Etats-Unis : La bourse de New York était dans le rouge ce vendredi, poursuivant son repli de la veille, dans un contexte toujours marqué par la hausse des rendements obligataires et par des résultats d'entreprises mitigé.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les principaux indices américains abandonnaient entre 0,4% et 0,9%, annonçant un début de séance en territoire négatif.
Pourtant, l'économie américaine a généré 200,000 emplois non agricoles le mois dernier, selon le rapport du Département du Travail, là où les économistes en anticipaient en moyenne 188,000.
Le taux de chômage est, lui, resté comme prévu inchangé à 4,1%.
La baisse à Wall street s'est emplifiée vendredi à la mi-séance, sous l'effet d'une baisse notable de Chevron et ExxonMobil après leurs résultats: le Dow Jones lâchait 1,47% et le nasdaq 1,15%.
L'indice vedette de wall street, le Dow Jones, a brièvement perdu vendredi en cours de séance 2%, soit plus de 500 points.
En clôture, le Dow a chuté de -666Pts (-2,54%), c'est tout simplement la plus lourde correction intraday du Dow Jones depuis le 'Brexit' et la mi-décembre 2008.
Zone euro : Les bourses européennes ont reculé nettement vendredi (-1,1% à Francfort, -1,2% à Paris, -0,2% à Londres), suite à la publication du rapport officiel sur l'emploi américain, marqué par une vive progression du salaire horaire moyen.
L'économie américaine a généré 200,000 emplois non agricoles le mois dernier, là où les économistes en anticipaient en moyenne 188,000, et le taux de chômage des Etats-Unis est -comme prévu-resté stable à 4,1%.
La hausse des salaires s'est montrée étonnamment forte, atteignant un taux de 2,9% en rythme annuel, le plus élevé depuis 2009', pointe Commerzbank, qui y voit un nouvel argument pour une hausse de taux par la Fed en mars.
Les bourses européennes ont toutes terminé en net repli vendredi dans le sillage de wall street.
'Les marchés s'inquiètent à la fois de la hausse des taux, et de l'impact sur les comptes de résultats des sociétés européennes de l'appréciation importante de l'euro, après que Daimler a chiffré le coût pour 2018 à 1 milliard d'euros', a commenté à l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant Bleu Gestion.
Et le rapport mensuel sur l'emploi américain, toujours observé de près par la réserve fédérale américaine (Fed), n'a pas rassuré ceux qui craignent une accélération du resserrement monétaire par les banques centrales.
En outre, les marchés européens ont reculé dans le sillage de wall street, en raison de 'la baisse significative de grosses capitalisations après leurs résultats', dont le titre d'Apple.
L'eurostoxx 50 a reculé de 1,51% .
France : La bourse de Paris restait nettement à la peine (-1,18%) vendredi après une ouverture dans le rouge de wall street, les investisseurs se laissant gagner par la défiance après un rapport américain sur l'emploi de bonne facture.
La bourse de Paris a fini en net repli (-1,64%) vendredi, les investisseurs choisissant de vendre leurs positions, inquiets de la hausse du marché obligataire.
La bourse de Paris creuse ses pertes et passe la barre des -1,5% en séance, du jamais vu depuis 6 mois.
Suisse : La bourse suisse a terminé la séance et la semaine dans le rouge.
Le SMI, qui avait longtemps évolué sur un recul proche de 0,5%, a encore fléchi sur la fin et a terminé au plus bas du jour.
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