Les Bourses mondiales affichent des tendances mitigées ce jeudi. À Tokyo, l'indice phare Nikkei progresse de 0,16% tandis que le Topix cède 0,12%.
En Asie, l'indice MSCI régional, hors Japon, frôle un plus haut de deux ans, tiré notamment par les valeurs technologiques.
Il devrait enregistrer un gain de 4% sur le mois de juin.
La Chine fait grise mine: le SSE Composite de Shanghai abandonne 0,25% et le CSI 300 lâche 0,50%, pénalisés par l'immobilier.
Pékin a toutefois maintenu inchangés ses taux préférentiels de prêts, signe d'une économie toujours fragile.
Le CAC 40 attendu sur de faibles variations en attendant les banques centrales
Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse ce jeudi matin.
À la faveur d'un rebond timide, les indices sont attendus en nette progression dès les premiers échanges, le CAC 40 parisien devant gagner 0,15%.
Les banques centrales de plusieurs pays européens prendront des décisions cruciales sur leurs taux directeurs ce jeudi.
Après des mois d'inflation élevée, certains signes d'apaisement commencent à émerger.
Au Royaume-Uni, les derniers chiffres montrent que l'inflation a ralenti à 2% en mai, atteignant enfin l'objectif de la Banque d'Angleterre pour la première fois depuis près de trois ans.
Malgré des pressions persistantes sur les prix dans le secteur des services, cette bonne nouvelle devrait permettre à l'institution de marquer une pause dans son cycle de hausses de taux entamé en décembre 2021.
La plupart des économistes prévoient un statu quo du taux directeur à 4,5% jeudi.
De son côté, la Banque nationale suisse pourrait elle choisir d'abaisser une nouvelle fois ses taux après les avoir déjà baissés d'un quart de point en mars, première des grandes banques centrales européennes à desserrer sa politique monétaire.
Mais les investisseurs sont partagés sur cette éventualité.
Enfin, tous les regards seront également tournés vers la Norvège où la Norges Bank rendra sa décision.
Si la majorité des économistes tablent sur un statu quo du taux directeur à 4,5%, ils s'attendent à ce que l'institution maintienne un ton ferme pour venir à bout d'une inflation qui reste supérieure à 6,5%.
L'économie norvégienne, dynamisée par ses exportations d'hydrocarbures, affiche en effet une vigueur qui laisse peu de place à un assouplissement monétaire pour l'instant.
Ces différentes décisions permettront de jauger la détermination des banquiers centraux face à la difficile équation entre lutte contre l'inflation et risques de récession.
Les premières indications le CAC 40 parisien est attendu en hausse d'environ 0,40%, le Dax francfortois et le FTSE 100 londonien à +0,30%.
L'EuroStoxx 50 pourrait gagner 0,25%.
Par ailleurs, certaines valeurs phares se démarquent.
D'une part, Danone dévoile ses ambitions stratégiques à moyen terme, visant une croissance annuelle du chiffre d'affaires comprise entre 3% et 5%, ainsi qu'une expansion du résultat opérationnel courant supérieure à celle des ventes pour la période 2025-2028.
D'autre part, Alstom fait les gros titres en remportant un contrat de 323 millions d'euros auprès de Polo Logistica FS pour la livraison de 70 locomotives Traxx Universal, assorties d'un volet de maintenance complète sur 12 ans et d'une option pour 30 unités supplémentaires.
Pendant ce temps, écomiam lance un appel aux investisseurs en vue d'une levée de fonds d'environ 5 millions d'euros, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle phase de croissance rentable.
L'opération, proposée à un prix de 2,70 euros par action, comprend une offre réservée et une offre publique via PrimaryBid.
Sur un autre front, Lacroix, spécialiste des équipements connectés, accélère le déploiement de sa stratégie d'impact positif en développant son activité Environment à l'international, répondant ainsi à la demande croissante pour des solutions écoresponsables.
Côté macroéconomique, les marchés attendent avec impatience la publication de plusieurs indicateurs économiques clés ce jeudi, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
En France, l'indice des prix à la production industrielle est resté stable en mai sur un mois, à 0%, après une hausse de 0,2% en avril.
Un léger rebond de 0,1% était anticipé par les économistes.
Sur un an, les prix industriels affichent toutefois un net repli de 2,2%, après -3,3% en avril, signe que les pressions inflationnistes se modèrent.
Outre-Manche, c'est un événement majeur qui mobilisera l'attention à 13h avec la décision de politique monétaire très attendue de la Banque d'Angleterre.
Les investisseurs s'interrogent sur l'ampleur du prochain relèvement des taux directeurs, nécessaire pour juguler une inflation encore élevée à 8,7% en avril.
De l'autre côté de l'Atlantique, une série d'indicateurs américains sera scrutée de près à partir de 14h30.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage permettront de jauger la solidité du marché du travail.
Les permis de construire et mises en chantier de logements en mai éclaireront sur la trajectoire du secteur immobilier.
Enfin, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie pour juin donnera une idée de la santé de l'économie industrielle.
Plus tard dans la journée à 16h30, la publication des stocks hebdomadaires de pétrole brut aux États-Unis animera les marchés pétroliers, toujours à l'affût des moindres signaux sur l'offre et la demande.
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