La Bourse japonaise a connu un rebond ce vendredi, avec l'indice Nikkei en hausse de 0,55% à 35 025 points et le Topix, plus large, en progression de 0,80% à 2483 points.
Cette performance positive intervient alors que les chiffres économiques américains ont éloigné les risques de récession outre-Atlantique.
Notons que la Bourse de Tokyo sera fermée lundi en raison d'un jour férié.
Cependant, Tokyo Electron, spécialiste de l'équipement de fabrication de semi-conducteurs, a vu son cours baisser d'environ 1% suite à la publication de ses résultats trimestriels.
En Chine, les indices boursiers ont également affiché des gains.
L'indice hongkongais Hang Seng a progressé de 0,70%, tandis que le SSE Composite de Shanghai a augmenté d'environ 0,40% et le CSI 300 a gagné près de 0,45%.
Ces hausses sont soutenues par des chiffres d'inflation supérieurs aux attentes.
En effet, l'inflation en Chine s'est établie à 0,5% en juillet, contre un consensus de 0,3%, éloignant ainsi les craintes de déflation dans la seconde économie mondiale.
Prudence en vue du CAC 40, Hexaom en vedette
Les Bourses européennes sont attendues sur une note prudente à l'ouverture ce vendredi, après des données d'emploi mitigées aux États-Unis, malgré des commentaires encourageants de la politique monétaire américaine.
Hier, les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis ont surpris légèrement à la baisse, rassurant les investisseurs qui voyaient dans la faiblesse du marché de l'emploi le début d'une récession.
Les chiffres de la semaine précédente ont été révisés à la hausse.
Le prochain test d'importance pour les marchés sera la publication mercredi de l'inflation CPI pour juillet, qui devrait éclairer sur le retour de l'inflation à sa cible, alors que la Réserve fédérale se prépare à baisser ses taux.
Plusieurs responsables de la politique monétaire américaine ont tenu des discours encourageants jeudi.
Thomas Barkin, président de la Fed de Richmond, a constaté que l'inflation ralentissait et que le ralentissement des marchés de l'emploi tenait à une baisse du nombre de nouveaux recrutements, plutôt qu'à une hausse des licenciements.
Jeff Schmid, président de la Fed de Kansas City, a déclaré que l'économie était robuste et que l'inflation se dirigeait dans la bonne direction.
Austan Goolsbee, président de la Fed de Chicago, a plaidé pour un assouplissement monétaire.
Les contrats à terme suggèrent une ouverture en progression de 0,15% pour le CAC 40 parisien, tandis que le FTSE à Londres et le Dax à Francfort devraient gagner 0,10% stables.
L'EuroStoxx 50 est attendu en hausse de 0,25%.
En ce qui concerne les entreprises, Le groupe Hexaom a enregistré un chiffre d'affaires de 418,4 millions d'euros, en baisse de 24,2%.
La production du deuxième trimestre a chuté de 33,7%, tandis que l'activité Construction de Maisons a affiché un chiffre d'affaires de 362,7 millions d'euros, en repli de 23,2%.
Eutelsat a enregistré un chiffre d'affaires de 1,21 milliard d'euros, en hausse de 7,2%.
Cependant, l'Ebitda ajusté a chuté de 12,9% à 718,9 millions d'euros, et la marge d'Ebitda ajusté a diminué à 59,3% contre 73% l'année précédente.
Le résultat net est négatif à -309,9 millions d'euros, contre 314,9 millions d'euros un an plus tôt.
Le Groupe IT Link a réalisé un chiffre d'affaires de 41,94 millions d'euros, en hausse de 11,6%.
En France, la croissance semestrielle est de 1,4% à 18,18 millions d'euros.
À l'international, le chiffre d'affaires a bondi de 140,4%, porté par l'intégration de Ciao et une dynamique positive en Belgique (+26,3%).
Le Groupe Gérard Perrier Industrie a vu son chiffre d'affaires augmenter de 7% à 156 millions d'euros.
La trésorerie mobilisable reste positive à 60 millions d'euros au 31 décembre 2023.
Dans l'actualité économique, les investisseurs ont digéré les données montrant que le taux de chômage en France est tombé à 7,3% au deuxième trimestre, contre 7,5% au premier trimestre.
En outre, les marchés évalueront les chiffres définitifs de l'inflation pour le mois de juillet dans l'ensemble de la région.
La aséance de la veille à Wall street
La Bourse de New York a connu une journée de reprise jeudi, après les turbulences du début de semaine, grâce à un bon indicateur sur l'emploi aux États-Unis.
Les principaux indices ont tous enregistré des gains significatifs.
Le Dow Jones a augmenté de 1,76% à 39446 points, le Nasdaq a bondi de 2,87% à 16660 points, et le S&P 500 a grimpé de 2,30% à 5319 points, signant sa meilleure séance depuis 2022.
Du côté des valeurs, les investisseurs sont revenus faire des achats à bon compte, profitant à des actions comme Caterpillar (+3,18%), Intel (+7,90%), IBM (+3,11%) et Nike (+2,16%).
Les laboratoires Eli Lilly se sont envolés de 9,48% à 845,31 dollars, après avoir explosé les attentes du marché sur leurs résultats trimestriels et leurs projections.
Eli Lilly s'attend à ce que les ventes de ses médicaments Mounjaro et Zepbound apportent trois milliards de dollars supplémentaires, portant le chiffre d'affaires total sur l'année à au moins 45,4 milliards de dollars.
Le concurrent danois Novo Nordisk, fabricant du best-seller Ozempic, a gagné 7,50% à 128,17 dollars.
L'avionneur Boeing, dont l'action navigue à des plus bas depuis deux ans, s'est redressé de 3,45% à 168,87 dollars.
Le nouveau patron de Boeing, Kelly Ortberg, a reconnu qu'il y avait beaucoup à faire pour restaurer la confiance dans le constructeur aéronautique, mais s'est montré optimiste pour l'avenir.
Sur le Nasdaq, les mégacapitalisations de la technologie comme Nvidia, Taïwan Semiconductors Manufacturing et AMD ont gagné 6%.
En revanche, les titres de Warner Bros.
Discovery ont fondu de 8,95% à 7,02 dollars, après l'annonce d'une perte trimestrielle de près de dix milliards de dollars, due à une dépréciation d'actifs dans le câble.
Dans l'actualité économique, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux États-Unis ont reculé plus que prévu la semaine dernière, s'établissant à 233,000 contre 240,000 attendus.
Ce signe de bonne tenue du marché de l'emploi a dissipé les inquiétudes des investisseurs quant aux risques de récession.
Oren Klachkin, économiste chez Nationwide Financial Markets, a commenté que les données suggèrent un ralentissement plutôt qu'une récession.
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