Le marché boursier japonais qui était dans le rouge en début de séance progresse dans le vert à quelques minutes de la fermeture de la bourse, bénéficiant de la correction à la hausse de la croissance du japon au deuxième trimestre, qui encourage la chasse aux bonnes affaires pour les investisseurs.
Ainsi, le nikkei a terminé mercredi sa huitième journée de hausse consécutive, appuyé également par la baisse du yen et par les perspectives d‘un nouveau plan de soutien économique avec le nouveau gouvernement japonais attendu dans les semaines à venir.
La bourse japonaise n‘avait plus affiché une telle déferlante de journées positives depuis novembre dernier.
Et pour la première fois depuis avril, le nikkei a terminé mercredi au-dessus des 30000 points.
A la clôture, l‘indice nikkei a pris 0,89% à 30181,21 points et le topix, plus large, a gagné 0,79% à 2079,61 points.
Du côté des valeurs, Softbank progresse de près de 5%, le titre a participé au changement de direction du marché au lendemain de son accord d‘échange de participations avec Deutsche Telekom.
Sur le front des indicateurs, la révision des chiffres du produit intérieur brut japonais pour le deuxième trimestre a affiché une croissance économique de 0,5 % en glissement trimestriel, contre 0,3 % annoncé initialement.
Dans l‘ancienne colonie britannique, l‘indice Hang Seng était en léger recul d‘environ 0,2% à quelques minutes de la fermeture du marché.
Les marchés composites de Shanghai et Shenzhen étaient eux aussi en léger repli à l‘approche de la clôture.
Le Cac 40 repasse sous les 6700 points plombé par la chute de l‘action Stellantis
Les actions européennes ont chuté de plus de 1% mercredi, quelques minutes après l‘ouverture, prolongeant ainsi la baisse de mardi, dans un contexte d‘inquiétudes persistantes quant à l‘impact du variant delta Covid sur la croissance mondiale.
Les investisseurs restent également prudents avant la réunion de politique générale de la Banque centrale européenne prévue ce jeudi, au cours de laquelle les responsables débattront du rythme d‘achat d‘obligations lie au programme PEPP.
Les achats du PEPP pourraient tomber à 60 milliards d‘euros par mois, contre 80 milliards actuellement, avant une nouvelle baisse au début de l‘année prochaine et la fin du programme en mars.
En France, la bourse de paris baisse dans le sillage de wall street et des craintes de ralentissement économique.
Toutes les sociétés de l‘indice parisien évoluent en négatif à commencer par le cours de bourse de l‘action Stellantis après un placement de titres par Dongfeng.
Quelques minutes après l‘ouverture, le Cac 40 perd environ 1% à 6656 points.
Du côté des valeurs, Le groupe pharmaceutique Français Sanofi a accepté d‘acheter son homologue américain Kadmon pour 1,9 milliard de dollars, tandis que l‘entreprise technologique britannique Smiths Group va vendre son unité médicale à UICU Medical pour 2,4 milliards de dollars.
Stellantis chute de 2,8%.
Le chinois Dongfeng Motor a vendu 1,15% du capital du constructeur automobile pour un montant de 600,4 millions d‘euros, au prix de 16,65 euros par action, soit une décote de 2,6% par rapport au prix de clôture de mardi qui était affiché à 17,10 euros.
Le groupe de BTP et de communication Bouygues a indiqué avoir déposé une offre non engageante auprès d‘Engie dans l‘optique de lui acheter Equans en ajoutant que le financement de l‘opération ne nécessiterait pas d‘augmentation de capital.
La séance de la veille à wall street : Intel prévoit d‘investir 80 milliards d‘euros dans le secteur des puces en Europe
Les marchés américains ont clôturé la journée d‘hier en recul, l‘indice phare de la bourse de new york a décroché de 0,76 %, le s&p 500 de 0,34 % et le russell 2000 de 0,72 %.
L‘indice des valeurs technologiques à pu à gagner 0,07% et a fini la journée sur un nouveau plus-haut historique.
Dans un entretien avec le financial times, bullard de la banque centrale américaine a indiqué que la normalisation de la politique monétaire commencera cette année et devrait se solder dans les 6 premiers mois de l‘année 2022
Selon une note de reuters, intel envisage d‘investir jusqu‘à 80 milliards d‘euros en Zone Euro durant les 10 prochaines années afin de développer les capacités de production de semi-conducteurs en Europe, alors que les constructeurs automobiles sont rattrapés à une pénurie mondiale les forçant à mettre des usines d‘assemblage à l‘arrêt.
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