Les indices S&P 500 et Nasdaq ont atteint de nouveaux records mardi, chacun gagnant 0,1%, tandis que le Dow Jones a clôturé en baisse de 52 points.
Cette performance divergente est survenue après le témoignage de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, devant le Sénat.
Powell a indiqué que la banque centrale se rapproche d'une réduction des taux d'intérêt et s'est montré optimiste quant aux signes de ralentissement de l'inflation.
Il a déclaré que « de nouvelles données positives renforceraient notre confiance dans le fait que l'inflation évolue durablement vers 2% ».
Les marchés attendent également les indices clés de l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) et de l'Indice des Prix à la Production (IPP) cette semaine, alors que la saison des résultats financiers est sur le point de débuter.
Le secteur financier a été le principal moteur de la hausse, avec des performances notables de JP Morgan Chase (+1,2%) et Bank of America (+2%).
En revanche, les actions des matériaux ont affiché les plus mauvaises performances de la journée.
Parmi les entreprises à grande capitalisation, Nvidia a progressé de 2,4%, tandis que Tesla a continué sur sa lancée positive avec un gain de 3,7%, marquant une séquence de 10 jours de hausse consécutive.
Apple a également enregistré une légère hausse de 0,4%, devenant ainsi la première entreprise américaine à dépasser une capitalisation boursière de 3,500 milliards de dollars.
À l'inverse, Microsoft a reculé de 1,4% et Salesforce a perdu 1,8%, exerçant une pression sur le Dow Jones.
La déclaration de Powell, combinée aux anticipations des investisseurs concernant les prochaines données économiques et les résultats d'entreprises, continue de façonner un marché volatil mais globalement haussier pour certains secteurs clés.
La politique en France plombe les marchés européens
Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi en raison de l'incertitude politique en France.
La formation d'un nouveau gouvernement est complexe après la victoire sans majorité absolue de l'alliance de gauche lors du second tour des élections législatives.
À Paris, le CAC 40 a perdu 1,56% à 7508 points.
À Francfort, le Dax a reculé de 1,34% et à Londres, le FTSE 100 a abandonné 0,66%.
L'indice EuroStoxx 50 a fini sur une baisse de 1,44%, le FTSEurofirst 300 de 0,90% et le Stoxx 600 de 0,99%.
L'incertitude sur l'avenir politique de la France, deuxième économie de la zone euro, continue de peser sur les indices européens, notamment le CAC 40 et les banques françaises.
Les négociations n'ont pas encore clarifié la structure du prochain gouvernement, avec une Assemblée divisée en trois grands blocs sans majorité absolue.
L'alliance de gauche promet de désigner un candidat prochainement, mais l'incertitude demeure sur la méthode et les rapports de forces internes, tandis que le camp présidentiel est prêt à discuter avec tous les membres de "l'arc républicain" à l'exception du Rassemblement national (RN) et de La France Insoumise (LFI).
Selon Moody's, cette fragmentation est négative pour la note de crédit du pays et l'absence de majorité absolue dans la nouvelle Assemblée nationale rendra plus difficile la prise de décision et le contrôle de la dette publique, une constatation similaire à celle de S&P.
Dassault Systèmes a chuté de 5,1%, enregistrant la plus forte baisse du CAC 40, après avoir annoncé un manque à gagner sur son chiffre d'affaires au deuxième trimestre et revu à la baisse ses objectifs annuels.
Les valeurs bancaires françaises, dont BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole, ont également reculé.
Le groupe verrier Verallia a perdu plus de 18% après avoir abaissé sa prévision d'Ebitda ajusté pour 2024.
Le fabricant de cœurs artificiels Carmat a cependant fini en hausse de 5,3% après avoir annoncé un chiffre d'affaires semestriel de 3,2 millions d'euros.
Ailleurs en Europe, la major britannique BP a reculé de 4,3% après avoir annoncé que la baisse des marges de raffinage et la faiblesse des échanges de pétrole affecteront négativement ses résultats financiers du deuxième trimestre.
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