La séance a été marquée par une nette baisse des indices boursiers japonais. Le Nikkei225, principale référence de la Bourse de Tokyo, a reculé de 1,83% pour terminer à 38,102,44 points.
De son côté, l'indice Topix plus large a abandonné 1,7%, clôturant à 2700 points.
Cette dégringolade reflète un regain d'aversion au risque des investisseurs, inquiets des perspectives de croissance économique aux États-Unis et au Japon.
Les interrogations sur le ralentissement potentiel de ces deux grandes économies mondiales ont pesé sur le moral des marchés.
Dans ce contexte défavorable, les opérateurs financiers ont préféré se délester d'actifs considérés comme risqués comme les actions, ce qui a entraîné cette forte baisse des indices nippons en ce début de semaine.
Rebond attendu du CAC 40 sur fond de turbulences politiques, à suivre TotalEnergies
Dans un contexte politique tendu à l'approche des élections législatives, les marchés européens ont connu une période agitée.
Les inquiétudes liées à une potentielle victoire du Rassemblement National ont secoué la Bourse de Paris, enregistrant sa pire performance hebdomadaire depuis 2022.
Cette instabilité politique souligne l'impact direct des enjeux électoraux sur les marchés financiers.
Les marchés actions européens résistent, ouvrant la séance dans le vert malgré les turbulences.
Cependant, l'incertitude demeure palpable, les investisseurs restant sur leurs gardes face aux perspectives électorales.
La tendance baissière a marqué les indices européens la semaine dernière.
La Bourse de Paris, épicentre des inquiétudes politiques, a subi une forte correction, reflétant l'aversion au risque des investisseurs.
Les autres places boursières européennes ont également été affectées, bien que dans une moindre mesure.
Actuellement, Le contrat future sur l'indice CAC 40 reprend environ 0,30% à 7524 points, laissant présager un rebond à l'ouverture.
Le marché parisien avait décroché de plus de 6% la semaine dernière, une baisse hebdomadaire record depuis fin 2022, ce qui a fait basculer le CAC dans le rouge depuis le début de l'année (-0,5%).
L'euphorie du début d'année (+hausse en pourcentage) a fait place à un soudain épisode de correction de X% et à un brutal réveil de la volatilité, qui ont pris par surprise bon nombre d'investisseurs.
Du côté des actions, certaines valeurs ont fait l'actualité.
Alstom a remporté un contrat de 430 millions d'euros auprès de Transport for London, confirmant son expertise dans le secteur ferroviaire.
Cependant, l'action Believe pourrait être retirée de certains indices boursiers en raison d'un flottant réduit après une OPA.
Casino a procédé à un regroupement d'actions technique, sans impact sur la valeur des titres détenus.
Vallourec a signé un contrat de 5 ans avec Equinor au Brésil, renforçant sa position dans l'industrie pétrolière tout en s'engageant dans la transition énergétique.
Enfin, Grupo Santander, une banque espagnole, a relevé sa recommandation sur l'action de TotalEnergies, la major pétrolière et gazière française.
L'analyste de Santander a changé son opinion de "neutre" à "surperformance" pour le titre TotalEnergies, signalant ainsi qu'il s'attend à ce que l'action performe mieux que le marché dans les mois à venir.
Sur le plan macroéconomique, les investisseurs attendent avec intérêt la publication de l'indice manufacturier de la Fed de New York.
Cet indicateur clé offrira un aperçu de la santé du secteur industriel américain, un élément crucial pour anticiper les futures tendances des marchés.
La séance de vendredi à Wall street
Alors que les places financières new-yorkaises ont terminé la semaine sans réelle tendance, le Nasdaq est parvenu à inscrire un 5ème record d'affilée, tiré par les géants technologiques liés à l'intelligence artificielle générative.
Une lassitude ambiante s'est emparée des investisseurs cette semaine, plombant la performance des indices phares.
Le Dow Jones et le S&P 500 ont ainsi reculé de 0,15% et 0,04% vendredi.
Ce repli traduit les craintes persistantes d'un ralentissement économique aux États-Unis.
En témoigne la dégradation de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan en juin, qui a chuté à 65,6 points, un plus bas depuis 7 mois.
Les valeurs cycliques, très sensibles à la conjoncture, en ont particulièrement pâti à l'image de Caterpillar, 3M ou Dow Inc.
Malgré ce climat morose, le Nasdaq a su tirer son épingle du jeu, grimpant de 0,12% pour aligner un 5ème record consécutif.
Ce parcours haussier s'explique principalement par l'appétit insatiable des investisseurs pour les entreprises liées à l'intelligence artificielle générative.
À commencer par le fabricant de semi-conducteurs Nvidia (+1,75%), dont la capitalisation boursière de 3,244 milliards de dollars frôle désormais celle des mastodontes Apple et Microsoft.
Du côté des actions, d'autres poids lourds technologiques ont profité de cette euphorie autour de l'IA, comme Alphabet, Broadcom ou encore Adobe.
Ce dernier s'est même envolé de 14,51% après la publication de résultats supérieurs aux attentes, soutenus par l'intégration de l'IA générative dans ses produits.
À l'inverse, Apple (-0,82%) a fait grise mine suite aux menaces de poursuites de Bruxelles pour non respect des règles sur les marchés numériques.
Côté valeurs décevantes, citons également Tesla (-2,44%), malgré la validation du plan de rémunération XXL pour Elon Musk, ou Boeing (-1,90%), empêtré dans de nouveaux soucis de production.
Dans l'actualité économique, les investisseurs ont guetté avec une attention redoublée les derniers indicateurs économiques.
L'enquête décevante sur la confiance des consommateurs a ainsi pesé sur le marché obligataire, faisant reculer le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans à environ 4,20%.
Une tendance baissière qui reflète les anticipations d'un ralentissement à venir et d'éventuelles baisses de taux par la Réserve fédérale.
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