Bourse : le nikkei clôture dans le rouge, l`europe devrait reculer, la chine est épargnée

L'indice nikkei de la bourse de tokyo a encore une fois fini en repli mercredi, pénalisée, comme la bourse de new york et les marchés européens la veille, par l'inquiétude d'une réapparition durable des cas d'infection par le covid 19, après avoir oscillé auprès de sa clôture de la veille pendant la première partie de la séance, l'indice nikkei a terminé sur une baisse de 0,78% à 22,438,65 points et le topix plus large, a cédé 0,92% à 1557,23 points.

Les principaux marchés européens sont attendues en repli mercredi à l'ouverture, dans la foulée de la bourse de new york et tokyo, la défiance restant de mise face à la réapparition des nouveaux cas d'infection par le covid 19 aux etats-unis et au retour de mesures de confinement dans de multiples autres pays.

Les futures sur indices suggèrent un repli de 0,96% pour l'indice vedette de la bourse de paris comme pour le dax à francfort, de 1,1% pour le ftse 100 à londres et de 1,15% pour l'eurostoxx 50.

Du côté des valeurs, TechnipFMC a annoncé avoir remporté un contrat de plus de 1 milliard de dollars pour réaliser un complexe de raffinage en Egypte pour le compte de la compagnie Assiut National Oil Processing Company.

Les places boursières chinoises se sont inscrites en hausse mercredi, ignorant le repli de wall street la veille pour continuer à se concentrer sur les perspectives de reprise de l'économie du pays.

A Hong Kong, à la mi-journée, l'indice composite Hang Seng, qui avait chuté mardi, reprenait 0,34% à 26,063,51 points.

L'indice SSE Composite de Shanghai prend 1,19% et le CSI 300 des principales capitalisations du pays, en hausse de 1,01%, se dirige vers une septième séance consécutive de hausse.

Les traders suivront aujourd'hui la présentation par rishi sunak, le chancelier de l'echiquier britannique, d'un nouveau plan de soutien à l'économie britannique.

Situation sur la Pandémie

Le nombre total de cas confirmés de coronavirus a dépassé 11,95 millions, dont plus de 546 000 sont morts et plus de 6,89 millions ont été rétablis.

Le nombre quotidien des nouveaux cas d'infection à tokyo a dépassé le niveau de 100 pour la seconde journée consécutive mais le ministre de l'economie, yasutoshi nishimura, a estimé mercredi que le retour de l'état d'urgence n'était pas nécessaire.

La californie a fait état d'un nombre record des nouveaux cas de covid-19 pour le deuxième jour d'affilée et en australie, le ministère envisage désormais de restreindre les retours de ses citoyens et résidents permanents en provenance de l'étranger.

Dans ces conditions, l'annonce par washington de son désengagement effectif de l'organisation mondiale de la santé (oms) n'a rien pour rassurer les bourses.

Le vice-président de l'institution, richard clarida, a toutefois assuré que la banque centrale américaine ne resterait pas inactive en cas de besoin et que le retour en récession n'était pas le scénario privilégié.

Aux derniers chiffres soulignant le risque d'une nouvelle poussée pandémique sont venus s'ajouter des déclarations de plusieurs responsables de la fed américaine sur le risque de voir évoluer défavorablement la crise sanitaire et freiner ainsi le redémarrage de l'économie au moment où les mesures de soutien budgétaire commencent à s'épuiser.

A retenir sur les marchés boursiers

les indices américains ont terminé la session d'hier en rouge.

Le S§P 500 a perdu 1,5% alors que le Dow Jones a chuté de 1,1%.

Le nasdaq a terminé en baisse de 0,9%.

L'administration Trump a mis en garde les investissements dans les entreprises chinoises dans le cadre d'un plan de retraite des cheminots géré par le gouvernement fédéral, en indiquant que des sanctions supplémentaires pourraient être imposées en représailles du rôle joué par la Chine dans la propagation du coronavirus.

Les Etats-Unis envisagent d'imposer des restrictions de visa à certains fonctionnaires chinois.

Le chancelier britannique Sunak va dévoiler un plan de relance de 2 milliards de GBP.

Le Premier ministre britannique Johnson a déclaré que le Royaume-Uni est prêt à quitter l'UE sans accord commercial.