L'indice nikkei de la bourse de Tokyo a clôturé en ordre dispersé jeudi dans l'attente des publications annuelles des sociétés nippones, les mesures de restrictions prévues au japon en raison de la crise sanitaire ayant agi sur le marché boursier.
En attendent de voir l'impact de l'épidémie` sur l'activité des entreprises ainsi que leurs projections pour l'exercice en cours, les investisseurs semblent adopter un comportement attentiste avant que la période des publications de sociétés ne batte son plein.
Face à l'aggravation de la conjoncture sanitaire, les médias japonais ont annoncé que les autorités du pays envisagent d'imposer à nouveau des restrictions plus strictes à Tokyo et dans d'autres régions.
A la clôture, l'indice nikkei a terminé à l'équilibre de -0,07% à 29708,98 points alors que l'indice élargi topix a baissé de 0,79% à 1951,86 points.
En Chine, le SSE Composite de Shanghai a progressé de 0,08% et le CSI 300 de 0,17%, porté par les actions du compartiment de la pharmacie et de la santé
et le dynamisme de la campagne de vaccination contre le COVID-19.
A hong kong, l'indice hang seng gagnait 1,2% à l'approche de la clôture, alors que les indices composites de shanghai et de shenzhen ont fait du surplace.
L'Europe reste bien orientée avant la BCE, le CAC 40 progresse d'environ 0,5%
Les marchés européens progressaient sur une note optimiste en ouverture jeudi, les acteurs du marché ayant été rassurés par le compte rendu de la dernière réunion de la fed américaine, qui indique à la fois la perspective d'un fort redémarrage de l'économie et sa volonté de vouloir temporiser avant son prochain resserrement de politique monétaire.
Dans la capitale française, l'indice vedette gagnait 0,45% à 6160 points vers 11h00 (France).
Du côté des valeurs, Bic progresse de 7,6%, soutenu par une note d'un analyste de la société de gestion Oddo BHF, passant désormais à surperformance sur la valeur, contre neutre auparavant.
A l'inverse sodexo perd environ 1%.
Standard et Poor's a dégradé la note de crédit à long terme du groupe de restauration collective de A- à BBB avec perspective négative en soulignant que les restrictions liées à la pandémie continuent de peser sur son activité.
A londres, le ftse 100 prenait 0,4% et à Francfort, le dax progressait de 0,3%.
L'indice eurostoxx 50 s'appréciait de 0,42%.
Le stoxx 600 a quant à lui inscrit un niveau inégalé quelques minutes après l'ouverture du marché, soutenu en partie par les compartiments cycliques comme l'automobile, la distribution ou les matières premières.
La journée sera animée par la publication du compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), au lendemain de celui de la Fed, puis par les données hebdomadaires des inscriptions au chômage de l'autre côté de l'atlantique.
En effet, le département du Travail dévoilera à 14h30 la statistique des inscriptions hebdomadaires au chômage, qui devraient passer sous le niveau des 700000.
A noter également qu'aujourd'hui Jerome Powell doit participer à un débat sur l'économie mondiale dans le cadre de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI).
En Europe, les investisseurs surveilleront notamment le passage relatif aux discussions concernant la décision de la BCE d'accélérer le rythme des achats d'actifs.
La séance de la veille à wall street avec les minutes de la Fed
Les indices américains ont terminé la journée d'hier de manière mitigée.
Le S&P 500 a progressé de 0,15%, le Dow Jones a pris 0,05%, le nasdaq a clôturé en baisse de 0,07%.
Concernant le nouveau plan de soutien de Joe Biden, le président américain a indiqué qu'il était prêt à négocier le taux d'imposition des sociétés.
Lors de son procès-verbal du Federal Open Market Committee (FOMC), la FED n'a pas fait mention d'un resserrement de la politique monétaire ou d'une réduction de l'assouplissement quantitatif.
En effet, la banque centrale américaine explique que ses responsables sont déterminés à encore soutenir l'économie des état unis en raison des inquiétudes persistantes liées à la crise du virus et qu'il faudra un certain temps avant que la conjoncture se soit suffisamment améliorée avant qu'elle infléchisse sa politique.
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