Les principales bourses européennes devraient de nouveau chuter lundi à l'ouverture, et les actifs italiens pourraient être particulièrement chahutés après le placement en isolement du nord de l'Italie en raison de l'aggravation de l'épidémie de coronavirus.
Le plongeon continu des cours du pétrole, après l'échec des discussions entre l'Opep et la Russie sur un nouvel accord d'encadrement de la production, devrait également peser sur la tendance.
Ajoutant aux incertitudes géopolitiques, l'armée sud-coréenne a rapporté lundi que la Corée du Nord avait tiré en direction de la mer plusieurs projectiles de courte portée.
En Europe, les "futures" signalent une baisse de 5,53% pour le Dax à Francfort et de 6,43% pour le FTSE à Londres.
De premières indications disponibles donnent par ailleurs le CAC 40 parisien en repli de 5,8%.
La bourse de Milan, qui a perdu 17% depuis le début de la crise sanitaire, ouvrira comme à l'accoutumée en dépit du choc provoqué par le placement en isolement d'une grande partie du nord du pays, dont la ville de Milan, la capitale économique et financière du pays.
Des indications disponibles auprès de traders préfigurent un repli de près de 9% pour le FTSE MIB à l'ouverture.
Les principales bourses d'Asie essuyaient de lourdes pertes lundi, victimes de la propagation incessante de l'épidémie mondiale de coronavirus et de l'effondrement du marché du pétrole, qui faisaient flamber le yen face au dollar.
A la bourse de Tokyo c'était particulièrement l'affolement: à la pause de midi peu avant 3H00 GMT l'indice vedette nikkei creusait encore ses pertes par rapport au début de séance, lâchant 6,15% à 19,473,07 points.
L'indice élargi Topix plongeait lui de 6,07% à 1,382,11 points.
L'indice principal de la place du Koweït, Premier Index, a dégringolé de 9,5% après l'effondrement ce lundi des cours du pétrole.
Les bourses du Golfe chutent à nouveau lundi et les contrats à terme à wall street évoluent en baisse de près de 5%.
L'indice principal de la place du Koweït, Premier Index, a dégringolé de 9,5% et les échanges y ont été suspendus, alors que les marchés à Dubaï ont dévissé de 9,0% et à Abou Dhabi de 7,1%.
Les cours du pétrole se sont effondrés à l'ouverture des marchés lundi après l'échec de négociations cette semaine entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie sur des réductions de production.
Les actions Chinoise chutent de 3%
L'indice composite de Shanghai a terminé en baisse de 91 points, soit 3 %, à 2 943 lundi, les investisseurs étant pris de panique après la chute de 30 % des prix du pétrole suite à la réduction des prix de vente officiels du pétrole par l'Arabie saoudite.
Tous les secteurs étaient dans le rouge, entre 1,% pour les valeurs énergétiques et 5,5 % pour les valeurs technologiques.
À Hong Kong, l'indice Hang Seng a chuté de 1 090 points, soit 4,1 %, pour atteindre 25 072 points vers 15 heures, heure de Hong Kong, les valeurs énergétiques étant celles qui ont le plus chuté, suivies par la santé, la consommation discrétionnaire, la technologie, les services financiers et les biens de consommation non cycliques.
Le Japon nikkei 225 plonge de plus de 5%
Les actions japonaises ont clôturé en baisse de 1 051 points, soit 5,1 %, à 19 699 lundi, le prix du pétrole s'étant effondré de près de 30 % après que la Russie a déclenché une guerre des prix du pétrole avec l'Arabie saoudite en refusant des réductions de production plus importantes.
Samedi, l'Arabie saoudite a annoncé la plus forte baisse des prix du pétrole depuis plus de 30 ans, tout en promettant de porter la production de pétrole à plus de 10 millions de barils par jour.
Pendant ce temps, le ministère des finances japonais a déclaré que les autorités fiscales et monétaires du pays devaient discuter des conditions du marché financier aujourd'hui.
Tous les secteurs étaient dans le rouge : énergie (-10,1 %), finances (-9,2 %), technologie (-7,2 %), matériaux de base (-7,1 %), industrie (-6,8 %), consommation discrétionnaire (-5,7 %), santé (-4,5 %), consommation non cyclique (-4 %), télécommunications (-3,8 %) et services publics (-3,4 %).
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