A la Bourse de Tokyo, l'indice Nikkei termine dans le rouge après la déclaration de politique monétaire de la Banque du Japon.
Après être repassé une partie de la séance sous les 28000 points, l'indice japonais termine en repli de -0,98% à 28003 points, alors que la recrudescence des cas de coronavirus en Asie du Sud-Est commence à affecter les chaînes d'approvisionnement des entreprises japonaises.
Dans ce contexte, le gouvernement du Premier ministre Yoshihide Suga a placé la ville de Tokyo en état d'urgence COVID-19 pour la quatrième journée consécutive, en raison de l'accélération des taux d'infection depuis la semaine dernière, tout en signalant 1308 nouveaux cas de coronavirus jeudi, soit le plus grand nombre de contamination depuis le 21 janvier.
Du côté des valeurs, les actions n'ont pas réagi aux annonces sans surprise de la Banque du Japon, qui a laissé sa politique monétaire inchangée et abaissé sa prévision de croissance 2021.
Toutefois, les actions technologiques souffrant de la baisse du Nasdaq américain ont pesé sur le sentiment de marché.
Sur le front des statistiques, les prix à la production ont augmenté de 5 % en glissement annuel en juin, soit le quatrième mois consécutif d'inflation des prix à la production, dans un contexte de flambée des prix des produits de base.
Les commandes de machines de base, à l'exclusion des navires et des compagnies d'électricité, ont augmenté de 7,8 % en glissement mensuel en mai, soit le 3e mois consécutif de hausse et la plus forte depuis octobre 2020.
En Chine, le SSE Composite de Shanghai perd 0,05% et le CSI 300 0,4%, plombés notamment par la baisse des valeurs liés à la consommation, mais ils devraient afficher une performance hebdomadaire positive.
En Europe, la prudence devrait limiter les variations
Les marchés Européens devraient ouvrir sans grand changement vendredi dans l'attente de nouvelles indications sur l'évolution des prix dans la zone euro et de la reprise de la consommation aux USA.
La recrudescence du variant Delta, les signes de ralentissement de la croissance économique et les inquiétudes liées à une inflation durable devrait inciter les traders à limiter la prise de risque, d'autant que la plupart des indices s'approchent de leurs récents plus hauts.
Les contrats à terme sur indices laisse présager une progression de près de 0,20% pour le Dax à Francfort, de 0,3% pour le FTSE 100 à Londres.
A la bourse de paris, le CAC 40 devrait quant à lui grappillait quelques points selon les premières indications disponibles après avoir reculé de 0,55% depuis le début de la semaine.
Sur le front des indicateurs, la séance sera animée par les publications des chiffres définitifs de l'inflation dans la zone euro et les statistiques des ventes au détail aux Etats-Unis.
La séance de la veille à Wall street
Les indices américains ont terminé la séance d'hier de manière mitigée.
Le S&P 500 a reculé de 0,33%, le Dow Jones a gagné 0,15%, le Nasdaq a terminé en repli de 0,70% et le Russell 2000 a baissé de 0,65%.
Les États-Unis vont imposer des sanctions à sept responsables chinois pour la répression de la démocratie à Hong Kong.
JP Morgan estime que la croissance du second semestre aux USA est plus importante que les années précédentes et la secrétaire d'État américaine au Trésor, Mme Yellen, estime que les États-Unis devraient connaître encore plusieurs mois avec une inflation soutenue.
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