Etats-Unis : La bourse de New York, après plusieurs séances tumultueuses, a de nouveau été saisie jeudi par une grande fébrilité, faisant chuter ses indices vedettes de plus de 10% depuis les sommets atteints fin janvier avant de rebondir.
En effet ce jour la, New York a subi une spectaculaire accélération à la baisse au cours de la dernière demi-heure de cotation, affectée par une vague de liquidation aggravée qui a vite tourné à la débâcle.
Le S§P 500 s'est notamment replié de plus de 3,7% à 2581 points.
'Cela signifie que le rebond du milieu de semaine s'est totalement évaporé, mais aussi que les vendeurs n'ont pas réussi à ramener l'indice en dessous du plus bas de 2530 points touché mardi', se félicite un trader.
Vendredi matin, wall street a entamé la séance dans le vert , tentant de rebondir après son nouveau décrochage de la veille qui s'est assortie d'une nouvelle embardée de la volatilité.
Une demi-heure avant l'ouverture, les contrats futurs sur les grands indices américains avancent de 0,1% à 0,5%, annonçant un pénible redressement à l'ouverture.
Malgré cela, la bourse de New York rebondissait nettement après avoir passée une semaine chaotique dominée par les inquiétudes sur le retour de l'inflation et de la volatilité sur les marchés: le Dow Jones grimpait de 0,88%.
La bourse de New York était le théâtre vendredi de fortes fluctuations, le violent retour de la volatilité sur les marchés depuis le début de la semaine rendant les investisseurs fébriles.
Dans ce contexte, Jérôme Powell entame son mandat à la tête de la banque centrale américaine dans un climat très agité.
Les marchés seront très attentifs à sa réaction.
Comme le redoutaient certains stratèges, les rachats de points creux et la chasse aux bonnes affaires ne sont pas des motifs suffisants pour faire oublier l'onde de choc du début de semaine.
Le fait que les parlementaires se soient mis d'accord pour mettre fin au gel des administrations jusqu'au 23 mars ne permet pas non plus de relancer la machine.
Asie : Tokyo, Hong Kong et Shanghai ont décroché.
En Asie, les bourses avaient dévissé dans la matinée.
Tokyo, qui avait perdu plus de 7% lundi et mardi avant de rebondir, a lâché 2,32% vendredi.
La place japonaise affiche une chute de 8,13% sur la semaine, la pire depuis deux ans.
Les bourses asiatiques ont décroché de nouveau vendredi au dernier jour d'une semaine chaotique sur les places financières mondiales dans le sillage de wall street, sur fond d'inquiétudes face à la perspective de banques centrales moins accommodantes.
Zone euro : Les grandes places européennes ont commencé la séance sur des replis plutôt modérés avant d'accentuer radicalement leurs pertes à l'ouverture du marché américain.
A la fermeture des marchés européens, Francfort a ainsi cédé 1,25%, Paris 1,41% et Londres 1,29%.
Les bourses européennes ont fini une nouvelle fois en fort repli vendredi, adoptant la tendance baissière de wall street sur fond de craintes sur la perspective d'un changement d'environnement monétaire.
France : La bourse de Paris se rapproche des 5000Pts à 5065Pts.
Vendredi, la bourse de Paris a connu un sévère passage à vide entre 11H35 13H45, l'indice chutant de 5,145 vers 5,058 (niveau plus revue depuis le 29 août dernier).
La dérnière heure de cotations va être décisive: l'enjeu sera de préserver les 5,100 (c'est pour l'instant le cas) et surtout les 5,060 (le plancher du jour et de l'année 2018).
La bourse de Paris a achevé en fort repli (-1,41%) une semaine particulièrement difficile, les investisseurs choisissant de se retirer des actifs risqués dans un environnement extrêmement volatil.
Dans le sillage de la correction de wall street, l'indice CAC 40 a perdu 5,33% cette semaine.
Malgré des fondamentaux économiques positifs, les investisseurs s'inquiètent d'un éventuel faux pas des banques centrales.
Suisse : La chute des actions n'a pas profité aux actifs refuges traditionnels comme l'or, le franc suisse ou les emprunts allemands.
Un signe encourageant.
La bourse suisse a fini dans le rouge vendredi, au terme d'une semaine chaotique.
Après avoir longtemps hésité sur la direction à prendre, les indices ont résolument opté pour le rouge avant de se reprendre avant l'ouverture positive de wall street puis de retomber au fur et à mesure que les gains s'amenuisaient à New York.
Le SMI a terminé sous les 8700 points.
Après une ouverture positive, wall street a en effet été reprise par l'anxiété en début de séance et les indices ont viré au rouge avant de se stabiliser à nouveau, une certaine fébrilité continuant à agiter les investisseurs à en croire les fortes fluctuations des indices.
'Il est impossible de savoir si cela va se calmer ou pas, si le malade a été complètement purgé', a souligné Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
Les fortes fluctuations observées sur le marché, comme le soudain emballement des indices en fin de séance lundi ou jeudi, sont à ses yeux 'la preuve que beaucoup de mouvements ne sont pas guidés par des décisions d'investissements basées sur des éléments fondamentaux, mais plutôt par des ajustements techniques de positions effectuées par des fonds hyperactifs depuis le début de la semaine'.
Monde : Depuis une semaine, le cours des bourses mondiales dégringole.
Après les séances de lundi et mardi, les principaux indices boursiers de la planète chutent encore, en cette fin de semaine, de plus de 4,15% pour le Dow Jones entraînant toutes les autres places financières mondiales avec lui.
Alors, est-on à l’aube d’une nouvelle crise financière??, l'avenir nous le dira .
Russie : La banque centrale de Russie a abaissé vendredi pour la septième fois consécutive son taux directeur et affiché son intention de poursuivre sur cette voie, tout en s'inquiétant de l''incertitude' sur les marchés financiers.
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