Les marchés boursiers américains ont connu une journée exceptionnelle vendredi, avec des indices majeurs atteignant des niveaux record, soutenus par l'optimisme suscité par la victoire électorale de Donald Trump et une décision favorable de la Réserve fédérale.
L'optimisme des investisseurs est palpable, alimenté par les attentes d'un gouvernement républicain qui pourrait favoriser des dérégulations, des fusions et des baisses d'impôts.
Cependant, des préoccupations subsistent concernant le déficit fédéral et l'inflation, des facteurs qui pourraient influencer la stabilité économique à long terme.
Le S&P 500 et le Dow Jones clôturent sur de nouveaux records
Le Dow Jones a enregistré une hausse de 260 points, soit 0,6 %, franchissant pour la première fois le seuil symbolique des 44 000 points.
De son côté, le S&P 500 a progressé de 0,4 %, dépassant les 6 000 points, tandis que le Nasdaq Composite, bien que peu changé, a établi un record intraday.
Les trois principaux indices boursiers ont affiché des gains hebdomadaires impressionnants.
Le S&P 500 et le Dow Jones ont respectivement augmenté de 4,6 % et 4,8 %, marquant leur meilleure performance depuis novembre 2023.
Le Nasdaq a surperformé avec une hausse de 5,8 %.
Le Russell 2000, qui suit les petites capitalisations, a également connu une forte progression, avec un gain de plus de 8 %.
Performances remarquables des actions liées à Trump
Certaines actions liées à Trump ont particulièrement bien performé.
L'action de Tesla a bondi de 8,2 %, portant sa capitalisation boursière à plus de 1 000 milliards de dollars.
Axon Enterprises a connu une hausse spectaculaire de 28,7 % après avoir relevé ses prévisions de chiffre d'affaires, tandis que Trump Media a progressé de près de 12 %.
Ces performances témoignent de l'impact direct de la politique sur le marché boursier.
La Réserve fédérale a également joué un rôle clé dans cette dynamique en abaissant ses taux d'intérêt d'un quart de point.
Cette décision a renforcé la confiance des investisseurs, qui voient dans cette mesure un soutien à la croissance économique.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a exprimé sa confiance dans l'économie, ce qui a contribué à apaiser les craintes des investisseurs.
Malgré des préoccupations concernant les valorisations des actions, la dynamique actuelle laisse entrevoir des opportunités de croissance d'ici la fin de l'année.
Les secteurs les plus performants incluent les services publics, l'immobilier et les biens de consommation de base, tandis que les matériaux ont été moins performants.
Les investisseurs restent attentifs aux développements économiques et politiques, conscients que ces facteurs peuvent influencer les marchés à tout moment.
En somme, la combinaison d'une victoire électorale significative, d'une politique monétaire accommodante et d'un optimisme général a propulsé les marchés boursiers américains vers de nouveaux sommets, laissant entrevoir un avenir prometteur pour les investisseurs.
Le CAC 40 perd plus de 1%, lesté par le luxe
Les Bourses européennes ont clôturé en baisse vendredi, marquant la fin d'une semaine influencée par plusieurs événements majeurs.
Un nouveau plan de relance chinois a été annoncé, visant à réduire les risques financiers en permettant aux gouvernements locaux de gérer leurs dettes hors bilan.
Cependant, les marchés espéraient un plan plus ambitieux, ce qui a déçu les investisseurs.
L'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a initialement stimulé l'appétit pour le risque en levant certaines incertitudes, mais les investisseurs réévaluent maintenant les implications de son programme et de ses déclarations.
Parallèlement, la Réserve fédérale (Fed) a adopté une posture plus prudente en baissant les taux, ce qui a conduit les opérateurs à réviser à la baisse leurs attentes d'assouplissement monétaire.
À Paris, le CAC 40 a perdu 1,2% à 7336 points, tandis que le Dax allemand a reculé de 0,81% et le Footsie britannique de 0,95%.
L'indice EuroStoxx 50 a terminé en baisse de 1,08%, le FTSEurofirst 300 a perdu 0,7% et le Stoxx 600 a reculé de 0,66%.
Sur une semaine, le CAC 40 a perdu 0,95% et le Stoxx 600 0,85%.
Au niveau des valeurs, JCDecaux a enregistré une baisse de 12% en raison de perspectives jugées décevantes pour le quatrième trimestre.
Richemont a chuté de 6,1% après la publication de résultats décevants, impactant négativement le secteur du luxe, avec LVMH en baisse de 3,3%, Hermès de 4,1% et Kering de 8%.
En revanche, Atos a annoncé une augmentation de capital d'environ 233 millions d'euros, ce qui a entraîné une hausse de 2,9% de son titre.
Enfin, Euronext a présenté son nouveau plan stratégique pour 2027, ayant atteint un trimestre plus tôt les objectifs de son précédent plan "Growth for impact 2024".
En Bourse, l'action a reculé de 0,45% à 99,85 euros.
UBS a jugé les objectifs du plan 2027 réalisables et légèrement conservateurs, prévoyant une hausse des revenus en données comparables et de l'Ebitda ajusté de plus de 5% par an entre 2023 et 2027.
Concernant les chiffres macroéconomiques, la France a enregistré un déficit de la balance commerciale de 8,3 milliards d'euros en septembre, supérieur aux attentes de -7 milliards.
Par ailleurs, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a atteint 73 en novembre, dépassant le consensus de 71 et le chiffre de 70,5 d'octobre.
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