Les principaux marchés européens ont ouvert en repli, la bonne surprise de l'emploi aux USA, si elle donne du crédit à certains des scénarios de reprise les plus optimistes, ne suffisant pas à rassurer totalement les traders ni à justifier des valorisations historiquement élevées.
La bourse de paris reprend son souffle en ouverture après son envolée de la semaine dernière, à 9h15, le Cac 40 cède 0,84% à 5153,90 points.
Sur le front des valeurs, l’espoir d'une reprise rapide continue de soutenir les banques, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale gagnent entre 1,8% et 3%, tandis qu’Unibail-Rodamco-Westfield prend 4,5%.
total engrange 0,5% alors que le Stoxx 600 du pétrole-gaz signe l’unique hausse sectorielle en Europe.
Le secteur du luxe est en revanche délaissé, Kering et LVMH cédant plus de 2%.
A la bourse de Tokyo, l'indice nikkei a clôturé sur une note positive, les traders japonais ayant salué à leur tour les statistiques de l'emploi aux Etats-Unis.
En effet, l'annonce inattendue, vendredi, de 2,5 millions de créations d'emplois aux USA le mois dernier accompagnées d'une baisse du taux de cessation d’activité, a été applaudie par les marchés, permettant au cac 40 de porter à 10,7% sa hausse sur l'ensemble de la semaine, sa meilleure performance hebdomadaire depuis 2011, pour autant, les interrogations demeurent sur l'ampleur et la solidité de la reprise.
Dans ce contexte, le nikkei gagne environ 1,2 %, tandis que les indices chinois sont en hausse de 0,3 à 0,8 %.
Le kospi est stable.
En chine, les chiffres mensuels du commerce extérieur publiés dimanche ont ainsi déçu certains observateurs en montrant un nouveau repli des exportations et une chute plus marquée qu'attendu des importations.
La semaine qui débute sera animée entre autres par la réunion de la réserve fédérale américaine, qui selon son communiqué de mercredi, n'est pas susceptible de modifier sa politique monétaire.
Toutefois, le discours de la FED sur les espoirs de redémarrage économique et financiers sera écouté avec attention.
Selon un rapport de Bloomberg, le leader de la majorité au Sénat, Mr McConnell, a rencontré des représentants de la Maison Blanche pour discuter d'un nouveau projet de loi de relance, qui pourrait représenter jusqu'à 1 000 milliards de dollars.
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