Bourse : prudence en vue du cac 40 avant l'inflation aux usa, valneva en vedette

Après avoir fini dans le rouge hier, les marchés actions européens sont attendus en territoire positif ce mardi.

Les investisseurs prendront connaissance de l'indice allemand Zew et des prix à la production américaine avant l'inflation en France et aux États-Unis, demain.

Les cours pétroliers seront particulièrement scrutés en raison des tensions au Moyen-Orient et des craintes d'une attaque de l'Iran sur Israël.

Les contrats à terme indiquent une ouverture en hausse de 0,10% pour le CAC 40 à Paris et le FTSE à Londres, de 0,20% pour le Dax à Francfort, et de 0,25% pour l'EuroStoxx 50.

Côté valeurs, Valneva a dégagé des résultats positifs au premier semestre, avec un bénéfice net de 34 millions d'euros contre une perte nette de 35 millions d'euros l'an passé.

Son chiffre d'affaires s'est établi à 70,8 millions d'euros, en repli de 3,9%, et les ventes de produits ont diminué de 2% à 68,3 millions d'euros.

La trésorerie nette de la société est ressortie à 131,1 millions d'euros au 30 juin 2024.

Eramet a brillé hier en tête de l'indice SBF 120, grimpant de 5,24% à 72,35 euros.

Le groupe minier a fait état d'une perte nette de 41 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice net de 98 millions d'euros l'an dernier.

Son Ebitda ajusté s'élève à 247 millions d'euros, en baisse de 27%, et son chiffre d'affaires de 1,67 milliard d'euros ressort en baisse de 12%.

TotalEnergies annonce le démarrage de la production du champ d'Anchor, situé dans le Golfe du Mexique, où la compagnie détient une participation de 37,14%.

Le champ, dont le développement a été lancé en décembre 2019, a une capacité de production de 75 000 barils de pétrole par jour et 28 millions de pieds cubes de gaz par jour.

Kering, qui a chuté de -1,85% à 249,95 euros hier et qui dévisse de 37% depuis le début de l'année, a signé une contre-performance lors de ses résultats du premier semestre 2024.

Le propriétaire de la marque Gucci prévoit une baisse de l'ordre de 30% de son résultat opérationnel courant pour le second semestre 2024, en raison des incertitudes sur la demande des consommateurs du luxe.

Dans l'actualité économique, le taux de chômage au Royaume-Uni est passé de 4,4% à 4,2% sur les trois mois à fin juin, contre un consensus à 4,5%.

En Allemagne, l'indice Zew sur le sentiment économique en août sera publié à 11h00.

Aux États-Unis, les prix à la production seront communiqués à 14h30.

La séance de la veille à Wall street

Hier, la Bourse de New York a clôturé sur une note mitigée, dans un marché d'août marqué par des échanges peu fournis, à la veille d'une série d'indicateurs économiques américains attendus cette semaine.

Les acteurs du marché restent nerveux après les turbulences sur les marchés mondiaux la semaine dernière.

A la clôture, l'indice Dow Jones a cédé 0,36% à 39357 points, tandis que le Nasdaq, fortement orienté vers la technologie, a gagné 0,21% à 16780 points.

Le S&P 500 est resté stable à 5344 points.

À la cote, les mégacapitalisations de la technologie ont repris leur progression, menée par le concepteur de puces pour l'intelligence artificielle générative Nvidia, qui s'est envolé de 4,08% à 109,02 dollars.

Dans le secteur, AMD a gagné 1,86% et Taiwan Semiconductor a progressé de 0,31%.

Au rang des résultats de sociétés, le secteur de la consommation sera sur le devant de la scène cette semaine avec les annonces du leader des hypermarchés Walmart (+1,10% en clôture), de la chaîne de bricolage Home Depot (-0,81%) ainsi que du géant chinois de la distribution en ligne Alibaba (+1,15%), également coté à Wall Street.

Membre du Dow Jones, le groupe de télécommunications Cisco (-1,34%) est aussi au programme, de même que les équipements agricoles Deere (+0,29%).

Le titre de Starbucks a bondi de 2,58% après que le nouvel actionnaire activiste, Starboard Value, a augmenté sa participation dans la chaîne de cafés, selon le Wall Street Journal.

En revanche, l'action de la compagnie aérienne JetBlue s'est effondrée de plus de 20%, sanctionnée par les investisseurs après l'annonce d'un plan d'emprunt et de vente de dette pour 2,75 milliards de dollars.