Etats-Unis : Les marchés des actions américains sont orientés en nette baisse jeudi dans les premiers échanges, dans le sillage d'un nouveau plongeon des marchés chinois et alors que les cours du pétrole ont touché un creux de près de 12 ans.
La bourse de New York s'affichait en forte baisse jeudi matin, prise à son tour dans la tourmente chinoise qui emportait les autres marchés du monde.
La bourse de New York s'orientait vers une ouverture en net recul jeudi, déstabilisée comme ses homologues européennes et asiatiques par un faisceau de nouvelles économiques inquiétantes dont la débâcle des marchés chinois et la chute des cours du pétrole.
Vers 13H00 GMT (14H00 à Paris) lors des échanges électroniques, le contrat à terme sur l'indice Dow Jones Industrial Average, qui donne une indication sur son évolution future, cédait 2,19%, celui sur le SP 500 2,22% et celui sur le nasdaq 2,81%.
wall street avait terminé déjà en forte baisse mercredi, entraînée par la nouvelle dégringolade des prix de l'or noir et la chute des bourses européennes, elles-mêmes fragilisées par de mauvaises nouvelles venues d'Asie.
Jeudi, 'après une nouveau recul de 7% des indices chinois, la cotation a été suspendue pour la seconde fois depuis le début de la semaine malgré les efforts du gouvernement.
De quoi effrayer les courtiers sur les marchés d'actions, et déclencher des pertes encore plus importantes sur les autres marchés d'actions dans le monde', souligne Fawad Razaqzada de forex.
Le milliardaire américain George Soros a estimé jeudi que les fortes turbulences sur les marchés mondiaux, déclenchées par le ralentissement chinois, pourraient être le signe d'une nouvelle crise financière rappelant celle de 2008.
Principales valeurs à suivre jeudi à wall street :* EXXON MOBIL, CHEVRON et schlumberger perdaient entre 2,5% et 3,3% dans les transactions en avant-bourse, après un nouvel accès de faiblesse des cours du pétrole, tombés à leurs plus bas niveaux depuis plus de dix ans.
Chine : Les marchés mondiaux étaient une nouvelle fois sévèrement ébranlés jeudi par l'impressionnante déroute boursière en Chine, qui alimente un peu plus les doutes sur la santé de l'économie mondiale.
La Chine a retrouvé un rôle de moteur à la baisse pour les marchés financiers internationaux, sans commune mesure avec son poids dans la capitalisation boursière mondiale mais en phase avec son influence potentielle sur la croissance mondiale.
Les marchés européens continuent de pâtir des craintes sur l'économie chinoise, lesquelles rejaillissent sur les cours des matières premières.
Couper les échanges en cas de panique boursière peut s'avérer efficace, mais comme casser le thermomètre ne soigne pas un patient, ces dispositifs trouvent parfois leurs limites surtout sur des marchés jeunes à l'instar de la Chine.
Les bourses de Shanghai et de Shenzhen ont annoncé jeudi la suspension à compter de vendredi du coupe-circuit mis en place à la suite du krach de l'été dernier et entré en application en début de semaine sur les marchés actions chinois sans parvenir à endiguer une forte baisse des cours.
En quatre séances depuis son activation, ce mécanisme a été utilisé à deux reprises, lundi et jeudi.
Ce coupe-circuit interrompt les transactions pendant un quart d'heure lorsque le CSI 300, l'indice de référence des valeurs cotées à Shanghai et Shenzhen, varie de 5% à la hausse ou à la baisse.
Les transactions sont interrompues pour l'ensemble de la séance dès lors que la variation atteint 7%, ce qui a été le cas jeudi avec une chute de cet ordre moins d'une demi-heure après l'ouverture de la séance.
Les bourses chinoises sont en berne et l’inquiétude gagne les places financières du monde entier, préoccupées par la dévaluation duyuan.
Les places financières des riches pays arabes du Golfe ont chuté jeudi sur fond de nouvelle baisse des prix du pétrole et de déroute financière chinoise.
Zone euro : Pour la deuxième fois en une semaine les bourses chinoises ont fermées prématurément après une dégringolade de l'indice chinois de 7 %.
Ce mini-krach a pesé sur le cours des marchés financiers européens.
Les bourses mondiales ont baissé, jeudi, dans le sillage des places chinoises, faisant craindre une nouvelle crise financière mondiale.
Mais cette contagion résulte d’une incompréhension des spécificités de la bourse chinoise.
Couper les échanges en cas de panique boursière peut s'avérer efficace, mais comme casser le thermomètre ne suffit pas à soigner un patient, ces dispositifs trouvent parfois leurs limites surtout sur des marchés jeunes à l'instar de la Chine.
Les bourses européennes perdent environ 3% jeudi à mi-séance, avec un baril de pétrole qui a touché ses plus bas niveaux en près de 12 ans et une séance à wall street qui s'annonce en net recul également, dans le sillage d'un nouveau plongeon des marchés chinois.
L'accélération de la dépréciation du yuan orchestrée par Pékin et la chute de la bourse de Shanghai font craindre une vague de dévaluations compétitives à travers l'Asie.
À Paris, l'indice CAC 40 perd 2,65% à 4,361,88 points vers 11h45 GMT.
À Francfort, le Dax cède 3,41% et à Londres, le FTSE 2,58%.
France : La bourse de Paris restait très mal orientée jeudi à la mi-journée (-2,70%), subissant les atermoiements des marchés boursiers chinois ainsi que la faiblesse persistante des cours du pétrole.
Les valeurs à suivre jeudi à la bourse de Paris, où le CAC 40 abandonne 2,7% à 4,359,36 points à 12h08, l'aversion au risque étant accentuée par une nouvelle chute des marchés d'actions chinois alors que Pékin a accéléré la dévaluation du yuan.
La bourse de Paris était toujours à la peine jeudi après-midi (-1,76%), après une ouverture en baisse de wall street, affaiblie par les difficultés de l'économie chinoise et la baisse du pétrole.
Suisse : La bourse suisse perd encore fortement du terrain jeudi en milieu de séance, plombée par les turbulences chinoises.
Le SMI a ouvert en fort recul et a ensuite nettement accentué ses pertes.
La bourse suisse reste en net repli jeudi après-midi.
Le SMI avait ouvert en fort recul et ensuite nettement accentué ses pertes.
CAC : La bourse de Paris s'inscrit en forte baisse, la dépréciation continue du yuan entraînant les devises asiatiques à la baisse, pesant ainsi sur les cours des matières premières.
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