Wall Street a clôturé de manière mitigée après que le nasdaq ait plongé de plus de 3% ce jeudi , en raison de la hausse du rendement obligataire US, qui a provoqué une forte correction des valeurs associées à la technologie .
Sur le plan macroéconomique, l‘indice des prix des dépenses de consommation a montré que l‘inflation a augmenté de 0,3 % en janvier, légèrement au-dessus des 0,2 % attendus par les analystes, mais en hausse de seulement 1,5 % sur une base annuelle.
L‘indice PMI de Chicago en février est ressorti à 59,5, soit en dessous du consensus (61,1) et en retrait par rapport à janvier (63,8).
Les indices de confiance dans l‘économie définitifs compilés par l‘Université du Michigan au mois de février sont ressortis globalement conformes aux premières estimations.
Le sentiment des consommateurs s‘est ainsi établi à 76,8, contre une première estimation à 76,5, et un mois de janvier à 79.
Leurs attentes sont un peu meilleures que prévu, à 70,7 contre 69,8 attendus.
L‘indice de la situation économique actuelle est lui parfaitement en ligne aux premières estimations, à 86,2, après 86,7 en janvier.
A la clôture, le Dow Jones a chuté de 475 points, soit 1,5 %, à 30 927.
Le S&P 500 a baissé de 19 points ou 0,5 %, à 3811.
En revanche, le nasdaq a gagné 73 points, soit 0,6 %, pour atteindre 13 192 points.
Malgré les fortes baisses de ces derniers jours, le solde de février est positif.
Le Dow Jones a progressé d‘environ 4%, le S&P 500 un peu plus de 3% et le nasdaq l‘a fait de 1,5%
L‘Europe terminent la semaine en baisse avec les craintes sur l‘inflation
Les marchés européens ont viré au rouge vendredi, Paris et Londres affichant les plus importantes baisses, au terme d'une semaine dominée par la vive remontée des taux d'emprunt, qui a perturbé les marchés actions.
En effet, la dernière hausse des emprunts d'états, occasionnée par les craintes concernant l‘inflation, continue d‘agir négativement sur le climat des opérateurs.
Ce vendredi, le rendement du taux d‘emprunt à 10 ans US est au-dessus du seuil de 1,50%, contre un premier nouveau sommet de 1,392% lundi matin en Asie, déjà jugé inquiétant.
Il a timidement franchi le niveau de 1,60% hier soir.
Des responsables de la FED et de la BCE ont pourtant multiplié les prises de paroles ces derniers jours pour relativiser l‘inquiétude inflationnistes.
Au lendemain d‘une baisse de 0,24 %, l‘indice vedette de la bourse de paris a là¢ché 1,4% à 5703,22 points, pénalisée par un rééquilibrage en faveur des emprunts d‘État, qui ont vu leurs rendements nettement monter ces derniers jours face aux anticipations d‘inflation à la hausse.
Sur le mois, l‘indice a gagné 4,8 %, mais il est en baisse de 0,9 % par rapport à la semaine dernière.
Sur le front des entreprises, les actions du géant de l‘énergie Engie ont baissé de 3,9 %, avec une perte nette de 1,5 milliard d‘euros, contre un bénéfice de 1 milliard d‘euros l‘année précédente, en raison de la dépréciation de ses actifs nucléaires en Belgique.
Du côté de la pandémie, le gouvernement Franà§ais a envisagé d‘imposer des mesures de confinement le week-end à partir du mois de mars.
À Francfort, le DAX a perdu 0,67% et à Londres, le FTSE a abandonné 2,53%.
L‘indice paneuropéen ftseurofirst 300 a terminé en repli de 1,74%, l‘eurostoxx 50 de 1,33% et le stoxx 600 de 1,64%.
Sur la semaine, le CAC 40 a là¢ché 1,22% et le stoxx 600 2,4%, leurs plus fortes baisses hebdomadaire en un mois.
Pendant la fermeture des marchés Européenne, l‘indice phare de la bourse de new york perdait 0,75%, le s&p 500 gagnait 0,29% et l‘indice des valeurs technologiques reprenait 1,26%.
Si les espoirs d'une reprise de l‘économie profite globalement aux actions, les acteurs du marché sont de plus en plus attentifs au risque de voir une progression trop rapide de l‘inflation qui pourrait obliger les grandes institutions financières à durcir leurs politiques monétaires ultra-accommodantes.
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