Etats-Unis : La bourse de New York a ouvert en net recul lundi, victime, comme Tokyo et les places européennes avant elle, de la poussée d'aversion au risque provoquée par l'échec au Congrès américain du projet de réforme de l'assurance santé 'Obamacare' voulu par Donald Trump.
Ce revers politique infligé vendredi par les élus républicains au président des Etats-Unis exacerbe les doutes sur la capacité de ce dernier à mettre en oeuvre les autres promesses clés de sa campagne, comme la réforme fiscale ou un grand programme de travaux d'infrastructure.
Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perd 139,29 points, soit 0,68%, à 20457,43.
Le Standard'Poor's 500, plus large, recule de 0,75% à 2.
La bourse de New York devrait ouvrir en baisse lundi matin, l'effet Trump retombant sur les marchés après la lourde défaite stratégique essuyée par le nouveau président américain.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats à terme sur les grands indices new-yorkais abandonnent autour de 0,7%, annonçant un début de séance dans le rouge.
Les indices américains avaient fini sans direction vendredi, visiblement indifférents à la décision de Donald Trump de finalement renoncer à supprimer l'Obamacare, faute de majorité au Congrès.
Certains investisseurs espèrent maintenant que le président va rattraper sa déconvenue en mettant en place des baisses d'impôts, d'autres mesures de dérégulation et un plan de relance des infrastructures.
'La promesse de retirer l'Obamacare était quand même considérée comme l'une des pierres angulaires de sa politique', rappelle un intervenant.
Suisse : La bourse suisse s'acheminait vers une ouverture négative pour sa première séance de la semaine.
Les places mondiales s'interrogent depuis vendredi soir sur la capacité du président américain Donald Trump à concrétiser ses promesses de campagne, après l'échec devant le Congrès de la proposition d'abrogation de la loi Obamacare sur le système de santé.
A Tokyo, le nikkei a fini lundi sur une perte marquée.
L'accès attendu de morosité répond au 'doute quant à la capacité de l'administration Trump à faire passer une quelconque réforme d'importance devant le Congrès', résume Mirabaud Securities dans un commentaire.
La question des remaniements fiscaux notamment concentre désormais les doutes des investisseurs.
En Suisse, la saison des résultats annuels touche à sa fin et seuls quelques entreprises du SPI ont dévoilé leur performance.
La bourse suisse essuyait lundi des pertes généralisées pour débuter la semaine.
Les places mondiales s'interrogent depuis vendredi soir sur la capacité du président américain Donald Trump à concrétiser ses promesses de campagne, après l'échec devant le Congrès de la proposition d'abrogation de la loi Obamacare sur le système de santé.
A Tokyo, le nikkei a terminé lundi sur une perte marquée.
L'accès de morosité répond au 'doute quant à la capacité de l'administration Trump à faire passer une quelconque réforme d'importance devant le Congrès', résume Mirabaud Securities dans un commentaire.
'L'échec de la réforme du système de santé alimente les craintes sur l'avenir de celle des impôts', précise pour sa part la Banque cantonale de Lucerne (LUKB).
L'image de Donald Trump en gourou de la croissance vacille, illustre encore la Landesbank Baden-Württemberg (LBBW).
La bourse suisse continue d'évoluer dans le rouge lundi en milieu de journée, tout en réduisant un peu ses pertes par rapport à la phase d'ouverture.
France : La bourse de Paris débute la semaine sur une note négative et l'indice phare est même repassé sous le seuil des 5,000 points.
La bourse de Paris a récupéré plus de la moitié de ses pertes initiales et repassé le seuil des 5,000 points avant de se stabiliser autour de ce seuil pivot, avec un repli oscillant entre -0,45 et -0,55% depuis 10H30 ce matin.
L'euro-Stoxx50 suivi exactement la même trajectoire, perdant autour de -1% durant les 90 premières minutes de la séance, avant de remonter vers -0,6%.
'L'échec politique subi par Donald Trump soulève de nombreuses questions quant à la capacité du successeur de Barack Obama à faire passer une réforme fiscale d'ampleur, réforme qui est largement espérée par les investisseurs et qui justifie en grande partie le rallye qui a suivi l'élection du nouveau président américain'.
Du côté des indicateurs, le climat des affaires s'est légèrement amélioré en Allemagne ce mois-ci, à en croire l'indice Ifo qui est ressorti à 112,3, soit un plus haut depuis juillet 2011, contre 111,1 en février (chiffre révisé de 111).
Les économistes anticipaient au contraire une légère contraction autour de 110,8.
La capacité de Donald Trump à mettre en place son programme économique restant au centre des préoccupations des investisseurs, la bourse de Paris a fini la semaine sur une note morose, en repli de 0,24% à 5,020,90points.
Depuis le début de l'année, le cac40 a engrangé 3,26%.
La bourse de Paris restait dans le rouge (-0,44%) lundi après les débuts négatifs de wall street, toujours lestée par les doutes sur la capacité de l'administration Trump à mener à bien ses réformes.
Japon : La bourse de Tokyo a fini en nette baisse lundi, pénalisée par le renchérissement du yen face au dollar après l'échec vendredi du projet de réforme de l'assurance santé de Donald Trump.
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