsoft et Meta.
Sur le front économique, l'indice d'incertitude économique de la Commission européenne a bondi de 2,8 points pour atteindre 20,4 en avril, signalant une augmentation significative des préoccupations des chefs d'entreprise concernant l'avenir.
Cette incertitude a atteint son plus haut niveau depuis 27 mois dans le secteur industriel, tandis que les services et le commerce de détail ont également montré des signes de dégradation.
En revanche, la construction est restée relativement stable.
L'indice du sentiment économique a reculé de 1,4 point dans l'Union européenne, s'établissant à 94,4, et à 93,6 dans la zone euro, en dessous des attentes.
Ce déclin est attribué à une baisse de la confiance des ménages et des entreprises, en particulier dans le secteur des ventes au détail.
Aux États-Unis, la confiance des consommateurs a également chuté, avec un indice en baisse de 7,9 points pour atteindre 86 en avril, contre 93,9 en mars.
L'enquête mensuelle du Conference Board a révélé que l'indice des attentes a plongé à son plus bas niveau depuis octobre 2011, signalant des perspectives économiques préoccupantes.
Enfin, le rapport JOLTS du Département américain au Travail a indiqué 7,192 millions d'ouvertures de postes en mars, en deçà des attentes du marché.
Parallèlement, l'indice S&P Case-Shiller des prix immobiliers a montré une progression de 4,5% en février, légèrement en dessous des prévisions.
Dans l'ensemble, les marchés européens et américains naviguent dans un environnement économique incertain, avec des résultats d'entreprises variés et des indicateurs économiques qui soulignent des préoccupations croissantes.
Les investisseurs resteront attentifs aux développements à venir, qui pourraient influencer les tendances du marché dans les semaines à venir.
La séance du jour à Wall street
Les marchés actions américains sont en hausse, soutenus par de nombreux résultats d'entreprises et des statistiques économiques.
L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a déçu, tandis que les ouvertures de postes (JOLTS) ont été inférieures aux attentes.
Au moment de la clôture des marchés en Europe, le Dow Jones a progressé de 0,70 % et le Nasdaq de 0,25 %.
General Motors a connu une baisse de 2,06 % après avoir abandonné ses objectifs annuels, malgré des résultats trimestriels meilleurs que prévu, avec un bénéfice ajusté par action en hausse de 6,1 %.
Les données économiques du jour montrent que les ouvertures de postes s'élèvent à 7,192 millions, en dessous des prévisions, et que l'indice de confiance des consommateurs a chuté à 86.
Les prix immobiliers ont augmenté de 4,5 % et les stocks de grossistes ont progressé de 0,5 %.
Le déficit commercial a atteint 161,49 milliards de dollars, supérieur aux attentes.
Parmi les entreprises à suivre, Coca-Cola a annoncé un bénéfice ajusté de 73 cents, légèrement au-dessus des prévisions, tandis que General Motors a suspendu ses objectifs financiers en raison des droits de douane.
Kraft Heinz a revu à la baisse ses prévisions de ventes, malgré un bénéfice ajusté de 62 cents.
NXP a annoncé le départ de son PDG, et Pfizer a vu son bénéfice net diminuer de 5 %, bien que son bénéfice par action ajusté ait augmenté.
Enfin, UPS a enregistré une légère baisse de son chiffre d'affaires, mais une hausse de son bénéfice d'exploitation.
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