Les actions américaines ont clôturé en territoire positif lundi, les investisseurs ayant pris le temps d'analyser les récents commentaires du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell.
Le S&P 500 a atteint un niveau record, enregistrant une hausse de 0,4 %, tandis que le Nasdaq a également progressé de 0,4 %.
Le Dow Jones, quant à lui, a terminé légèrement en hausse.
Lors d'un discours prononcé devant la National Association for Business Economics, M.
Powell a précisé que la Fed ne suivait pas un chemin prédéfini en matière de politique monétaire.
Il a laissé entendre que deux baisses de taux d'un quart de point pourraient encore être envisagées cette année, sous réserve que l'économie continue d'évoluer comme prévu.
Ces déclarations ont contribué à apaiser les craintes des investisseurs concernant l'orientation future des taux d'intérêt.
Les traders se préparent également à une série de données économiques cruciales cette semaine, notamment le rapport sur l'emploi, les chiffres JOLTS (Job Openings and Labor Turnover Survey) et les indices PMI ISM pour les secteurs industriel et des services.
Actuellement, les probabilités d'une réduction des taux de 50 points de base lors de la réunion de novembre se chiffrent à 35 %, un chiffre qui a chuté par rapport aux niveaux supérieurs à 50 % observés la semaine précédente.
Dans le secteur, les matériaux et la consommation discrétionnaire ont été les principaux contributeurs aux pertes.
Les actions des grandes entreprises technologiques ont affiché des performances variées : Apple a gagné 2,2 %, Microsoft a progressé de 0,5 % et Alphabet a augmenté de 1,2 %.
En revanche, Nvidia a légèrement reculé de 0,1 % et Amazon a perdu 0,9 %.
Pour le mois de septembre, les indices boursiers ont enregistré des gains significatifs, avec le Dow Jones en hausse de 3,4 %, le S&P 500 progressant de 4,2 % et le Nasdaq affichant une performance impressionnante de 6,1 %.
Ces résultats témoignent d'un regain d'optimisme sur les marchés, malgré les incertitudes économiques persistantes.
Le CAC 40 recule de 2%, lesté par Stellantis
En Europe, la Bourse de Paris a connu une forte baisse, principalement due à un recul des valeurs automobiles, avec l'indice CAC 40 chutant de 2% pour atteindre 7635 points.
Cette baisse survient après une semaine de gains, où l'indice avait progressé de 3,89%, soutenu par des perspectives de relance économique en Chine.
Les avertissements de plusieurs constructeurs automobiles, notamment Stellantis, qui a révisé à la baisse ses prévisions de marge pour 2024, ont pesé sur le marché.
Les investisseurs se tournent désormais vers les États-Unis, où des données sur l'emploi seront publiées, influençant les décisions de la Réserve fédérale concernant les taux d'intérêt.
En Europe, les chiffres de l'emploi et les indices PMI seront également surveillés, alors que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait envisager de nouvelles baisses de taux en réponse à une inflation en baisse.
Le taux de rendement français à dix ans est resté stable à 2,91%, et le marché ne montre pas de signes de panique concernant la dette française.
Du côté des sociétés, Les valeurs du secteur automobile ont été particulièrement touchées, Volkswagen a baissé de 2,02 % à 95,16 euros après avoir réduit ses prévisions pour 2024, visant une marge de 5,6 % au lieu de 6,5 à 7 %, et anticipant une baisse de son chiffre d'affaires à 320 milliards d'euros.
Stellantis a enregistré la plus forte chute du CAC 40, avec une baisse de 14,74 % à 12,40 euros, prévoyant une marge opérationnelle entre 5,5 % et 7 %, bien en dessous des attentes initiales.
En revanche, Aperam a augmenté de 4,13 % à 28,26 euros, s'attendant à un Ebitda ajusté supérieur au trimestre précédent grâce à des volumes stables.
Dans l'actualité économique, le PIB du Royaume-Uni pour le deuxième trimestre a progressé de 0,7 % en rythme annuel, en dessous des attentes de 0,9 %, et a augmenté de 0,5 % en rythme trimestriel, contre 0,6 % anticipé.
En Italie, l'inflation a diminué à 0,7 % en septembre, contre 1,1 % en août et un consensus de 0,8 %.
En Allemagne, l'inflation a ralenti à 1,6 % en septembre, après 1,9 % en août, tandis que le consensus était de 1,7 %.
Enfin, l'indice des directeurs d'achat de Chicago a atteint 46,6 en septembre, dépassant les attentes de 46,1.
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