La session boursière de New York a débuté avec une tendance à la hausse ce mercredi, portée par les performances robustes de plusieurs grandes entreprises, tandis que le marché obligataire maintient une stabilité relative malgré la récente remontée des rendements.

Les investisseurs se concentrent principalement sur les rapports de résultats des sociétés et cherchent à apaiser les préoccupations concernant une éventuelle retenue de la Réserve fédérale sur les baisses de taux à court terme.
Bien que Jerome Powell, président de la Fed, ait écarté une baisse des taux en mars, les opérateurs attendent de nouvelles indications de la part des responsables de la banque centrale concernant la chronologie de tout assouplissement monétaire à venir.
Des interventions de plusieurs membres de la Fed, dont Adriana Kugler, Thomas Barkin et Susan Collins, sont prévues dans la journée pour éclaircir la situation.
De son côté, Neel Kashkari, président de la Fed de Minneapolis, a exprimé l'opinion que la Fed pourrait très probablement réduire les taux des fonds fédéraux deux ou trois fois cette année, se basant sur les données économiques actuelles.
Dans l'actualité économique, les dernières données du Département du Commerce révèlent que le déficit commercial des États-Unis a légèrement augmenté en décembre 2023, s'élevant à 62,2 milliards de dollars, par rapport à 61,9 milliards le mois précédent (révisé à la baisse depuis une estimation initiale de 63,2 milliards).
Cette augmentation de 0,5 % du déficit d'un mois à l'autre est attribuable à une augmentation quasi-simultanée des importations de biens et services par les États-Unis, en hausse de 1,3 % à 320,4 milliards de dollars, et de leurs exportations, en hausse de 1,5 % à 258,2 milliards.
Le S&P 500 atteint un niveau record
Au démarrage de la séance, le Dow Jones gagne 160 points, soit 0,40%, atteignant 38 681 points, tandis que le Standard & Poor's 500 progresse de 0,5 % pour établir un nouveau record.
Le Nasdaq Composite augmente également de 0,40%, soit 63 points, à 15 672.
Dans le domaine des actions, tous les secteurs ont maintenu une tendance positive, avec les matériaux et la consommation discrétionnaire en tête des gains.
Microsoft, Apple et Alphabet ont enregistré des augmentations de 0,4 % à 0,8 %, tandis que Meta et Tesla ont affiché des gains d'environ 2 %.
Ford a également grimpé de plus de 5 % après avoir publié des prévisions dépassant les attentes pour l'année à venir.
Cependant, certaines entreprises ont connu des baisses, avec Amgen en baisse d'environ 2 % et Uber en recul de 1,4 %, en raison de résultats décevants aux yeux des investisseurs.
Walt Disney a également enregistré une baisse de 1,9 % avant la publication de son rapport trimestriel après la clôture des marchés.
Le CAC 40 plombé par TotalEnergies
Pendant ce temps, les marchés européens ont connu un repli, le CAC 40 perdant 0,20 % à 7623 points et l'Eurostoxx 50 reculant également de 0,20 % à 4681 points.
Dans les actualités des entreprises françaises, TotalEnergies perd -3,25% à 58,34 euros après avoir dévoilé ses résultats pour l'exercice 2023, marqués par une baisse de 36 % du résultat net ajusté, s'établissant à 23,2 milliards de dollars, soit 9,40 dollars par action (en baisse de 33 %).
De plus, l'EBITDA ajusté a reculé de 30 % pour atteindre 50 milliards.
Par ailleurs, TotalEnergies et ses partenaires ont annoncé le lancement de la production sur le champ d'Akpo West, situé à 135 kilomètres au large de la côte du Nigéria, sur le bloc PML2, dont le groupe français est l'opérateur avec une participation de 24 %.
Du côté d'Amundi, les résultats pour l'année 2023 ont également été publiés, avec un résultat net ajusté en hausse de 3,9 %, atteignant 1,22 milliard d'euros.
Cela reflète une augmentation des revenus nets ajustés de 2,1 %, s'élevant à 3,2 milliards, tandis que les charges ajustées ont augmenté au même rythme pour atteindre 1,71 milliard.
Du côté des statistiques, en France, l'emploi salarié privé est resté stable au quatrième trimestre 2023, tandis que le solde commercial a nettement progressé au cours de la même période.
En ce qui concerne l'Europe, les statistiques officielles publiées mercredi montrent que la production industrielle allemande a connu une chute bien plus importante que prévu en décembre (-1,6 %), illustrant la difficulté actuelle de la première économie européenne, avec son sixième mois consécutif de repli.
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