Lundi, l'effervescence s'est quelque peu dissipée sur le marché boursier de Tokyo, entraînant un recul notable après l'euphorie de vendredi, où un sommet historique avait été atteint.
En clôture, l'indice Nikkei s'est érodé de 1,16%, tombant à 40 414 points, tandis que le Topix, embrassant un spectre plus large, a fléchi de 1,24% pour s'établir à 2 778 points.
Par ailleurs, le paysage financier en Chine montre une légère contraction, avec l'indice composite de Shanghai qui se replie de 0,10% et le CSI 300, regroupant les mastodontes du marché, qui régresse de 0,05%.
Dans un contexte où le yuan gagne du terrain face au dollar, des initiatives des grandes banques d'État chinoises ont été rapportées, visant à ancrer la monnaie nationale qui avait chuté à son niveau le plus bas en quatre mois vendredi.
À Hong Kong, la Bourse clôture sur une note quasi inchangée, illustrant une stabilité remarquable.
Prudence sur les marchés européens avant l'inflation américaine
En Europe, l'ambiance est à la prudence en amorce de la semaine boursière, période qui promet d'être rythmée principalement par les anticipations autour des chiffres de l'inflation américaine.
Le point d'orgue sera vendredi avec la publication de l'indice des prix PCE, un baromètre scruté de près par la Réserve fédérale américaine (Fed), surtout après avoir abaissé le taux directeur à trois reprises cette année.
Une hausse inattendue de cet indice pourrait remettre en question les attentes d'assouplissement monétaire.
Les yeux seront également rivés sur les indicateurs de l'inflation en France, ajoutant une couche supplémentaire d'anticipation.
Du côté des entreprises, Hexaom se distingue par un rebond spectaculaire, affichant un profit net de 32,6 millions d'euros pour l'année 2023, contrastant vivement avec une perte de 37,9 millions l'année précédente.
Le secteur de la construction et de la rénovation semble porter ses fruits pour l'entreprise.
En revanche, Gensight Biologics enregistre une hausse de sa perte d'exploitation, atteignant 29,7 millions d'euros en 2023, soit une augmentation de 1,9 million par rapport à l'année précédente.
Cette détérioration est essentiellement attribuée à un fléchissement des revenus opérationnels.
Carmat, pour sa part, annonce une percée significative en parvenant à un consensus avec ses créanciers pour redéfinir les conditions de remboursement de ses emprunts, faisant suite à des accords de principe établis en début d'année.
Sur le plan macroéconomique, l'attention sera captée aujourd'hui par la publication des chiffres concernant les ventes de logements neufs aux États-Unis, prévue pour 15h00.
Bien que la semaine soit écourtée par la fermeture des marchés à l'occasion du Vendredi Saint, les investisseurs resteront en alerte, avec en point d'orgue la révélation vendredi des données sur les revenus et dépenses des ménages américains de février, incluant le PCE, pierre angulaire de la politique inflationniste de la Fed.
La séance de vendredi à Wall street
Vendredi, dans le sillage d'une décision cruciale de la Réserve Fédérale américaine révélée deux jours plus tôt, qui a annoncé une diminution des taux d'intérêt à trois occasions cette année, Wall Street a conclu la session hebdomadaire dans une atmosphère d'indécision.
En fin de séance, le Dow Jones a reculé, perdant 0,77% pour se fixer à 39 475 points, alors que le Nasdaq, de son côté, a légèrement progressé, enregistrant une hausse de 0,16% pour atteindre 16 428 points.
Concernant les mouvements notables parmi les entreprises, Nike a vu sa valeur décliner suite à un avertissement concernant ses prévisions de revenus pour le premier semestre de l'année fiscale 2025.
Par contre, FedEx a connu un véritable élan, sa valeur grimpant après que l'entreprise ait réajusté à la hausse ses estimations de profits pour 2024 et annoncé un ambitieux plan de rachat d'actions s'élevant à 5 milliards de dollars.
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